jeudi 3 novembre 2016

Terrible rencontre ( Part II )




*Julia quitta La Salle en toute hâte pour les toilettes. Elle se lava le visage,  de quoi essuyer toute la Sueur qu’elle avait.

**Dans la tête de Julia
Était-ce un rêve? Comment cela se peut? Ce ne peut qu’être qu’un rêve.

 *Puis, elle retourna retrouver Julien dans la salle
-Julien : Vous m’aviez fait peur !

*Julia, émit un « Ah bon ! » pour marquer sa surprise

-Julien : Depuis le départ de votre chef, vous n’aviez pas dit un mot si ce n’est que ce : « Ne me touchez pas »
-Julia : ça va ! Ne vous inquiétez pas. Et désolé pour tout à l’heure 
-Julien : Bon ! Que voulez-vous savoir sur mon village ?
-Julia : Eum…tout
-Vous savez, Mlle Julia, c’est bien ça ?
-OUI ! Julia
-Il n’ ya plus rien d’intéressant là-bas. Sinon que désarroi
-Julia : Nous l’avons remarqué lors de notre inspection. Mais ce que nous voulions savoir c’est ce qui s’est passé. Pourquoi ce grand village, tout d’un coup tombe en déclin ?


**A cette question, le visage de Julien devint  plus dur et il répondit avec une certaine colère dans la voix
-Julien : Qui vous dit qu’il est tombé en déclin ? Ne dites plus jamais ça
-Julia : Désolé, monsieur, je ne voulais pas vous offenser
-Julien : L’histoire est très simple mais cruelle


**Et il se mit à lui raconter l’histoire de Guy et Guillaume sans oublier celle de Karolina
- Julien : Ce à quoi, on ne s’attendait pas, c’était la réaction du garçon que Karolina était venu donner au prestataire
-Julia : Quelle était sa réaction ?
-Julien : La même que celle des enfants abandonnés
-Julia : Vous voulez dire qu’il s’est senti abandonné ?
-Julien : Exactement ! Ce sentiment d’abandon est peu à peu devenu de la haine. Plus il grandissait, plus grande était cette haine
-Julia : Qu’est ce qui s’est passé après ?
-Julien : Sa haine l’empêchait de bien faire son travail et peu à peu, le village a perdu de sa renommée
-Julia : Pourquoi n’est-il pas allé à la recherche de sa mère ?
-Julien : Il ne le pouvait. Un prestataire ne peut quitter le pays, sinon que s’il se fait remplacé.
-Julia : Quand nous sommes allés dans le village, nous n’avons vu personne, encore moins le prestataire
-Julien : Il n’ya que des fantômes qui errent dans le village.
-Julia : Pourquoi personne, même dans le village voisin ne veut nous parler de cette histoire ?
-Julien : Ceux qui ont osé, sont morts sur le coup. Même si le village est en pareil état, il n’est permis à aucune mauvaise langue de mal parler du village.
-Julia : eum…Cela veut dire..que..Que  vous allez … ??


**Julien se leva et alla se mettre au bord de la fenêtre.

*De la fenêtre, il continua
-Ne vous inquiétez pas pour moi, vous avez plus à craindre
-Julia : Vous dites ?
-Julien : Ne faites pas attention, j’ai tendance à m’évader 


**Puis Julien revint à la table et son visage redevint doux, et d’une voix posé, il dit
-Désolé mais voilà tout ce que je sais
-Julia : C’est déjà bien, avec tout ce que vous nous avez dit, nous allons pouvoir clôturer le dossier.
-Julien : Cela me dérange un peu, mais…
-Julia : y’ a-t-il un problème ?       
 -Julien : Je n’ai en fait pas de famille ici, encore moins de quoi me loger. Je n’ai juste de quoi repartir demain pour Lagos
-Julia : Vous venez de Lagos ?
-Julien : Oui ! J’étais  venu acheter des marchandises et c’est là que par hasard je suis tombé sur votre annonce.
Je n’avais pas prévu resté si longtemps à Lomé du coup mes fonds pour  l’hébergement se sont vite épuisés
-Julia : Vraiment désolé, je comprends le pourquoi vous frappez à notre porte un dimanche  
-Julien : Je me suis dit, si je n’arrive pas à vous joindre aujourd’hui, demain quoi qu’il en coûte je partirai
-Julia : Vous avez bien fait de venir. Si je comprends bien, vous n’avez nulle part où dormir c’est bien ça ?
-Julien : Bien malheureusement oui !
-Julia : Il y a une somme qui a été prévu pour tout témoin qui viendrait à nous. Avec, vous pourrez  prendre une chambre d’hôtel
-Julien : Non ! Non ! Je ne veux pas de cet argent. Si je prends cet argent c’est comme si je signais mon arrêt de mort

*Il devint tout d’un coup anxieux
-Julia : Okay ! Il n’ ya pas raison de vous affoler. Je vais aller voir tout de même mon boss, il pourra toujours vous trouvez un hôtel
-Julien : Non ! Mlle…S’il en est ainsi je pars. Tout frais que vous engendrerez pour moi sera perçu par Azevi comme une trahison. Je ne souhaite pas aggravé mon cas.
-Julia : Attendez un instant


-**Julia alla s’entretenir avec son boss qui le félicita pour tout et le supplia d’héberger Julien pour la nuit.

-Julia : Mais boss c’est un inconnu
-Boss : Inconnu ? Vue la façon dont vous avez mené l’entretien je ne dirais pas hein (Il fit paraitre un petit sourire sur son visage)
-Julia : Que voulez-vous dire par là ?
-Boss : Ne faites pas attention, je n’ai pas à me mêler de vos affaires privées
Quoi qu’il en soit, acceptez donc de l’héberger, vous en apprendrez peut être un peu plus.
-Julia : Vous m’en demandez un peu trop boss
-Boss : Allez, ne faites pas celle qui n’est pas contente de cette proposition. Vous serez même indemniser et ceci sans comptez les avantages dont vous profitez déjà (rire)


**Quand Julia quitta son boss, elle ne savait où se donner la tête. Elle était perdue dans ses pensées

*Dans la tête de Julia
Quels étaient donc ces sous-entendus dont le boss faisait mention ?
Devrais-je comprendre qu’il s’est réellement passé quelque chose ?
Oh ! Non…Comment cela se peut ? Quelle honte pour ma personne…

*Peu de temps après, elle retourna voir Julien
Après un moment d’hésitation, elle dit
-Julia : Et si je vous proposais mon hospitalité ?
-Julien : Je vous en serais éternellement reconnaissant


**Il était presque 14h quand Julia accompagnée de Julien quittèrent l’immeuble .Ils prirent un taxi pour la maison de Julia.
Entre temps Julia était descendue payer le taxi qui l’avait conduit de Kpalimé à Lomé.


*Chez Julia
-Julia : Bon ! Ici c’est chez moi. Faites comme chez vous
-Julien : Vous avez une belle maison
-Julia : Merci ! Mais je compte l’abandonner très bientôt
-Julien : Vous en êtes-sure ?


**Julien sourit  peu après sa question qui n’eut pas de réponse et alla s’installer  au salon où il alluma la télé.
Il se comportait bien comme chez lui, ce que Julia fit remarquer : «  Vous m’aviez bien pris au mot hein »
-Julien : C’est-à-dire ?
-Julia : Oh ! Non rien, ne faites pas attention
Je vais prendre une douche et je reviens nous préparer quelque chose à manger

**Dans la salle de bain, Julia fit une découverte (dans ses dessous, elle trouva des traces quelques peu dérangeants) ce qui la fit revenir quelques minutes plus tard  au salon, drapée d’un pagne qu’elle noua en haut de la poitrine
Avec une voix remplie de colère, elle interpella Julien
-Julia : Dites-moi, qu’est ce qui s’est réellement passé dans la salle de conférence ? Que m’aviez-vous fait ?

**Julien était assis dans le canapé faisant dos au couloir donnant à la chambre de Julia.
Julia se tenait derrière Julien quand elle lui posa la question.
Ce dernier fit mine de ne rien entendre, toujours plongé dans la télé
Bien énervée Julia vint se placer devant la télé
-Julia : Répondez-moi ?


**Là, Julien se leva du canapé et se dirigea vers la cuisine pour prendre de l’eau
En se déplaçant, il laissa sortir : «  La question devrait plutôt être, qu’est ce que nous avons fait ? »
-Julia : Vous dites ?

*Julia le suivit à la cuisine.
Julien après avoir pris une grande gorgée d’eau, se tourna vers Julia, qui était maintenant face à lui. Il l’a regarda fixement puis dit : «  Tu ne te rappelles donc de rien ? »
-Julia : De quoi devrais-je me rappeler ?
-Julien : De ça !


**Julien machinalement la pris par la taille et la tira vers lui, à son touché Julia avait le corps qui tremblait, elle était une fois encore incapable de bouger, de dire un mot.
Julien lui enfourcha langoureusement la langue dans la bouche puis la porta sur la table au dessus de laquelle se trouvait une série d’étagères.
D’une main, il se débarrassa du pagne et entreprit un balayage  violent du domaine qui lui était désormais familier avec sa langue.
Comme par enchantement, le corps de Julia répondait une fois encore, d’une main elle tenait fermement la tête de julien entre ses jambes, une manière de l’empêcher  d’en sortir et avec l’autre, elle se titillait le bout des seins.
Julien, pour cette fois était bien violent et cela n’avait pas l’air de déplaire Julia bien au contraire. Elle avait croisé derrière la nuque de Julien ses deux pieds, manière de l’emprisonner davantage.
C’était une scène limite sauvage.
Comment pouvait-elle se laisser si facilement faire ? Quel était donc le secret que Julien semblait si bien détenir pour qu’à son touché notre héroïne perde tous ses moyens ?
Quoi qu’il en soit, Julia prenait bien ses pieds malgré la tournure que prenaient les choses
De temps en temps, elle émettait un « Oui » ou un « Continue »
Son corps dansait pour une fois encore d’extase.
 Après quelques minutes, Julien, la sentant à bout libéra sa tête aussitôt.
Il alla prendre une autre gorgée d’eau puis retourna au salon suivre la télé.
Julia resta près d’une minute sur la table, sur sa soif, incapable de bouger, incapable de se lever.
Elle était non seulement insatisfaite mais aussi honteuse. Il n’y avait pas de quoi être fier. Tout ce mélange de sentiments lui fit sortir un Grand CRI..Chose qui ne manqua pas de faire rire Julien depuis le salon.
-Julia : AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH


       A suivre

Prochainement…
-Julien : Julia O Mou  Kpo Kpo EnouDEkPEo….. (Tu n’as encore rien vu, ce n’est que le début de ta descente aux enfers) Criait Julien depuis le salon avec des éclats de rire

mardi 25 octobre 2016

Terrible rencontre ( Part I )

A audrey.... ;)


Au matin  quand Crédo se réveilla, Julia n’était pas à ses cotés. Il prit ses effets et quitta la chambre de Julia pour sa chambre. Après s’être douché, il appela la réception pour avoir des nouvelles de Julia.

- Crédo : Passez-moi miss Julia s’il vous plait
-Réception : Désolé Monsieur, elle a quitté l’hôtel il y a une heure
-Crédo : Comment ça ?
*Il raccrocha et s’empressa de retourner à la chambre de Julia, mais n’ayant pas la clé, il ne put l’ouvrir

*Il décida donc d’aller prendre son petit déjeuner au bord de la piscine, de là il entreprit d’appeler Julia, malheureusement pour lui ça sonnait inaccessible

-Crédo : Garçon ?                                
-Oui ! Monsieur vous désirez ?
-Crédo : Allez prendre la clé de la 102 et vérifiez si Mlle Julia n’y a rien laissé pour moi
-Entendu monsieur

*Près d’une demi-heure après

-Monsieur, elle vous a laissé une note, du reste elle a pris tous ses effets  à part une robe qu’elle a laissée au lavage
-Crédo : Merci ! Vous pouvez disposer

**Sur la note
Crédo, désolé pour mon départ subit. Le boss m’a appelé pour une urgence. Il y a un témoin concernant notre dossier qui s’est présenté et il veut que je m’entretienne avec lui aujourd’hui. Merci pour le weekend.
Je n’avais pas tort, pas résistant du tout… ;)

-Crédo : Je vais le faire muter celui-là ! Fichu boss, il a gâché mon weekend

*Il reprit la note, la lu une seconde fois et s’attarda sur la dernière ligne en disant avec un grand sourire : «  Pas résistant »




*Dans le taxi
-Julia : Oh ! Non, mon portable est déchargé. Crédo doit m’en vouloir à mort.
*Elle sourit et rentra quelques secondes dans ses pensées. Elle se remémorait les instants de la veillée. En voyant le sourire qui se dessinait sur son visage on sentait bien qu’elle avait passé de bons moments en compagnie de Crédo. Puis elle revint à elle-même et se demanda ce qu’il y avait de si pressé pour que l’entretien ait lieu un dimanche …

**Le taxi s’arrêta devant l’immeuble où elle travaillait, son boss l’attendait  à l’entrée dans sa voiture.
- Julia : S’il vous plait attendez-moi ici.
*Puis elle se dirigea vers la voiture de son boss, qui en sortit à sa vue.
-Boss : Cela fait presqu’une heure que je vous attends, vous êtes passées où ?

**Dans la tête de Julia
Allo ! Quoi ? Nous sommes dimanche hein et je fais ce que je veux de mon weekend. Qu’est ce qui lui prend de me poser une telle question ? Que vais-je bien lui répondre ?

-Julia : Eum… n’êtes vous pas censé être en voyage ?
-Boss : Chère Julia, je vous pensais mieux me connaître.
Je ne pouvais après les rapports qui me sont parvenus rester là alors qu’il y a une affaire en or ici


***Le boss était un mec  de carrure assez imposante ; mais en contradiction à cette forme c’était un mec plutôt simplet  avec  sa peau métissé qui lui donnait plein de points auprès des filles de la boite. Au premier regard on en tombait dingue mais après avoir échangé un peu avec lui on l’était moins. Bien qu’avec tous ses atouts il n’avait pas le même trait de caractère que les hommes de sont acabit, ce qui décevait beaucoup.



-Julia : Okay ! Vous avez reçu ma lettre de démission ?
-boss : De quelle lettre parlez-vous ?
-Julia : De ma lettre…

*le boss ne lui laissa pas le temps de finir

-Boss : Trêve de bavardage inutile. J’étais venu au bureau ce matin prendre un dossier quand un jeune homme est venu à ma rencontre.

*En même temps qu’il lui parlait, ils montèrent dans l’ascenseur
-Un jeune homme ?
-Boss : Oui ! Il m’a dit avoir lu l’annonce dans le journal
-Julia : Hm ! Un jeune homme aussi a appelé entre temps
-boss : Oui ! C’est le même. Il me l’a dit aussi. Problème de réseau sans doute

**Le boss parlait de tout ça avec un certain enthousiasme, que Julia même en était surprise. Il était tellement excité qu’on l’aurait comparé à une adolescente à qui le plus beau du lycée invitait à sortir.

-Julia : Mais pourquoi  Venir un dimanche ?
-Boss : Ma chère, vous le lui demanderez vous-même. Qu’il vienne dimanche ou un autre jour c’est dans notre intérêt.

*Ils arrivèrent au premier étage, où se trouvait le jeune homme en question. Il était assis entrain de prendre un café que le boss lui avait généreusement préparé.

-Boss : Miss Julia, voici notre témoin !

*Le jeune homme se leva aussitôt
-Boss : Julia, voici Mr…

*Le jeune homme s’empressa de se présenter

-Je m’appelle Julien, Julien ATTI.
-Boss : N’est ce pas Gilles vous m’aviez dit tout à l’heure ?
-Julien : C’est un nom composé en fait : Gilles-julien. Comme vous m’aviez dit que celle avec qui je m’entretiendrais s’appellerait Julia, j’ai pensé que me présenter sous le nom de Julien nous mettrait tous deux plus en confiance pour…
-Boss : Intéressant ! Miss Julia, prenez soin de lui

*Puis il les quitta
Il faut dire que jusqu’ à l’instant  où le boss quittait la salle, Julia était restée comme scotché.
C’était clair, notre Julia était tombée sous le charme.

**Julien, il avait tout du mec parfait.
Grand de taille, bien baraqué, le sourire facile. Avec son habillement à la manière de ces jeunes qui aiment fièrement exhiber leur corps aux bordures des plages, on pouvait facilement voir se dessiner ses jolies tablettes au chocolat

*Ils étaient assis face à face et pendant près de deux minutes, aucun des deux n’osa prononcer un seul mot, puis enfin
-Julia : Il fait drôlement chaud ici
-Julien : Pourtant l’air conditionné est en marche

**Julia fit un sourire gêné puis continua
-Julia : Ce doit être le changement d’air. Je viens de rentrer de Kpalimé.
-Julien : Ah ! Je ne connais pas Kpalimé

*Cette réponse gêna encore plus Julia
-Julien : Je vous fais autant d’effets ?
-Julia : Pa..par…Pardon ?
-Julien : Vous avez très bien entendu.



**Julia, elle était à l'image de ces jolies dames que nous rencontrons souvent dans les grandes institutions ou encore celles là qu'on envoit souvent conclure de gros contrats. Leur simple sourire suffit à faire conclure le contrat, si bien évidemment l'autre partie a eu la mauvaise idée de se faire représenter par un homme. Même avec deux à trois enfants à la maison, elle ne perdent rien de leur beauté. A croire qu'elles sont nées sous une bonne étoile et que tout devrait leur marcher.
Bien entendu, Julia le savait si bien et elle en usait beaucoup. N'importe qui ne pouvait se payer le luxe de l'inviter à prendre ne serait ce un simple café. C'était une femme en or très convoitée. Encore qu'elle ne se laissait pas faire meme s'il s'agissait d'une personne avec une grande renommée. Pour preuve, elle fait ce qu'elle veut de notre chère Crédo.

Pour cette fois-ci ,elle était dominée.Elle a trouvé plus fort qu'elle. Comment cela se peut? Moi même je ne saurais vous le dire. Son culot, ses grands aires, elle perdit tout à la vue de Julien...Hmm s'il était permis à Crédo de voir ce spectacle , il en serait ...

**Et il se mit à déboutonné sa chemise, ce qui permit à Julia de mieux voir le  décor qu’offrait son torse
-Julia : Vous… vous faites quoi là ?

* Avait-elle eu le temps de finir sa question que Julien était debout devant elle
Il se saisit de sa main et la posa sur son torse. Julia l’enleva aussitôt. Mais il reprit de plus belle et cette fois-ci il la fit balayer tout son torse et s’arrêta au bas de son ventre où se dessinait un magnifique V.
Il laissa la main de Julia au bas de son ventre, main que Julia avait de la peine à enlever craignant quand l’enlevant il ne tente pire que ça.
Julien se saisit aussitôt de sa deuxième main et se mit à sucer ses doigts un par un.
Le contact de ses doigts avec  les lèvres de Julien fit passer une décharge dans tout le corps de Julia, ce qui  la fit sursauter. Elle qui était  jusque là toujours dans son fauteuil presque paralysée par le spectacle pour lequel, elle était depuis quelque secondes le cobaye.
-Julien : Tu aimes ça hein ?


*D’un geste vif et rapide, il la prit par la taille, la souleva puis la porta pour la déposer sur la seule table faisant office de table de conférence. Elle sur le dos lui tenant par les biceps et lui entre ses cuisses lui tenant par la taille.

Ils se regardèrent pendant une dizaine de secondes, elle, toute tremblante, se demandant ce qu’il allait faire d’elle et lui, bien sûr de son coup, se demandant comment il allait la prendre.
Et contre toute attente, Julia s’engagea la première, elle libéra les biceps de Julien, prit son cou et l’attira vers elle. S’en suit un long baisé fougueux.
Quelques instants après, Julia sursauta et émit un petit cri de plaisir…Julien à l’aide d’une de ses mains venait de saluer son abricot.
Face à ce sursaut, Julien voulut dégager sa main quand machinalement à l’aide de sa main, Julia le stoppa et lui souffla à l’oreille gauche : « Continue »
Julien par cet accord qui venait de lui être soufflé, entra dans le grand domaine de Julia.

Et quel domaine ? Un doux domaine que Julia entretenait si bien. L’entrée était peu fleurie, signe que le rasoir est passé il n’y a pas si longtemps. On devinait aisément  que Julia ne recevait pas beaucoup de visiteurs. Enfin Julien le devina et fier du gros lot qui s’offrait à lui, un joli sourire diabolique se dessina sur son visage.

A l’aide de sa main droite il entreprit des vas-et- vient à un rythme calculé et si discipliné que tout le corps de Julia se mit à suivre la cadence, peu après ce fut son souffle.
Son ventre faisait des vagues bien plus rapides que celle de la mer, donnant ainsi un son à cette douce musique orchestrée par l’index et le majeur si bien éduqué de julien.

On était à 10h du matin, un dimanche, au 1er étage d’un immeuble vidé de tout son personnel ou presque, dans une petite salle de conférence où deux amants qui venait à peine de se rencontrer donnaient libre cour à leurs envies. L’un, fier d’avoir décroché le gros lot, un fantasme d’ado qui devient réalité et l’autre décidé à assouvir l’envie que le bel inconnu suscitait en elle.

Tout ceci dans un cadre et un décor digne d’une mise en scène hollywoodienne, l’air conditionné à fond. La table qui servait pour les grands rencontres était utilisée cette fois pour toute une autre utilité et ceci des moins déplaisants. Couchés sur le dos l’amante jouissait de plaisir insoupçonné, on pouvait ouïr son souffle dans tout le couloir et l’idée que n’importe qui pouvait les surprendre à tout moment rendait le moment que plus excitant.

Comme si ça ne suffisait pas, de son autre main, julien rentra dans la chemisette de Julia et fit sortir le sein gauche de ce qui, jusque là lui servait de rempart. Cette dernière action fit perdre à Julia tous ses moyens. Julien titillait le bout de son sein avec la même discipline qu’à l’étage plus bas.

Dans la tête de Julia, son corps était devenu comme un récipient, au fur et à mesure que le temps passait, c’était comme ci un fluide chaud, doux et brûlant montait. Son souhait c’était d’arriver jusqu’au débordement même si elle devait en perdre le souffle.

De temps en temps Julien face à cette danse et ces vagues qu’opérait le corps et le ventre de julia, gratifiai ce dernier de doux baiser et attardait sa langue sur les tétons de notre sulfureuse Julia.

Julia, ne savait plus où se donner la tête, tout son corps dansait, jubilait à l’image d’un coq qu’on venait d’égorger mais qui avait du mal à mourir.

Au bord de l’assouvissement, ses yeux étaient à semi-ouverts. Prenant conscience que la posture dans laquelle elle était, pouvait faire honte à un singe et, ne voulant surtout pas que Julien ne se doute de quelque chose pour s’arrêter en si bon chemin, elle couvrit son visage de ses mains.

Peu de temps après, elle donna son dernier souffle.

Elle en avait eu pour son compte.

La danse cessa.

Les vagues cessèrent.

A la place des larmes d’un plaisir comblé, d’une femme assouvie  prirent place sur son visage.

Julien le gratifia d’un dernier baisé sur les lèvres puis….




 tout devint flou….








-Julien: Allo! Miss Julia? Ça va?
**Julia ouvrit les yeux, en face d’elle Julien accroupi. Elle se leva aussitôt furieuse, toute en sueur, le visage rempli de regret et de honte et cria: “Ne me touchez pas


                         A suivre…

mardi 18 octobre 2016

La malheureuse héritière ( Part VII - étape II )



Bonjour chers lecteurs et lectrices.


Recevez la suite…



*Crédo la rejoignit et se saisit de sa main
- Julia : Lâche-moi ! Tu sais tout ce que j’endure mais c’est comme si tu t’en moquais
-Crédo : Ne dis pas ça ! Que veux tu que je fasse ? Me résigner à te laisser partir sans rien faire ?
Tu es bien décidé à retourner au Gabon et moi Lomé sans toi…

*A ses mots, Julia se mit à rire
-Crédo : (l’air surpris) Pourquoi tu ris ?
-Julia : Le visage de chien battu que tu fais

*Là Julia s’assit sur la dernière marche de l’escalier, Crédo la suivit en se mettant à coté d’elle
-Julia : Désole, je me suis emporté pour rien
-Crédo : Non ! C’est moi qui suis désolé et c’est vrai, je suis égoïste. Comprends moi, ce n’est pas que ton histoire m’est égale mais je demande à la vivre avec toi
-Julia : Le truc, c’est que t’es un blanc
-Crédo : Et alors ? C’est pourquoi tu ne peux pas m’aimer ? Espèce de raciste
-Julia : Rire ! Idiot, je ne parle pas de ça
Mais bon ! Parlons d’autre chose. Merci pour tout ça et je…


*A ce moment, un employé de l’hôtel vint vers eux
-Employé : Bonsoir M. Flamboyant, désolé mais le règlement de l’hôtel vous interdit de  rester là ?
-Crédo : Oui ! Nous sommes entrain de partir
-Employé : Merci pour votre compréhension et bonne soirée


*Puis il prit congé d’eux
Crédo se leva et tendit la main à Julia toujours assise
-Crédo : Allez ! Miss Julia je vous raccompagne à votre chambre


*Julia debout exclama
-Non ! La soirée ne fait que commencer .J’ai entendu dire qu’il y a un club ici
-Crédo : Oui ! Mais…
-Julia : Hm ! Toi tu as une idée derrière la tête
-Crédo : Suis-moi, je vais te montrer quelque chose sur le toit


*Dans l’ascenseur
-Crédo : Si je bloquais l’ascenseur pour passer le temps avec toi ?
-Julia : C’est une idée mais je ne suis pas partante et puis je ne vois pas l’originalité


*Crédo, un peu refroidit par la réponse de Julia, appuya sur le bouton Bas
-Julia : Quoi ? Nous ne montons plus ?
-Crédo : Non ! Allons au club
-Julia : Rire ! Pauvre Crédo


*Julia s’approcha de lui et le gratifia d’une bise sur la joue avec ces mots à son oreille «  Merci pour tout »
Crédo n’eut pas le temps de digérer la bise qu’il fut tiré en dehors de l’ascenseur
-Julia : Allez ! Nous y sommes


*Dans le club, Julia se défoula comme pas possible .Elle bougeait dans tous les sens et se laissait coller par qui le voulait bien. Elle ne rendait bien évidemment indifférent personne.
Crédo de son côté s’assit au comptoir du bar dans ses mains un verre de whisky, la regardant au loin
Après une longue série de danse, Julia le rejoignit et bu d’un trait le verre qu’il avait bien évidemment du mal à terminer.
-Julia : Viens danser avec moi
-Crédo : Non ! Je me sens pas très en forme


*Julia, ne le pria pas deux fois et retourna sur la pistez de danse. Cette fois un groupe de garçons l’entourèrent et elle de leur montrer qu’elle était capable de beaucoup


*Depuis le comptoir, Crédo découvrait les talents  cachés de Julia. Elle était non seulement bonne danseuse mais aussi une grande allumeuse
Crédo, n’en pouvant plus de les voir se coller à Julia prit d’un train son deuxième verre et sortit du club


*Quelques minutes plus tard, il fut rejoint par Julia. Dans ses mains une bouteille de vin et deux verres. Crédo était assis par terre dans le couloir, la tête entre ses jambes.
-Julia : Tu fais pitié, assis comme ça. 


* Crédo bien qu’étant surpris de la voir de si tôt ne répondit pas, elle s’assit donc à ses cotés
-Julia : Mon pauvre Crédo, je me demande ce que j’ai bien pu faire pour gagner ton cœur
-Crédo : Moques toi !
-Julia : Qui aurait pu penser que le grand M. Flamboyant serait réduit à cela et tout ça par ma faute. OH ! Je suis coupable (rire)


*Crédo se leva et dit : Allez, je te raccompagne à ta chambre
-Julia : Quoi ? Tu ne veux pas finir cette bouteille avec moi ?
-Crédo : On y va !
-Julia : Allez ! Fais plaisir à ta chérie


*là, elle se leva, arriva à sa hauteur et lui colla un baisé sur les lèvres. Juste au moment où Crédo voulut répondre, elle rentra dans l’ascenseur
-Julia : Alors tu viens ?


*Dans l’ascenseur
-Crédo : T’es une allumeuse toi !
-Julia: Tu ne le savais pas ?
-Crédo : Rire
-Julia : Dis moi, pourquoi tu n’es pas venu me débarrasser de ces hommes ?
-Crédo : C’est la raison pour laquelle tu te frottais à eux ?
-Julia : Rire…Tu m’étonneras toujours


*Là on entendit un CLING
-Julia : Nous sommes arrives ?
-Crédo : Oui !
Ils faisaient un noir glacial  sur le toit et on n’arrivait à peine à distinguer la silhouette de celui qui se tenait devant soi. Le brouillard régnait en maître
-Eum, tu m’as emmené ici pour mourir de froid ? Je rentre

*Julia monta dans l’ascenseur et s’apprêtait à descendre quand Crédo alla fermer un petit interrupteur planté discrètement dans un coin du mur donnant accès à l’ascenseur
Depuis l’ascenseur, Julia était étonné face à ce qui se dessinait devant elle
-Crédo : Alors on l’ouvre ce vin ?


*elle sortit de l’ascenseur et revint au niveau de Crédo
Devant ses yeux s’opérait la magie du toit  d’El Rosa. Des milliers de guirlandes de toutes les couleurs prirent la place aux ténèbres. C’était un spectacle magnifique. Le parterre était couvert de gazon artificiel. C’était tout simple mais très joli, un bout de paradis.
-Crédo : Alors t’en dis quoi ?
-Julia : Je retire mes mots, même s’il fait toujours aussi froid


*Crédo prit la bouteille et l’ouvrit, il remplit les deux verres et en tendit un à Julia
-Crédo : A nous !
-Julia : Rire…A nous !
-Julia : Crédo, eum…
-Crédo : Quand tu commences comme cela, c’est pour encore t’excuser. Stp j’ai eu ma dose de désolé pour la soirée et puis ne t’inquiètes de rien, j’ai bien trop de mal à t’en vouloir
-Julia : Oh !! N’en fais pas tout un plat non plus hein
-Crédo : Et voilà, tu recommences…


*Il n’avait pas eu le temps de terminer sa phrase qu’il reçut un deuxième baisé sur la bouche
-Julia : Voila, je te préfère ainsi, muet (Rire)


*Elle le quitta et alla se mettre au bord du toit
L’hôtel de 23 étages se situait en haut du pic. Ce qui était intéressant, c’est que de haut en bas il était illuminé. L’on pouvait voir le bas depuis le toit et ceci malgré le brouillard.



**Crédo la rejoignit et la prit par la taille
-Julia : Tu comptes faire quoi ?
-Crédo : Te pousser en bas pour te faire payer tout ce que tu me fais subir jusqu’à maintenant
-Julia : Vas-y donc !
-Crédo : Je préfère faire ceci


*Il la retourna d’un coup et lui donna un baiser chaud, la profondeur du baisé en disait long
-Julia : Depuis tout le temps que tu rêvais de faire cela…Au moins tu sais bien faire quelque chose



**Et il reprit comme si en l’espace de quelques secondes il avait mis une pause
-Crédo : Je me trompe ou t’es entrain de trembler ?
-Julia : Oh ! Ne t’imagines pas des choses, avec tout ce brouillard c’est normal


*Ils se couchèrent, le dos au sol et admirèrent les étoiles
-Julia : Tu connais le nom des étoiles ?
-Crédo : Eum…Franchement non
-Julia : Je pensais qu’on vous apprenait tout ça ?
-Crédo : Je n’étais pas trop intéressé
-Julia : Pour une fois encore, tu ne me sers à rien
-Crédo : Demain, j’ai prévu une série de choses…j’espère que tu ne vas pas me poser un lapin
-Julia : Et pour cette nuit ? C’est fini ? Il n’ ya plus rien de prévu ?
-Crédo : Eum…Je...


*Julia, lui mis son index à la bouche
-Julia : Shut ! Moi j’ai prévu quelque chose


*Elle se leva
-Julia : Allez, suis moi puisque tu tiens à me raccompagner à ma chambre



**Arrivée à la porte de la chambre de Julia
-Crédo : Bon ! Il ne me reste plus qu’à te dire bonne nuit
-Julia : Joues pas à l’idiot et amènes toi, on va bien voir de quoi tu es capable
-Crédo : Ah ! De beaucoup



**Elle le tira par le col et ferma derrière lui la porte



                                                                                        






 Prochainement 


Le matin, Crédo se réveilla seul dans la chambre de Julia. Où était-elle donc partie? 
Dans sa chambre, il n' y avait plus ses affaires ...Alors Crédo se mit à réfléchir: " Suis-je un si mauvais coup que ça? Au point qu'elle quitte l’hôtel de si bon matin et ce sans mot dire?"

                                           A mardi pour la suite...