mardi 29 mars 2016

Terrible Amour (5ème partie)

Cela faisait trois moi que Guy et moi sortions ensemble et nous vivions sous le même toit.Vous me direz que c’était trop rapide mais bon je le voulais pour moi toute seule.Ma voisine vivant mal le décès de Guillaume(frère jumeau de Guy) a préféré retourner au village.
Tout se passait très bien entre nous. C'était un véritable conte de fée jusqu'au jour où Guy a commencé à se réveiller très tard dans la nuit par des cauchemars.Cauchemars qu'il n'avait pas le temps de me raconter puis qu’à peine il me réveillait avec le même cri "guillaume" qu'il sautait sur moi pour me faire l'Amour.
Au début je prenais cela très bien,je me disais que cela le réconfortait et puis il le faisait si bien.Mais peu après cette situation commença à m'intriguer. Juste après qu'il se réveillait de son cauchemar et était sur moi,j'avais l'impression d'être avec deux personnes en même temps.
Ce n'était pas normal cette sensation mais j'aimais bien.j'étais comblée.Au fond de moi c'était comme si une grosse bombe explosait et cela créait une certaine fusion entre nous.Cette fusion me faisait perdre la tête,je restais accrocher à lui tel un métal à de l'aimant jusqu'à ce que je me reprenne.
J'avoue, mes journées se passaient extraordinairement bien après ces nuits torrides,du moins jusqu'à ce jour là...
  Au Boulot
-Tina: Depuis quelques temps tu ne me racontes plus rien et tu es tout le temps en sourire et toute rayonnante
-Va travailler et arrête de dire du n'importe quoi.
-Ah! Non. Je ne bougerai pas tant que tu ne m'auras pas raconté
-Okay,alors version courte de l'histoire.Je passe de bons moments avec Guy.Quand je le quitte,je rêve de le retrouver.C'est fou mais c'est comme ça.Et puis avec lui...ohh faire l'amour c'est une histoire de degré.Tantôt c'est un,tantôt c'est deux.Que ce soit le un ou le deux,les deux degrés sont sans pareils.Mais aucun degré n'égale l'autre.Ce qui est fou,c'est que la deux vient en pleine nuit sans crier garde comme un cauchemar et il me foudroie en plein dedans...
- allô! Karolina,descend sur terre.C'est ce que tu appelles version courte?Je n'ai rien compris à ton charabia de degré
-désolé,je me suis trop emporté.C'est l'émotion!Tina,tu sais quoi? Il me fait l'amour comme tu ne peux l'imaginer...
-Juron suivi de rire. Je t'arrêtes hein!.Tu fais trop l'éloge de ton Guy.Jacob lui,c'est un extra.
*Ces propos de Tina m'enerverent et je lui lancai
-Arrêtes de vanter ce qui ne doit pas l'être.N'oublie pas que je suis déjà sorti avec Jacob et je sais ce qu'il en ait.
-Karolina...
*Puis elle prit congé de moi
Il était déjà midi et sans m'attendre,Tina descendit.De mon côté ayant beaucoup de dossiers à traiter je ne voulu pas descendre manger oubliant au passage que Guy m'attendrait à déjeuner.
*Dans le Hall
-Guy: salut Tina! Où est passée Karolina?
-Tina: J'en sais rien!
*Je ne sais ce qui passa par la tête de Guy,mais il invita Tina à déjeuner.Cette dernière pour se venger des propos que j'avais tenu contre son petit ami accepta.
Quand je descendis 30min après,Guy n'était plus là.J'allai chercher Tina au maquis où nous avons l'habitude de déjeuner.Je ne la trouva pas.Ils avaient tous deux éteints leur téléphone et pour m'inquiéter de plus,ils ne vinrent pas au boulot l'après-midi.
 Commençant à craindre le pire pour Tina,j'appelai son appartement. Bien entendu elle ne répondit pas du coup j'appelai la concierge qui m'informa qu'elle était rentrée.Cette information m'apaisa.Je compris que je l'avais vraiment vexé.Quant à Guy,je ne m'en souciait pas trop puisqu'il était libre l'après-midi.
L'après-midi me parut tellement long.Avant 17h30 j'étais prête pour le départ.J'étais trop pressée d'aller voir Tina afin de m'excuser.
Les marches d'escalier menant à l'appartement de Tina me parurent interminable,elle était au dernier étage.Quand finalement j'eus atteind sa porte,je sonnai plusieurs fois sans réponse.
Je savais tout de même qu'elle était là. La concierge me l'avait confirmée avant que je ne prenne les marches.
j'aurais bien voulu que mon énième tentative comme tous les autres,se soit soldé par un échec et rentrer chez moi.
Hélas la porte s'ouvrit et devant moi j'avais un homme qui avait à la taille la serviette de Tina que je reconnus aussitôt.
Je m'ecroulai au bas de la porte à la vue de cet homme.
Cet homme c'était mon Guy...

                     À suivre

mardi 22 mars 2016

Terrible Amour (4ème partie)

Permettez que je place quelques mots avant la suite de l'histoire.
Merci pour vos apports, commentaires et critiques. J’aimerais toutefois réagir par rapport au caractère simplet de ma plume que la plupart des critiques ont soulevé. A ces critiques je réitère ma promesse de m'améliorer sans pour autant leur promettre un miracle.
Je n’écris pas juste pour  l'élite minoritaire. Mon but c'est que même le petit  de CP puisse me comprendre et se retrouver dans un autre univers sans trop de problèmes. Je vois comment les fidèles à un moment paraissent ennuyer devant l'homélie en français "non facile" de l'archevêque, du curé ou encore de tout prêtre qui veut bien jouer la fine bouche. Je vois aussi comment les fidèles sont emballés quand ces derniers s'y prennent de la plus simple des manières. La preuve la  plus flagrante, nous la retrouvons dans les "petites églises" de notre temps, si je peux me permettre de les appeler ainsi. Les pasteurs, pour se faire comprendre n'y vont pas par quatre chemins et ils ont bien du succès. Non pas que je suis contre cet aspect de la chose ou que j'essaie de défendre mes écrits contre vents et marées. Je voudrais seulement faire comprendre ma vision.

Recevez ici la suite...

Après quelques secondes, les rires cessèrent. Ma voisine se mit à pleurer, le bel homme fantôme s'approcha d'elle pour la consoler.
À ce moment, il sonnait déjà 8h et quelques. Le père curé, s’inquiétant de mon absence au rendez-vous vint s'enquérir de mes nouvelles.
Ma voisine se mit à parler
-Miss KArolina, le jeune homme que voici n'est pas un fantôme...C'est mon neveux. Lui et celui qui est sûr le "faire part" sont des frères jumeaux. Guy et Guillaume. Guillaume est malheureusement mort suite à un tragique accident.
Et, au père curé de dire
-Tout se comprend maintenant
-Le bel homme: le jour  où on s'est croisé au portail, je venais rendre visite à ma tante, mais quand je vous ai vu...
En fait comme je vous l'ai dit, je travaille à la caisse .Depuis que je suis à ce poste, je vous vois souvent passer. Mais jamais, je n'ai eu ni le temps ni le courage de vous aborder. En vous voyant sortir de la maison le jour là, je me suis dit que c'était le bon moment. Je n'ai malheureusement pas eu la chance de bien vous parler, un pressentiment me traversa l'esprit et me cloua le bec aussitôt. Cela devait venir de ce lien qui lie les jumeaux. Mon frère, c’était le collègue que je devais voir quand nous nous sommes séparés le jour là...Mais hélas...
*Je me sentis tellement honteuse pour tout ce que j'avais fait et pensé jusque là.
Mon bel homme ou plutôt Guy me redressa et me ramena contre lui en me serrant fort.
*Le lundi au boulot
-Salut Tina, alors le weekend?
-C'était formidable, désolé je n’ai même pas eu le temps de penser à toi...Jacob c'est un amour.
-Je vois, pour cela tu oublies ta meilleure amie...Si j'étais morte?
-Oh! Karolina, on ne rigole pas avec ces genres de choses.
-Okay..Mais ce n’est pas gentille...tu m'amènes à une fête et puis tu me laisses dans les bras d'un inconnu masqué
-Tu étais plutôt consentante et puis c'est toi qui es partie sans me prévenir.
-Hmm..Tina, tu veux toujours avoir raison
-Ne dis pas ça! Mais dis pourquoi t'es si contente? Le prince du bal t’a apparemment bien charmé
-Si tu savais? Mais je te raconterai après, le boulot m'appelle.
-Tu me raconteras tout dans les moindres détails, sinon ...tu me connais, je ne vais pas te lâcher.
-T'inquiètes
*Avant que je ne la quitte ,elle m'interpella et ceci avec l'air de celle qui allait m'annoncer la nouvelle du siècle
-Au fait, karolina...ton.bel homme, il est peut être en vie parce que tiens toi bien…il est jumeau
*Pour ne pas satisfaire son ego de rapporteuse hors paires, je lui répondis tout sec
-Oui, je sais.
*Entre nous ,j'ai bien aimé laisser Tina toute surprise. Elle veut toujours être celle qui détient les meilleurs ragots (Rire)
                                                                                   À suivre


mardi 15 mars 2016

Terrible Amour( 3ème partie)


Je venais de coucher avec un mort mais je me sentais tellement bien. Jamais on ne m'avait fait l'amour ainsi. Tous mes désirs les plus obscurs étaient comblés. Mon ego de femme était plus que satisfait.
C'était comme s'il lisait dans mes pensées, et je peux vous l'assurer j'ai mis plus d'une minute à me reprendre.
Quand je me tournai vers lui, il me sourit comme à son habitude. Le fait qu'il était peu bavard ne m'inquiétait pas beaucoup puisque je pensais être avec un mort. En fait je ne m'accordais pas le temps de penser à cela encore moins de ce qui adviendrait de ma personne dans les heures à venir. Je préférais jouir du moment présent qui était plus qu'extraordinaire. J’étais une femme comblée.
Puis vint le moment où il me posa la question qui me sortit direct de mon extase
-Il est très tard, veux-tu rentrer avec moi ou veux-tu rester?
Pourquoi me posa t-il cette question?
C'est là que toutes mes superstitions africaines me revinrent. Comment pouvait-il me poser cette question alors que nous sommes chez lui? Que faire? Que répondre?
Je quittai le lit, saisi mes affaires. Je m'habillai rapidement tout en récitant le chapelet.
Pendant que je m'habillais, il était resté dans le lit et me voyait m'habiller avec un regard suspicieux tout en gardant son sourire. Je réussis à sortir de la maison sans problème. Je ne me demandai pas le pourquoi il n'avait pas réagi car je me connaissais, s’il avait essayé quoique ce soit j’aurais perdu connaissance tellement j’avais peur.
Dehors, je dus courir dans le noir pendant au moins cinq minutes pour atteindre la grande route. Là, je pris un zed qui me taxa très bien. Je descendis à l'église, ma maison n'étant pas loin de là. J’avais très peur de rentrer et je redoutais ce que les prochaines heures me réservaient.
Il sonnait 5h30 sur la montre accrochée au dessus de la porte interne de la sacristie. Quand j'entrai je vis le père curé et je tombai au pied de ce dernier. Après m'avoir calmé, il me demanda ce que j'avais. Je lui racontai ma mésaventure. Il pria avec moi, m’aspergea d'eau bénite et me demanda d'aller me laver pour après revenir le voir après la messe de 6h00.
Les conseils du père curé me calmèrent beaucoup. C’était un père très généreux, il paya le zedman qui m’avait escorté puisque j’avais oublié mon sac.
C'était déjà dimanche. Rentrée chez moi, je fis ce que le père curé m'avait conseillé. C'est au moment où je voulus ouvrir le portail pour retourner voir le père cure que, je me retrouvai nez à nez, une fois encore avec celui qui était devenu un problème pour moi. Sur le coup, ma bible tomba de ma mains, j’émis un grand cri et alla frapper la porte de ma voisine.
Cette dernière m'ouvrit
- Qu'y a-t-il miss Karolina?
- Un fantôme, un fantôme
- Quel fantôme?
A ce moment, le bel homme fantôme était déjà dans la cour mais il me semblait que ma voisine ne le voyait pas
-Ne le voyez-vous pas?
-Miss Karolina, reprenez-vous! Il n'y a pas de fantôme ici
Je ne comprenais plus rien, ma voisine était-t-elle complice ?parce qu’elle semblait maintenant voir quelqu'un mais persistait à me dire qu'il n'y avait pas de fantôme.
Mes soupçons se révélèrent vite bien fondé. En effet je vis au bas de la porte de ma voisine, où je me trouvais toute écroulée, «un fait par" avec la photo de mon bel homme fantôme. Je me saisis du "faire part" et le montrai à ma voisine.
-Lui, sur le "faire part" le voici, en pointant un doigt en direction du bel homme fantôme.

Par ces mots, ma voisine et le bel homme fantôme se mirent à rire. Non, ils se moquèrent de moi .Je n'en revenais pas. Qu’avais-je fait à ma voisine pour mériter tout cela? M'en voulait-elle de n'avoir pas balayé? D'avoir crié? J'étais sûre d'une chose, s’en était fini pour moi. Des larmes commencèrent à couler le long de mon visage et comme j'en avais pris l'habitude je me mis à réciter le chapelet.

                                                            D'après Kévin Peter de SOUZA alias Brindille

J’espère que cela vous a plu.Vos avis, critiques sont importants. En attendant mardi prochain pour la suite, partagez donc avec vos proches, façon de voir ce qu'ils en pensent.  

mardi 8 mars 2016

Terrible amour (Titre Original)

Recevez ici la suite "d'un matin pas comme les autres"



Je me réveillai à l’hôpital et en pleur, ce qui obligea les médecins à me donner un calmant qui m’endormit. Quand je me réveillai pour la deuxième fois, Tina était à côté de moi et je me mis encore à pleurer mais cette fois moins fort, Tina me calma et m’annonça peu après que les funérailles étaient prévues pour la semaine prochaine.
-De toutes les façons je n’irai pas, je le connaissais à peine
-Hm quelqu’un que tu connaissais à peine et dont la mort te met dans un tel état ? C’était le coup de foudre…
-Oui, possible (pleur) Je me demande si je vais me remettre
-Bien sûr que tu vas te remettre et puis les médecins m’ont dit que tu pouvais rentrer cet après-midi. La Boss t’accorde une semaine de congé.
-Bien généreuse la Boss
-Dis plutôt qu’elle prend soin de son meilleur élément
A la maison, la semaine passa très vite, je me remis très vite de cette déception si je peux la nommer ainsi. La seule chose que je redoutais c’était quand je devais sortir, je me rappellerais surement de ma mystérieuse rencontre. J’avoue qu’au début, j’avais peur de rester seule à la maison, de plus ma voisine s’était absentée pour les funérailles d’un de ses neveux. Mais Tina comme une bonne amie m’appelait tout le temps et venait prendre de mes nouvelles quand elle sortait du boulot. Elle m’avait même proposé rester avec moi, mais j’eus la belle idée de refuser car supporter Tina pendant quelques heures me valait des médailles de la part des collègues mais l’avoir pour toute une nuit, je ne le pouvais et puis je voulais être seule pour mettre mes idées en place.
Puis je repris le boulot
-Salut Tina, alors dis-moi t’étais aux obsèques ?
- Non, désolé je n’y étais pas mais si tu me l’avais demandé…
-T’inquiète ça va, mais tu sais ?
-Non, raconte
-Ce que je trouve bizarre, c’est le fait qu’il s’est montré à moi.
-Peut être que derrière son poste, il est tombé sous ton charme…Bref toute façon il est déjà mort alors oublie ça
-t’as raison, bon je te laisse, je dois vite me remettre au travail
-Attend, nous sommes en fin d’année et le bal masqué annuel c’est pour bientôt, on va s’acheter nos déguisements quand ?
-J’ai vraiment pas la tête à ça
-Dans ce cas je te choisirai ton déguisement
-Tu fais comme tu veux, te connaissant je sais que rien ne t’arrête
Le samedi du bal masqué, peu avant le bal masqué, Tina frappe à ma porte
-T’es là Karolina ?
-Oui, entre c’est ouvert
-Regarde ce que j’ai pour toi « tantantantan » ton déguisement
-T’abandonnes jamais hein…quoi tu penses que je vais me déguiser en sorcière ? Et toi tu te déguises en quoi ?
-Jolie petite fée
-C’est ça ! Moi je ne vais nulle part
-Tu ne vas pas me faire ça !
-Bien sûr et je vais me gêner
-Cela m’a couté une fortune ce déguisement
-je te rembourserai
-Oh ! Non, c’est un cadeau. Bon que puis-je faire pour que tu viennes ?
Eum…Absolument rien
-C’est vraiment pas gentille hein, je me suis démener comme une folle et tu gâches tout comme ça ? Au revoir
-Allez ne me dis pas que t’es fâchée ?
-Je le suis
-Tu veux absolument que je t’accompagne ?
-OUI
-Alors je t’accompagne
-Youpi. T’es la meilleure Karolina
-Ne te réjouis pas trop, il y a une condition
-Laquelle
-C’est moi qui porte le déguisement de la jolie fée
-Hm… Méchante fille
-C’est à prendre ou à laisser
-Okay, t’as gagné
Le bal se déroulait dans le Hall, très bien spacieux .L’ambiance était des plus belles, la seule que j’arrivais à reconnaitre c’était Tina, tout le monde s’était tellement bien déguisé.
-Karolina, viens on va danser
-Laisse-moi terminer ma boisson
-T’en as déjà pris combien ?
-Je suis juste à mon cinquième verre
-Hm, Karolina va doucement
Et c’est là, un mec déguisé en sahélien s’approcha de moi
-M’accordez-vous cette danse ?
Et Tina de répondre à ma place en me poussant vers l’homme en question
-Bien sûr qu’elle vous l’accorde
Sous l’effet de l’alcool, je pris très vite gout à la danse et même que nous arrivâmes aux flirts, je perdis dans la foulée Tina de vue
De flirt en flirt, le mec me proposa l’inattendu
-ça te dit d’aller chez moi ?
Et moi voulant passer à autre chose et un peu sous le coup de l’alcool, je répondis par un « Pourquoi pas ?»
Chez lui, nous ne nous fumes pas priés avant de commencer les préliminaires
Saviez-vous qu’on pouvait se dessouler en l’espace d’une seconde ?
 Eh bien Oui, je me dessoulai, quand en plein milieu de ces exquis préliminaires, je me décidai à lui enlever son masque.
 Je me retrouvai nez à nez avec mon bel homme, j’étais entrain de flirter avec un fantôme .Je reculai de deux, trois, quatre pas en arrière en cassant les quelques vases et ornements qu’il y avait sur l’étagère, j’étais comme muette et tout ce que je pus dire :
-Toi ?...Toi ?
Et lui de me répondre
-Oui, moi
Et ceci avec le même sourire qu’à notre première rencontre
Je trébuchai et tombai par terre et lui de s’approcher. Quand il me toucha, je sentis une chaleur m’envahir, un sentiment de sécurité, de bonheur me saisirent et dès lors, je ne sais pour quelle raison mais j’oubliai ma peur, j’ignorai que j’étais avec « un mort » et me donnai à lui en l’embrassant.
                                                                    
                                                                               D'apres Kévin Peter de SOUZA alias brindille

La suite le mardi prochain, d'ici là donnez vos avis, commentaires et critiques.

mardi 1 mars 2016

Un matin pas comme les autres



Je m’appelle Karolina et je vais vous raconter une des histoires les plus incroyables que j’ai vécue.
L’histoire commence un matin, plus précisément un lundi matin particulièrement ensoleillé. Il faisait très beau comme d’habitude après une nuit de pluie. Je n’avais rien fait de particulier la veille, j’étais restée à la maison toute seule à classer certains dossiers que j’avais ramenés du boulot. Ce lundi, je ne sais la raison peut-être à cause de la pluie, je ne me suis pas vite réveillée, je n’avais même pas entendu mon réveil sonné. Il sonnait 6h45min quand je me suis levée. Au départ je n’avais pas vu la montre, du coup je tâtonnais un peu à l’image de celle qui avait tout le temps devant elle. Ce n’est que quand je levai la tête vers la montre que j’avais accroché dans ma salle de bain, que j’émis un grand cri tellement fort que ma voisine venu aussitôt frappé à ma porte pour savoir si tout allait bien. Elle trouva bizarre le fait que je n’avais pas jusqu’à cette heure balayer la cour, car j’étais celle qui était de semaine pour balayer, alors en plus de ce cri elle eut toutes les raisons de venir s’enquérir de mes nouvelles. Je m’excusai auprès d’elle en lui expliquant la situation dans laquelle je me trouvais. Elle comprit et se proposa de balayer à ma place et moi de la remercier en lui promettant que je me rattraperais.
J’étais dans une cour commune, comme on en trouve un peu partout au Togo avec la chance qu’on fût que deux à partager la maison, sans compter les deux locataires commerçants qui tenaient les deux boutiques au milieu desquelles était situé le portail principal de la maison. Ma voisine était un peu plus vieille que moi, elle vivait seule tout comme moi. Nous nous entendions plutôt bien même si nos rares conversations s’arrêtaient aux : «  comment ça va ? Bonne journée » il faut dire que c’était la première fois qu’elle et moi échangions d’une telle façon.
Quand ma voisine prit congé de moi, je couru dans la salle de bain. En quinze minutes j’étais déjà un peu prête, vous savez nous les femmes « se préparer c’est une longue histoire ».
Il était 7h20 min quand je sortis dans la cour, je n’avais même pas eu le temps de prendre mon petit déjeuner habituel, mon maquillage il était de travers et là j’ouvre le portail et je me retrouve nez à nez avec un monsieur.
Oh qu’il était bel homme, l’un des plus séduisants que j’avais rencontré jusqu’à maintenant .Il était plutôt bien habillé, ce qui rendait son charme encore plus envoutant. En un instant je me perdis dans les nuages mais je pu me ressaisir très tôt car j’étais en retard. J’eu donc pas le temps de l’admirer, j’émis un désolé vite et bien fait, passai à coté et me dirigeai vers le bord de la voie à la recherche d’un taxi. Ma maison se trouvant sur la grande rue « le boulevard du 13 janvier » les taxis allant au grand marché on en trouvait très vite.
Ainsi en quelques secondes j’étais dans le taxi qui était prêt à partir quand le bel homme que je venais de croiser, rentra dans la voiture en s’asseyant à mes cotes. A son entrée le chauffeur lui dit : « Désolé monsieur, la dame à louer la voiture », le bel homme ne répondit rien, il paraissait pratiquement indifférent par rapport à ce que le chauffeur venait de lui dire, ce qui m’amena à ne plus le voir comme un bel homme mais plutôt comme un homme mystérieux. Le chauffeur énervé par son indifférence s’apprêtait à quitter son volant pour venir le faire sortir, quand moi sentant les ennuis venir pour me faire mettre plus en retard, je dis au chauffeur sans trop penser qu’il était avec moi. A ces mots, le mystérieux homme se tourna vers moi et me gratifia d’un joli sourire, ce qui est fou c’est qu’en l’espace d’une seconde il m’avait fait oublié la matinée chaotique que je vivais. Mais je me repris aussitôt parce que c’était un peu embêtant de monter dans une voiture que j’ai loué et ceci sans rien dire et puis me faire le coup du beau sourire de l’année.
Durant tout le trajet on ne se parla pas, ce qui me mit vraiment mal à l’aise. Je devais descendre à la plage devant l’immeuble de la BOA ou je travaillais. Avant que je ne règle le chauffeur pour descendre de la voiture, le mystérieux homme était déjà dehors. Il m’attendait juste à l’entrée de l’immeuble.
J’avoue je commençais à avoir peur et j’étais sur le point d’alerter les agents de la sécurité qui n’étaient pas loin, quand le mystérieux homme s’approcha de moi et me fit encore le coup du sourire. Cette fois- ci il me désarma complètement, j’ai même failli faire tomber la pile de dossier que j’avais eu de la peine à ranger durant le weekend, et c’est à ce moment que je l’entendis parler pour la première fois :
-Attention, vos dossiers
-Oh ! Merci, cela m’aurait fait encore du travail
-Non, c’est à moi de vous remercier, vous avez payé mon frais de transport
-J’ai été bien obligé, vous travaillez ici ?
-excusez-moi pour mon comportement un peu maladroit, oui je travaille ici et je vous vois très souvent
-Maladroit, c’est peu dire (rire), je ne  vous ai jamais vu moi
-Normal, moi je suis à la caisse, mais aujourd’hui c’est mon jour de congé, je passe juste récupérer un truc chez un collègue
-Désolé, c’est un peu vrai, ce qu’on dit : « Nous qui sommes en haut, nous ignorons un peu ceux qui sont en bas »
-C’est un peu vrai
-Il est 7h40, vous n’êtes pas en retard ?
- Oui, je dois filer
-On se prend un déjeuner à midi ? Enfin pour me racheter de ma mauvaise conduite de toute à l’heure
-Hm !! Okay ça me va, on se voit ici à l’entrée, j’aimerais en savoir plus sur ce que vous faisiez devant mon portail ce matin
Je le quittai et m’avançai vers l’entrée de l’immeuble et c’est là je me rendis compte que je ne connaissais pas son nom mais quand je me retournai, il n’était plus là. Bien que je fusse en retard et que j’allais me faire réprimander par mon boss, je ne m’en souciais maintenant que très peu. Avoir parlé avec ce bel homme avait tout changé dans ma tête, j’étais tout simplement joyeuse.
Pour la première fois avant de prendre l’ascenseur je jetai un coup d’œil à la caisse, chose que je n’avais plus faite depuis je crois les premiers jours où j’ai commencé à travailler à la BOA. En jetant le coup d’œil je remarquai une demoiselle en pleur, ce que je trouvai bizarre en de si bon matin. Je ne m’attardai pas sur elle, étant moi-même en retard je supposai qu’elle avait eu des remontrances pour raison de retard. Les boss ici ça ne rigolent pas.
Le bel homme m’avait peut être porté chance parce qu’en montant au 5eme étage  je où travaillais, mon boss n’était pas encore arrivé, ce qui n’était pas de son habitude.
A peine avais-je eu le temps de déposer mon sac et ma pile de dossier, que ma collègue et meilleure amie, Tina qui était à l’autre bout de l’étage venue m’harcelé de questions : « qu’est ce qui t’est arrivé ? Pourquoi tu ne décrochais pas à mes appels ? ». Par ses questions, je constatai que j’avais laissé mon portable en charge à la maison.
Du reste je me mis à raconter à Tina tout ce qui s’était passé et elle comme à son habitude, grande émotive, elle se mit à verser des larmes.et moi de lui dire
-Tina arrêtes avec ça, tu sais quoi on va déjeuner ce midi
-Pourquoi ça m’arrive jamais ?
-Tina et Jacob ?
-Jacob, tu sais bien que je l’ai rencontré sur internet, ce n’est pas pareil
-L’important c’est que vous êtes heureux ensemble et puis tu te fais trop d’idées
-J’aurais bien voulu que tu m’accompagnes chez la couturière à la pause
-Je peux annuler si tu veux
-Hm, Karolina, faut pas mentir, toi raté ton déjeuner d’amour
- N’exagère pas ce n’est qu’un déjeuner de quoi lui donner la chance de s’excuser pour sa mauvaise conduite
-Voilà le boss qui arrive
- Va on se retrouve à la pause
Boss : Karolina apportez moi un café, avez-vous déjà préparé les dossiers que je vous ai confiés le vendredi ?
-Bonjour madame, oui tout est prêt
Dans le bureau du boss, j’appris le pourquoi elle était en retard. Deux agents du bas qu’elle avait envoyé en mission avait péri dans un accident de voiture dans le courant de la nuit du dimanche.
-Appelle l’avocat pour qu’il puisse régler les détails avec la CNSS
- Entendu madame et bien désole
Puis je pris congé du boss, c’est à ce moment que je compris les larmes que versaient la demoiselle à la caisse ce matin. Je remerciai DIEU sur le coup car si ma matinée avait mal commencé ce n’en était plus le cas maintenant et je n’avais rien à envier à mon boss et à tout le personnel du bas qui étaient très attristés.

A l’heure de la pause Tina réglée comme une horloge me rejoignit
-Karolina, vite descends j’ai hâte de voir ton bel homme
-Toi vraiment, donnes moi le temps de terminer ceci
-Allez vite…
-C’est bon, on y va
Dans l’ascenseur
-Karolina, t’as appris la mauvaise nouvelle ?
- laquelle ?
- des agents du bas en mission sont morts dans un accident de voiture
-Ah oui, le boss m’en a parlé ce matin, c’est bien triste
- Les autres et moi, nous descendons nous recueillir devant leurs photos, viens donc avec nous
- Non je n’ai vraiment pas envie, ma journée a failli mal commencer, grâce à Dieu j’ai rencontré ce bel homme et je ne veux pour rien au monde le rater
-Allez, Karolina juste quelques secondes, c’est après tout des collègues même s’ils étaient en bas et puis qui sait peut être que ton mystérieux bel homme sera là. Dis, il s’appelle comment ?
-eum, je compte lui demander tout à l’heure.
Arrivée au rez-de-chaussée, Tina comme une entêtée me tira vers les photos exposées.
Je n’aurais jamais imaginé que ce matin qui avait commencé d’un air si bizarre mais en même temps rempli d’espoir allait me surprendre si affreusement. C’est donc avec effroi que je constatai que l’une des photos exposées était celle de mon bel homme, celui-là même avec qui j’avais rendez-vous à midi.
 A ce moment je commençai à avoir de la peine à respirer mais j’eu la force d’aller jusqu’à la sortie de l’immeuble avec espoir de trouver mon bel homme, je regardai à gauche puis à droite et ne vis personne. Mon dernier espoir venait de disparaitre. De grosses larmes se mirent à couler le long de mon visage. Qu’étais-je en train de vivre ?
Avant que je ne m’écroule et perde conscience, Tina me rejoignit et je pus lui dire ces quelques mots : «  Mon bel homme… il s’appelle Guy »
                                     D’après Kévin Peter de SOUZA alias brindille « un matin pas comme les autres »