jeudi 3 novembre 2016

Terrible rencontre ( Part II )




*Julia quitta La Salle en toute hâte pour les toilettes. Elle se lava le visage,  de quoi essuyer toute la Sueur qu’elle avait.

**Dans la tête de Julia
Était-ce un rêve? Comment cela se peut? Ce ne peut qu’être qu’un rêve.

 *Puis, elle retourna retrouver Julien dans la salle
-Julien : Vous m’aviez fait peur !

*Julia, émit un « Ah bon ! » pour marquer sa surprise

-Julien : Depuis le départ de votre chef, vous n’aviez pas dit un mot si ce n’est que ce : « Ne me touchez pas »
-Julia : ça va ! Ne vous inquiétez pas. Et désolé pour tout à l’heure 
-Julien : Bon ! Que voulez-vous savoir sur mon village ?
-Julia : Eum…tout
-Vous savez, Mlle Julia, c’est bien ça ?
-OUI ! Julia
-Il n’ ya plus rien d’intéressant là-bas. Sinon que désarroi
-Julia : Nous l’avons remarqué lors de notre inspection. Mais ce que nous voulions savoir c’est ce qui s’est passé. Pourquoi ce grand village, tout d’un coup tombe en déclin ?


**A cette question, le visage de Julien devint  plus dur et il répondit avec une certaine colère dans la voix
-Julien : Qui vous dit qu’il est tombé en déclin ? Ne dites plus jamais ça
-Julia : Désolé, monsieur, je ne voulais pas vous offenser
-Julien : L’histoire est très simple mais cruelle


**Et il se mit à lui raconter l’histoire de Guy et Guillaume sans oublier celle de Karolina
- Julien : Ce à quoi, on ne s’attendait pas, c’était la réaction du garçon que Karolina était venu donner au prestataire
-Julia : Quelle était sa réaction ?
-Julien : La même que celle des enfants abandonnés
-Julia : Vous voulez dire qu’il s’est senti abandonné ?
-Julien : Exactement ! Ce sentiment d’abandon est peu à peu devenu de la haine. Plus il grandissait, plus grande était cette haine
-Julia : Qu’est ce qui s’est passé après ?
-Julien : Sa haine l’empêchait de bien faire son travail et peu à peu, le village a perdu de sa renommée
-Julia : Pourquoi n’est-il pas allé à la recherche de sa mère ?
-Julien : Il ne le pouvait. Un prestataire ne peut quitter le pays, sinon que s’il se fait remplacé.
-Julia : Quand nous sommes allés dans le village, nous n’avons vu personne, encore moins le prestataire
-Julien : Il n’ya que des fantômes qui errent dans le village.
-Julia : Pourquoi personne, même dans le village voisin ne veut nous parler de cette histoire ?
-Julien : Ceux qui ont osé, sont morts sur le coup. Même si le village est en pareil état, il n’est permis à aucune mauvaise langue de mal parler du village.
-Julia : eum…Cela veut dire..que..Que  vous allez … ??


**Julien se leva et alla se mettre au bord de la fenêtre.

*De la fenêtre, il continua
-Ne vous inquiétez pas pour moi, vous avez plus à craindre
-Julia : Vous dites ?
-Julien : Ne faites pas attention, j’ai tendance à m’évader 


**Puis Julien revint à la table et son visage redevint doux, et d’une voix posé, il dit
-Désolé mais voilà tout ce que je sais
-Julia : C’est déjà bien, avec tout ce que vous nous avez dit, nous allons pouvoir clôturer le dossier.
-Julien : Cela me dérange un peu, mais…
-Julia : y’ a-t-il un problème ?       
 -Julien : Je n’ai en fait pas de famille ici, encore moins de quoi me loger. Je n’ai juste de quoi repartir demain pour Lagos
-Julia : Vous venez de Lagos ?
-Julien : Oui ! J’étais  venu acheter des marchandises et c’est là que par hasard je suis tombé sur votre annonce.
Je n’avais pas prévu resté si longtemps à Lomé du coup mes fonds pour  l’hébergement se sont vite épuisés
-Julia : Vraiment désolé, je comprends le pourquoi vous frappez à notre porte un dimanche  
-Julien : Je me suis dit, si je n’arrive pas à vous joindre aujourd’hui, demain quoi qu’il en coûte je partirai
-Julia : Vous avez bien fait de venir. Si je comprends bien, vous n’avez nulle part où dormir c’est bien ça ?
-Julien : Bien malheureusement oui !
-Julia : Il y a une somme qui a été prévu pour tout témoin qui viendrait à nous. Avec, vous pourrez  prendre une chambre d’hôtel
-Julien : Non ! Non ! Je ne veux pas de cet argent. Si je prends cet argent c’est comme si je signais mon arrêt de mort

*Il devint tout d’un coup anxieux
-Julia : Okay ! Il n’ ya pas raison de vous affoler. Je vais aller voir tout de même mon boss, il pourra toujours vous trouvez un hôtel
-Julien : Non ! Mlle…S’il en est ainsi je pars. Tout frais que vous engendrerez pour moi sera perçu par Azevi comme une trahison. Je ne souhaite pas aggravé mon cas.
-Julia : Attendez un instant


-**Julia alla s’entretenir avec son boss qui le félicita pour tout et le supplia d’héberger Julien pour la nuit.

-Julia : Mais boss c’est un inconnu
-Boss : Inconnu ? Vue la façon dont vous avez mené l’entretien je ne dirais pas hein (Il fit paraitre un petit sourire sur son visage)
-Julia : Que voulez-vous dire par là ?
-Boss : Ne faites pas attention, je n’ai pas à me mêler de vos affaires privées
Quoi qu’il en soit, acceptez donc de l’héberger, vous en apprendrez peut être un peu plus.
-Julia : Vous m’en demandez un peu trop boss
-Boss : Allez, ne faites pas celle qui n’est pas contente de cette proposition. Vous serez même indemniser et ceci sans comptez les avantages dont vous profitez déjà (rire)


**Quand Julia quitta son boss, elle ne savait où se donner la tête. Elle était perdue dans ses pensées

*Dans la tête de Julia
Quels étaient donc ces sous-entendus dont le boss faisait mention ?
Devrais-je comprendre qu’il s’est réellement passé quelque chose ?
Oh ! Non…Comment cela se peut ? Quelle honte pour ma personne…

*Peu de temps après, elle retourna voir Julien
Après un moment d’hésitation, elle dit
-Julia : Et si je vous proposais mon hospitalité ?
-Julien : Je vous en serais éternellement reconnaissant


**Il était presque 14h quand Julia accompagnée de Julien quittèrent l’immeuble .Ils prirent un taxi pour la maison de Julia.
Entre temps Julia était descendue payer le taxi qui l’avait conduit de Kpalimé à Lomé.


*Chez Julia
-Julia : Bon ! Ici c’est chez moi. Faites comme chez vous
-Julien : Vous avez une belle maison
-Julia : Merci ! Mais je compte l’abandonner très bientôt
-Julien : Vous en êtes-sure ?


**Julien sourit  peu après sa question qui n’eut pas de réponse et alla s’installer  au salon où il alluma la télé.
Il se comportait bien comme chez lui, ce que Julia fit remarquer : «  Vous m’aviez bien pris au mot hein »
-Julien : C’est-à-dire ?
-Julia : Oh ! Non rien, ne faites pas attention
Je vais prendre une douche et je reviens nous préparer quelque chose à manger

**Dans la salle de bain, Julia fit une découverte (dans ses dessous, elle trouva des traces quelques peu dérangeants) ce qui la fit revenir quelques minutes plus tard  au salon, drapée d’un pagne qu’elle noua en haut de la poitrine
Avec une voix remplie de colère, elle interpella Julien
-Julia : Dites-moi, qu’est ce qui s’est réellement passé dans la salle de conférence ? Que m’aviez-vous fait ?

**Julien était assis dans le canapé faisant dos au couloir donnant à la chambre de Julia.
Julia se tenait derrière Julien quand elle lui posa la question.
Ce dernier fit mine de ne rien entendre, toujours plongé dans la télé
Bien énervée Julia vint se placer devant la télé
-Julia : Répondez-moi ?


**Là, Julien se leva du canapé et se dirigea vers la cuisine pour prendre de l’eau
En se déplaçant, il laissa sortir : «  La question devrait plutôt être, qu’est ce que nous avons fait ? »
-Julia : Vous dites ?

*Julia le suivit à la cuisine.
Julien après avoir pris une grande gorgée d’eau, se tourna vers Julia, qui était maintenant face à lui. Il l’a regarda fixement puis dit : «  Tu ne te rappelles donc de rien ? »
-Julia : De quoi devrais-je me rappeler ?
-Julien : De ça !


**Julien machinalement la pris par la taille et la tira vers lui, à son touché Julia avait le corps qui tremblait, elle était une fois encore incapable de bouger, de dire un mot.
Julien lui enfourcha langoureusement la langue dans la bouche puis la porta sur la table au dessus de laquelle se trouvait une série d’étagères.
D’une main, il se débarrassa du pagne et entreprit un balayage  violent du domaine qui lui était désormais familier avec sa langue.
Comme par enchantement, le corps de Julia répondait une fois encore, d’une main elle tenait fermement la tête de julien entre ses jambes, une manière de l’empêcher  d’en sortir et avec l’autre, elle se titillait le bout des seins.
Julien, pour cette fois était bien violent et cela n’avait pas l’air de déplaire Julia bien au contraire. Elle avait croisé derrière la nuque de Julien ses deux pieds, manière de l’emprisonner davantage.
C’était une scène limite sauvage.
Comment pouvait-elle se laisser si facilement faire ? Quel était donc le secret que Julien semblait si bien détenir pour qu’à son touché notre héroïne perde tous ses moyens ?
Quoi qu’il en soit, Julia prenait bien ses pieds malgré la tournure que prenaient les choses
De temps en temps, elle émettait un « Oui » ou un « Continue »
Son corps dansait pour une fois encore d’extase.
 Après quelques minutes, Julien, la sentant à bout libéra sa tête aussitôt.
Il alla prendre une autre gorgée d’eau puis retourna au salon suivre la télé.
Julia resta près d’une minute sur la table, sur sa soif, incapable de bouger, incapable de se lever.
Elle était non seulement insatisfaite mais aussi honteuse. Il n’y avait pas de quoi être fier. Tout ce mélange de sentiments lui fit sortir un Grand CRI..Chose qui ne manqua pas de faire rire Julien depuis le salon.
-Julia : AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH


       A suivre

Prochainement…
-Julien : Julia O Mou  Kpo Kpo EnouDEkPEo….. (Tu n’as encore rien vu, ce n’est que le début de ta descente aux enfers) Criait Julien depuis le salon avec des éclats de rire