*Julia quitta La Salle en toute hâte pour les toilettes.
Elle se lava le visage, de quoi essuyer toute
la Sueur qu’elle avait.
**Dans la tête de Julia
Était-ce un rêve? Comment cela se peut? Ce ne peut qu’être
qu’un rêve.
*Puis, elle retourna
retrouver Julien dans la salle
-Julien : Vous m’aviez fait peur !
*Julia, émit un « Ah bon ! » pour marquer sa
surprise
-Julien : Depuis le départ de votre chef, vous n’aviez
pas dit un mot si ce n’est que ce : « Ne me touchez pas »
-Julia : ça va ! Ne vous inquiétez pas. Et désolé
pour tout à l’heure
-Julien : Bon ! Que voulez-vous savoir sur mon
village ?
-Julia : Eum…tout
-Vous savez, Mlle Julia, c’est bien ça ?
-OUI ! Julia
-Il n’ ya plus rien d’intéressant là-bas. Sinon que désarroi
-Julia : Nous l’avons remarqué lors de notre
inspection. Mais ce que nous voulions savoir c’est ce qui s’est passé. Pourquoi
ce grand village, tout d’un coup tombe en déclin ?
**A cette question, le visage de Julien devint plus dur et il répondit avec une certaine
colère dans la voix
-Julien : Qui vous dit qu’il est tombé en déclin ?
Ne dites plus jamais ça
-Julia : Désolé, monsieur, je ne voulais pas vous
offenser
-Julien : L’histoire est très simple mais cruelle
**Et il se mit à lui raconter l’histoire de Guy et Guillaume
sans oublier celle de Karolina
- Julien : Ce à quoi, on ne s’attendait pas, c’était la
réaction du garçon que Karolina était venu donner au prestataire
-Julia : Quelle était sa réaction ?
-Julien : La même que celle des enfants abandonnés
-Julia : Vous voulez dire qu’il s’est senti
abandonné ?
-Julien : Exactement ! Ce sentiment d’abandon est
peu à peu devenu de la haine. Plus il grandissait, plus grande était cette
haine
-Julia : Qu’est ce qui s’est passé après ?
-Julien : Sa haine l’empêchait de bien faire son
travail et peu à peu, le village a perdu de sa renommée
-Julia : Pourquoi n’est-il pas allé à la recherche de
sa mère ?
-Julien : Il ne le pouvait. Un prestataire ne peut
quitter le pays, sinon que s’il se fait remplacé.
-Julia : Quand nous sommes allés dans le village, nous
n’avons vu personne, encore moins le prestataire
-Julien : Il n’ya que des fantômes qui errent dans le
village.
-Julia : Pourquoi personne, même dans le village voisin
ne veut nous parler de cette histoire ?
-Julien : Ceux qui ont osé, sont morts sur le coup.
Même si le village est en pareil état, il n’est permis à aucune mauvaise langue
de mal parler du village.
-Julia : eum…Cela veut dire..que..Que vous allez … ??
**Julien se leva et alla se mettre au bord de la fenêtre.
*De la fenêtre, il continua
-Ne vous inquiétez pas pour moi, vous avez plus à craindre
-Julia : Vous dites ?
-Julien : Ne faites pas attention, j’ai tendance à
m’évader
**Puis Julien revint à la table et son visage redevint doux,
et d’une voix posé, il dit
-Désolé mais voilà tout ce que je sais
-Julia : C’est déjà bien, avec tout ce que vous nous
avez dit, nous allons pouvoir clôturer le dossier.
-Julien : Cela me dérange un peu, mais…
-Julia : y’ a-t-il un problème ?
-Julien : Je
n’ai en fait pas de famille ici, encore moins de quoi me loger. Je n’ai juste
de quoi repartir demain pour Lagos
-Julia : Vous venez de Lagos ?
-Julien : Oui ! J’étais venu acheter des marchandises et c’est là que
par hasard je suis tombé sur votre annonce.
Je n’avais pas prévu resté si longtemps à Lomé du coup mes
fonds pour l’hébergement se sont vite
épuisés
-Julia : Vraiment désolé, je comprends le pourquoi vous
frappez à notre porte un dimanche
-Julien : Je me suis dit, si je n’arrive pas à vous
joindre aujourd’hui, demain quoi qu’il en coûte je partirai
-Julia : Vous avez bien fait de venir. Si je comprends bien,
vous n’avez nulle part où dormir c’est bien ça ?
-Julien : Bien malheureusement oui !
-Julia : Il y a une somme qui a été prévu pour tout
témoin qui viendrait à nous. Avec, vous pourrez prendre une chambre d’hôtel
-Julien : Non ! Non ! Je ne veux pas de cet
argent. Si je prends cet argent c’est comme si je signais mon arrêt de mort
*Il devint tout d’un coup anxieux
-Julia : Okay ! Il n’ ya pas raison de vous
affoler. Je vais aller voir tout de même mon boss, il pourra toujours vous
trouvez un hôtel
-Julien : Non ! Mlle…S’il en est ainsi je pars.
Tout frais que vous engendrerez pour moi sera perçu par Azevi comme une
trahison. Je ne souhaite pas aggravé mon cas.
-Julia : Attendez un instant
-**Julia alla s’entretenir avec son boss qui le félicita
pour tout et le supplia d’héberger Julien pour la nuit.
-Julia : Mais boss c’est un inconnu
-Boss : Inconnu ? Vue la façon dont vous avez mené
l’entretien je ne dirais pas hein (Il fit paraitre un petit sourire sur son
visage)
-Julia : Que voulez-vous dire par là ?
-Boss : Ne faites pas attention, je n’ai pas à me mêler
de vos affaires privées
Quoi qu’il en soit, acceptez donc de l’héberger, vous en
apprendrez peut être un peu plus.
-Julia : Vous m’en demandez un peu trop boss
-Boss : Allez, ne faites pas celle qui n’est pas
contente de cette proposition. Vous serez même indemniser et ceci sans comptez
les avantages dont vous profitez déjà (rire)
**Quand Julia quitta son boss, elle ne savait où se donner
la tête. Elle était perdue dans ses pensées
*Dans la tête de Julia
Quels étaient donc ces sous-entendus dont le boss faisait
mention ?
Devrais-je comprendre qu’il s’est réellement passé quelque
chose ?
Oh ! Non…Comment cela se peut ? Quelle honte pour
ma personne…
*Peu de temps après, elle retourna voir Julien
Après un moment d’hésitation, elle dit
-Julia : Et si je vous proposais mon hospitalité ?
-Julien : Je vous en serais éternellement reconnaissant
**Il était presque 14h quand Julia accompagnée de Julien
quittèrent l’immeuble .Ils prirent un taxi pour la maison de Julia.
Entre temps Julia était descendue payer le taxi qui l’avait
conduit de Kpalimé à Lomé.
*Chez Julia
-Julia : Bon ! Ici c’est chez moi. Faites comme
chez vous
-Julien : Vous avez une belle maison
-Julia : Merci ! Mais je compte l’abandonner très
bientôt
-Julien : Vous en êtes-sure ?
**Julien sourit peu
après sa question qui n’eut pas de réponse et alla s’installer au salon où il alluma la télé.
Il se comportait bien comme chez lui, ce que Julia fit
remarquer : « Vous m’aviez bien pris au mot hein »
-Julien : C’est-à-dire ?
-Julia : Oh ! Non rien, ne faites pas attention
Je vais prendre une douche et je reviens nous préparer
quelque chose à manger
**Dans la salle de bain, Julia fit une découverte (dans ses
dessous, elle trouva des traces quelques peu dérangeants) ce qui la fit revenir
quelques minutes plus tard au salon, drapée
d’un pagne qu’elle noua en haut de la poitrine
Avec une voix remplie de colère, elle interpella Julien
-Julia : Dites-moi, qu’est ce qui s’est réellement
passé dans la salle de conférence ? Que m’aviez-vous fait ?
**Julien était assis dans le canapé faisant dos au couloir
donnant à la chambre de Julia.
Julia se tenait derrière Julien quand elle lui posa la
question.
Ce dernier fit mine de ne rien entendre, toujours plongé
dans la télé
Bien énervée Julia vint se placer devant la télé
-Julia : Répondez-moi ?
**Là, Julien se leva du canapé et se dirigea vers la cuisine
pour prendre de l’eau
En se déplaçant, il laissa sortir : « La question
devrait plutôt être, qu’est ce que nous avons fait ? »
-Julia : Vous dites ?
*Julia le suivit à la cuisine.
Julien après avoir pris une grande gorgée d’eau, se tourna
vers Julia, qui était maintenant face à lui. Il l’a regarda fixement puis
dit : « Tu ne te rappelles donc de rien ? »
-Julia : De quoi devrais-je me rappeler ?
-Julien : De ça !
**Julien machinalement la pris par la taille et la tira vers
lui, à son touché Julia avait le corps qui tremblait, elle était une fois
encore incapable de bouger, de dire un mot.
Julien lui enfourcha langoureusement la langue dans la
bouche puis la porta sur la table au dessus de laquelle se trouvait une série
d’étagères.
D’une main, il se débarrassa du pagne et entreprit un
balayage violent du domaine qui lui
était désormais familier avec sa langue.
Comme par enchantement, le corps de Julia répondait une fois
encore, d’une main elle tenait fermement la tête de julien entre ses jambes,
une manière de l’empêcher d’en sortir et
avec l’autre, elle se titillait le bout des seins.
Julien, pour cette fois était bien violent et cela n’avait
pas l’air de déplaire Julia bien au contraire. Elle avait croisé derrière la
nuque de Julien ses deux pieds, manière de l’emprisonner davantage.
C’était une scène limite sauvage.
Comment pouvait-elle se laisser si facilement faire ?
Quel était donc le secret que Julien semblait si bien détenir pour qu’à son
touché notre héroïne perde tous ses moyens ?
Quoi qu’il en soit, Julia prenait bien ses pieds malgré la
tournure que prenaient les choses
De temps en temps, elle émettait un « Oui » ou un
« Continue »
Son corps dansait pour une fois encore d’extase.
Après quelques
minutes, Julien, la sentant à bout libéra sa tête aussitôt.
Il alla prendre une autre gorgée d’eau puis retourna au
salon suivre la télé.
Julia resta près d’une minute sur la table, sur sa soif,
incapable de bouger, incapable de se lever.
Elle était non seulement insatisfaite mais aussi honteuse.
Il n’y avait pas de quoi être fier. Tout ce mélange de sentiments lui fit
sortir un Grand CRI..Chose qui ne manqua pas de faire rire Julien depuis le
salon.
-Julia : AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
A suivre
Prochainement…
-Julien : Julia O Mou
Kpo Kpo EnouDEkPEo….. (Tu n’as encore rien vu, ce n’est que le début de
ta descente aux enfers) Criait Julien depuis le salon avec des éclats de rire
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