mardi 12 juillet 2016

La malheureuse héritière ( Part VII- étape I)

Bonjour chers lecteurs et lectrices.
Désolé pour la dernière fois, j’ai été encore pris dans mes occupations au niveau de mes frères servants. Bien avant la suite de l’histoire, je vais vous faire part de l’oraison écrite en hommage du frère que je vous ai dit avoir perdu récemment. Du reste j’espère que vous vous portez bien

Quand c’était dans le cadre des activités du conseil et qu’un membre du bureau se présentait avec « le bonjour aux lèvres » Dominique n’appréciait pas, du coup permettez moi de vous dire Au CCACJ……
Ce fut un dimanche matin après la messe de 8h00, à la recherche de jeunes à placer au sommet de la jeunesse de notre paroisse qu’un vaillant représentant de la Fraternité de l’Evangile se proposa pour être Secrétaire Général. Au bout du décompte, il fut élu Secrétaire adjoint arrivant en 2eme position au vote. C’est là que la pierre fut posée. On parvient à se rendre compte de la vivacité de ce jeune à faire éclore la jeunesse de notre paroisse. De réunion en réunion, de joie en peine nous avons fini par créer une vraie famille solide et prête à surmonter les défis qui nous attendaient.
Dans le bureau du conseil, il faut bien l’avouer, Dominique était le plus pragmatique de tous. Toujours prêt à agir. Du moment qu’il était à Lomé, il  ne ratait une seule réunion du bureau et il était des premiers à être présent.
Par beaucoup de tension, le bureau est passé et quand il nous arrivait de vouloir baisser les bras, Dominique nous boostait, il nous redonnait du courage. (Ça il savait si bien le faire)
Quand il arrivait que nous nous sentions seuls, sans appui, Dominique était le seul sinon des rares à penser que « c’était encore possible »
Dans la prise des grandes décisions du conseil, il était là, prêt à nous servir son esprit de créativité. En témoigne certaines activités du conseil notamment la veillée de Noel, le Dominc Show, les jeunes en parlent.
Dans le bureau, Dominique était de ceux qui travaillaient dans l’ombre, il cultivait l’humilité prônée par Saint François, ce qui est tout à fait normal, n’était- t-il pas membre de la fraternité ?
Dominique était un homme de vision, avec l’enfance missionnaire (composée des groupes d’enfants de la paroisse) il avait entreprit la création d’une troupe théâtrale. En matière de théâtre, de comédie, Dominique était un maître. Sa relation avec les enfants était unique et sans pareille. Il disait que les enfants étaient un public acquis pour le conseil et qu’on pouvait compter sur eux à tout moment.  De ses propos, la délégation de notre paroisse à la dernière journée diocésaine des jeunes en témoigne « notre délégation était plein d’enfants »
Dominique même s’il arrivait qu’il ne participe pas à l’organisation d’une activité, tenait à être là le jour de l’activité et à donner de son aide.
Dominique, non seulement il était engagé sur la paroisse mais il l’était aussi au niveau du conseil diocésain, en témoigne ses nombreuses participations aux comités diocésain.
Il était prêt à aider avec les moyens de bord. Pour preuve, il n’ ya pas si longtemps il a entrepris avec Thérèse une démarche visant à sensibiliser les paroissiens pour soutenir Thibault, jeune de la paroisse participant au 228Tfactor.
Je me rappelle encore comme si c’était hier, la joie que lui procurait nos instants de partages, que ce  soit mangé Ebéssessi chez Lydie, du bon Moyo chez Faustin ou encore du Com zozo chez Rodrigue. Pour lui, ces instants de partages étaient ce qu’il fallait pour nous souder dans le bureau.
Dominique il était dynamique non seulement dans le réel mais aussi dans le virtuel. Beaucoup de jeunes savent a quel point il a prit les différents groupes sur Whatsapp comme moyen d’évangélisation. Le matin, il nous envoyait les lectures du jour. Quand 12h sonnait il était déjà connecté, prêt à nous motiver pour l’angélus. Le soir il était là  pour la prière du soir.
Cela fait maintenant quelques jours, quand j’allume ma connexion les lectures du jour sont envoyés par une autre personne, à midi il n’il n’y a plus l’angélus collectif. A la place, je vois des messages de condoléances et comme icône des groupes je vois « je suis Dominique » «RIP Dominique »
Si seulement, la mort n’était pas synonyme de perte
Dominique est parti, il ne sera plus des nôtres pendant les moments de partage, il ne sera plus des nôtres pendant nos instants rires après réunion.
 Sans toi Dominique est ce que notre bureau si réduit pourra encore fonctionner? Qui va nous booster quand les associations ne répondront pas à nos invitations ? Qui va piloter le projet sur Kpalimé ?
Quand tu partais en voyage, tu nous avertissais et on savait quand tu reviendrais. Pour cette fois, tu nous quittes sans mot dire comme un filou pour une destination que seul le père connait.
Bien avant le départ de Dominique, nous étions entrain de préparer la venue d’une délégation de jeunes du Bénin et d’un groupe d’italien. Dans l’un de ses messages dans le groupe du bureau, Dominique disait : « Au CCACJ ? Nous avons fait un long programme pour toute une paroisse, la réussite de ce programme nécessitera  l’apport de nous tous. Sortons de nos tanières et pensons aux voix et moyens pour sa réalisation. Nous devons monter au ciel près de Jésus dans la réalisation de ce programme. Alors disons tous YES WE CAN… »
La réalisation de ce programme lui tenait tant à cœur qu’il a mis en exécution ces dires, il est monté au ciel près de Jésus. Ceci nous démontre plus encore le pragmatisme dont a toujours fait preuve notre frère. Chers jeunes rendons hommages à Dominique en concrétisant son dernier rêve : « Que notre dernière activité pour les vacances avant la fin de notre mandat soit une réussite »
Dominique tes rires nous manqueront, nos instants d’incompréhensions encore plus…


Dominico Domini COCO …au CCACJ…

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*Julia après avoir reçu le bouquet appela Crédo

-Julia : Tu vois que quand tu veux, tu peux ?
-Crédo : Alors, c’est un Oui ?
-Julia : Je n’ai pas encore décidé, si ce soir après trente minutes je ne descends pas sache que...
Puis elle raccrocha
-Julia : Je vais bien devoir aller à cette soirée et puis cette robe…

*C’était une robe de couleur bleu marine, on ne le savait qu’à la lumière du jour parce que la nuit on penserait à du noir. Il y avait une fente du coté droit qui montait jusqu’aux genoux. Bien que simple sans trop d’ornement sinon juste autour du cou, elle était simple mais jolie. Le tissu à lui seul frappait donc du coup le confectionneur qui est un styliste montant du coin n’a pas voulu trop l’encombré.
Sur Julia, la robe allait à merveille, c’était à croire que la robe était faite exprès juste pour elle

*Il sonnait 18h30 sur la montre accroché au bas du Hall quand Julia fit son apparition. Du haut de l’escalier, elle cria à Crédo

-Julia : Désolé mais je n’ai pu m’empêcher de mettre ta patience à l’épreuve

*Crédo qui avait le dos tourné à l’escalier se retourna aussitôt à ces mots. A la vue de Julia, il ne put formuler que ces mots

-Crédo : Waouh ! Une vraie déesse africaine, cette fille !

*Il faut dire que Crédo était un peu  à l’image de ces jeunes blancs riches et gâtés qui font ce qui leur passait par la tête , ces jeunes qui aiment bien profiter des filles et pensent pouvoir tout acheter.

**Mais avec Julia, Crédo était tout un autre homme. Julia le savait et elle en profitait bien. Elle avait fait de lui son confident bien qu’elle savait les sentiments de Crédo à son égard.
Devant Julia, Crédo avait l’air d’un grand guerrier désarmé. De Julia, il était fou amoureux et cela se sentait.

A la vue de Julia, Crédo avait comme perdu sa langue
-Julia : Merci pour la robe, j’adore !
-Crédo : Eum…Oui ! Oui….normal je suis…
Je veux dire, je sais faire de bon choix.
-Julia: Hmm!
-Credo: Bon okay! Célia m’a aidé
-Julia : Rire !

*Crédo, comme un gentleman courba son bras et prit la main de Julia

A la soirée, il y avait du monde et pas n’importe lequel. Des hôtes de marques notamment la plupart des associés de l’hôtel accompagnés pour certains de leurs femmes pour d’autres de leur maîtresse. Maîtresses que les femmes qui avaient accompagnés leurs époux n’arrêtaient pas de lorgner.
Le préfet de Kpalimé était aussi de la soirée accompagné de sa femme sans oublier, le ministre de la communication, l’ambassadeur d’Espagne, le Consul de l’Afrique du Sud, l »épouse de l’ambassadeur de France accompagnée de son fils aîné, une des femmes du président était aussi présente. A ce grand monde s’ajoutait toute une foule de célébrités à la togolaise c'est-à-dire «  les connus à la télé »

-Julia : On se croirait à une foire de célébrités

*Des célébrités, il y en avait que ce soit au niveau nationale ou internationale

-Crédo : C’est un peu comme ça tous les samedis, c’est un super cadre ici

*Crédo se faisait appeler de partout, il saluait ici et là…

-Julia : Je comprends le pourquoi le Boss tient à toi
-Crédo : Pourquoi ?
-Julia : Tu connais du monde
-Crédo : N’exagère pas, et puis j’aime mon boulot surtout mon chef
-Julia : Il faut toujours que tu te la ramènes hein
-Crédo : Rire

A table, après l’entrée et le plat de résistance sous les chansons jouées par l’orchestre de la soirée, Crédo prit la main de Julia

- Crédo : Regarde-moi dans les yeux
-Julia : Je te vois, et puis lâche ma main
-Crédo : Je n’en peux plus, je t’aime et ceci…
-Julia : Crédo, t’es pas sérieux ! J’ai bien d’autres soucis

**Julia fâchée, trouvant que Crédo était trop égoïste quitta la table et prit la sortie.
Quelques minutes plus tard, Crédo la rejoignit en bas de l’escalier conduisant à la réception…


                                                                                A Suivre…

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