mardi 28 juin 2016

La malheureuse héritière ( Part VI )



Bonjour chers lecteurs et lectrices.


Savons nous a quel point les parents souffrent quand ils apprennent l’échec de leur enfants ?
Certains me diront Oui d’autres Non…
Voici donc ce sur quoi porte mon  coup de cœur de la semaine.
 Il y a quelques jours de cela, je venais de finir mon Ayimolou chez une bonne revendeuse située juste à l’entrée du campus sud (entrée menant vers Adewui.)
J’allais monter sur ma moto quand mes oreilles, peut être un peu trop curieux tombèrent sur une discussion entre un professeur d’université et le teneur d’une librairie par terre.
Il racontait sa petite histoire malgré qu’on ne lui ait rien demandé, preuve qu’il soufrait vraiment de l’échec de son fils:


« Moi j’ai vécu mon enfance à Dapaong, j’ai fréquenté à Dapaong. Fils de paysans, je n’étais nanti de rien sinon que de faire un choix : Soit laisser l’école et m’adonner au métier de la terre ou m’efforcer et ceci à mes dépens de continuer mes études.
C’est triste mais il me fallait pendant les vacances,  pour trouver de quoi payer mes fournitures quitter le grand Nord pour atterrir dans une ferme à Tsévié. Là je passais toutes mes vacances à travailler. A La fin de ces deux mois de durs labeurs, je percevais entre 13000 et 15000f CFA.
De cette somme, je devais prendre le bus pour mon retour à Dapaong, de cette somme je devais acheter mes fournitures, de cette somme je devais épargner l’argent du bus pour mes vacances prochaines à Tsévié.
Faire le choix de continuer les études n’était pas chose aisée. Après l’obtention de mon BAC, je m’installai bien évidemment à Lomé pour continuer à l’Université du Bénin (Actuel Université de Lomé) .En ce temps là, j’avais loué avec trois autres  amis une pièce à Adewui. Cette pièce nous coûtait 4000f CFA par mois. Quand nous recevions les premières allocations de l’année, nous cotisions 9000f CFA chacun pour payer le loyer et ceci pour 9mois.
En ce temps là, l’allocation était de 21500f CFA et c’était dans cela, je devais payer le loyer, me nourrir, payer les documents et envoyer un peu de sous à ma mère. Bien que ce fût dur, j’ai réussi et j’enseigne aujourd’hui à l’université.
Je ne peux comprendre que mon fils qui n’a pas eu toutes ces difficultés échoue lamentablement au probatoire (Au Togo, il faut passer un examen national pour accéder à la classe de terminale).
Il a tout…Je lui donne 15000f CFA par mois comme argent de poche, il a des répétiteurs, il a une moto pour aller à l’école, il s’habille bien (en cravate) et avec tout ça, il échoue. En fait il aime trop faire le Show (Rire).Ce doit être pour cela qu’il a échoué
Pire, le lendemain après la proclamation, je le vois dans la rue entrain de jouer au football…Hmm…
Si c’est que c’était le BAC j’allais comprendre, si c’est que c’était à l’Université j’allais comprendre avec ces histoires de LMD, de UE…Mais probatoire…Hmm.
Savez-vous ce que je lui ai fait ?
Je l’ai emmené chez un maître maçon pour travailler. Ainsi, il verra comment la vie est dure et il saura toute la chance qu’il a.
Sa mère me crie dessus tout le temps, comme quoi ma punition est cruelle, mais entre nous, je n’y prête même pas attention»


Sur ces mots, il nous quitta…
Étudier c’est bien dur, mais quand on analyse un peu la souffrance de nos parents pour nous donner ce qu’il faut…
Mes frères, mes sœurs luttons, continuons de lutter et au nom de Jésus christ nous y arriverons.
On dit souvent des jeunes, qu’ils sont l’avenir de demain mais n’importe qui ne peut être « Avenir de demain », c’est un titre et comme le respect, cela se mérite.
Que faisons-nous pour mériter ce titre ? Pour voir la fierté dans les yeux de nos parents ? Ils ne nous demandent rien d’énorme, juste réussir .C’est le moins que nous puissions faire pour les remercier.
Que DIEU nous bénisse et nous aide à y parvenir. Amen


Recevez la suite…
A Kpalimé ils logèrent dans un somptueux Hôtel  construit sur le pic d’Agou, le : « El Rosa »
Comme ils arrivèrent aux alentours de 11h, Crédo fit faire à Julia une petite visite de l’hôtel puis ils passèrent directement à table

*Au Restaurant
-Crédo : Commet trouves-tu le cadre ?
-Julia : Merveilleux, c’est ma première fois ici
-Crédo : Mon père en est l’actionnaire majoritaire
-Julia : Hm ! Intéressant, donc tu dois avoir droit à des demi-tarifs
-Crédo : Non ! Je ne paie rien
-Julia : Ah ! Bon…
-Crédo : Je viens ici un samedi sur trois
-Julia : Et chaque fois avec une nouvelle fille…
-Crédo : Détrompes toi. Tu es la première fille que j’emmène ici.
-Julia : Hm ! Je te crois sur parole… Garçon ?

*Un serveur apparut aussitôt
-Le serveur : Oui ! Madame
-Julia : Non ! Mademoiselle. Connaissez-vous ce monsieur ?
-Le Serveur : Bien sûr ! C’est le fils de M. Flamboyant
-Julia : Okay ! Quand il vient ici, il fait quoi ?
-Le Serveur : Il passe beaucoup de temps au bord de la piscine, le reste du temps sur son balcon
-Julia : Il vient toujours seul ?

*A cette question, le serveur se tourna vers Crédo
-Crédo : Réponds lui, n’ait aucune crainte. C’est ma fiancée !
-Julia : Rire !! Il raconte n’importe quoi, je suis son chef au boulot
-Le Serveur : Je peux disposer, Mademoiselle ?
-Julia : Oui ! Mais avant réponds à ma question
-Le Serveur : Monsieur, pour les fois où il était là et que j’étais de service, je ne l’ai jamais vu accompagné sinon qu’aujourd’hui.
-Julia : Okay ! Vous pouvez disposer, merci
-Crédo : Alors satisfaite ?
-Julia : Hm ! Ça me prouve encore une fois que tu n’es pas un vrai mec. Tu ne pourras pas assurer
Rire
-Crédo : Je m’en vais me baigner, tu me suis ?
-Julia : Non ! Je n’ai pas très envie, je vais aller me reposer un peu en chambre
-Crédo : C’est comme tu veux. Je viens te chercher à 15h, nous allons descendre de la montagne
-Julia : Okay ! A plus

*Julia bénéficiait d’une chambre bien spacieuse avec balcon donnant vue sur la piscine de l’hôtel.
Aussitôt rentrée, elle prit un bon bain et se mit au lit.

**Dans l’après-midi, la sonnerie de sa chambre retentit
-Julia : Oui ! C’est qui ?
-Crédo : Le garçon de chambre
-Julia : Très drôle ! Tu me veux quoi ?
-Crédo : Il est l’heure !
-Julia : Il est l’heure pourquoi ?
-Crédo : Bah ! Je t’ai dit que je passerai te chercher pour descendre du pic
-Julia : Ah ! Oui, j’ai complètement oublié
-Crédo : Alors ?
- Julia : S’il te plait reportons ça sur demain, je ne suis pas d’attaque à descendre de ce pic à pied
-Crédo : C’est comme tu veux. Mais ouvres moi au moins pour que je puisse voir ton visage
-Julia : Non ! Te connaissant, tu vas tout faire pour que je t’accompagne
-Crédo : Bon…Bon, je m’en vais, je t’attendrai à 18h dans le hall. Il y a une soirée organisée par l’hôtel
-Julia : Okay ! A plus
Juste après, Julia se dit ceci : «  Mais ce petit blanc, il se croit tout permis hein ! Quand on veut inviter une dame la moindre des choses c’est de demander son accord. Lui il te dit de l’accompagner et ceci d’une façon naturelle comme si … comme si je devais être soumise à ses désirs, après tout je suis son chef. D’ailleurs je n’irai nulle part avec lui ce soir. Je vais lui apprendre à bien se comporter avec une dame »


*Du reste de l’après-midi, Julia ne put retrouver le sommeil, et elle accusa Crédo pour cela.
Elle passa le reste de l’après-midi sur le balcon, regardant les aller et retour des serveurs, les baigneurs dans la piscine parmi lesquels se trouvait bien entendu Crédo.
Avait-elle eu le temps de quitter le balcon que la sonnerie de sa chambre retentit
-Julia : Oh ! Crédo quoi encore ?
-Le garçon de chambre : Désolé madame, j’ai un colis pour vous


*Elle ouvrit aussitôt la porte
-Julia : Un coli pour moi ? De la part de qui ?
-Le garçon de chambre : De la part de M. Flamboyant ! Je vous la dépose où ?
-Julia : Ne vous dérangez pas !
Elle prit la robe des mains du garçon et lui remit une pièce de 500f
-Julia : Une robe pourquoi faire ?


*Elle se dirigea rapidement vers le téléphone de chambre  et appela la réception.
-Réception : Oui ! Madame que puis-je faire pour vous ?
- Julia : Passez-moi s’il vous plait M. Flamboyant
-Réception : Désolé ! Madame.  M. Flamboyant est parti en voyage depuis la semaine passée
-Julia : Comment ça ? Je me suis enregistrée avec lui ce matin à la réception
-Réception : Désolé ! Madame vous faites erreur
A ces mots, la communication coupa
-Julia : Allo ! Allo !
Elle réessaya en vain de rappeler. Elle prit son portable pour appeler Crédo mais il était inaccessible.
Elle courut au balcon, pour voir s’il était toujours à la piscine mais il n’y était plus.
Julia, confuse et inquiète de revivre un cauchemar, entreprit de chercher sa clé pour sortir de sa chambre mais elle ne la retrouva. Elle réessaya d’appeler la réception aussi en vain.
De là, elle tomba dans une grande peur…Elle se laissa tomber par terre et s’adossa au pied du lit

.
*Julia était enfermée dans sa chambre, sans moyen d’en sortir et sans moyen de communiquer.
-Julia : Qu’est ce qui m’arrive ? Que vais-je encore vivre ? Il est passé où Crédo...Oh !!

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Les bonnes manières voudraient que je m’excuse pour le mardi passé, je n’ai pas tenu parole et ceci pour une bonne raison. J’ai appris qu’un frère était tombé gravement malade…
Aujourd’hui, j’ai le cœur rempli de chagrin car le frère en question est parti. Il a rejoint le père et ceci très jeune, ce qui m’attriste davantage et me fait réfléchir.
Jeune, nous avons la tête remplie de rêves, et ne pas arriver à les réaliser avant le grand départ…
Mais, tout est grâce et quelque soit ce qui se passera, je sais en qui je crois et quelle est sa puissance.
Psaume121-1 à2 « Je lève les yeux vers les montagnes, d’où me viendra le secours ?...Le secours me vient de l’éternel lui qui a fait le ciel et la terre »
Nous sommes jeunes, oui et nous devons croquer la vie à pleine dent…Mais n’oublions pas de faire attention, d’être vigilent…Ce n’est pas tout ce qui est bon à croquer
Repose en paix Dominique…Dominico..Dominicoco*








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**Peu de temps après, le téléphone sonna, ce qui fit sursauter Julia
Elle tourna le regard vers le téléphone qui continuait de sonner puis décida de prendre l’appel.
Au moment où elle allait prendre l’appel. Le téléphone arrêta  de sonna. Du coup, Julia se laissa tomber dans le lit, dans sa chute, elle tomba sur la robe qu’on lui avait envoyé et senti un truc le piquer. Elle se leva donc pour voir
-Julia : Oh ! La maudite clé, elle était donc cachée là, sous la robe. Où avais-je ma tête ? (Rire)


*Julia prit la clé et entreprit de sortir de la chambre quand le téléphone sonna une seconde fois, elle courut prendre le téléphone.
-La réception : Mes excuses madame ! Je suis de l’équipe d’après-midi... Voulez-vous parlez de M. Crédo Flamboyant ?
-Julia : Oui ! Oui ! Passez le moi et sachez que je vais me plaindre devant lui. Vous m’aviez raccroché au nez
-Réception : Toutes mes excuses madame ! Notre ligne subissait un petit réglage d’où la raison de cette coupure momentanée de notre ligne téléphonique. Mais tout est rentré dans l’ordre
-Julia : Bon ! Passez-moi Crédo, il ne doit pas être loin de la piscine
-Réception : Un instant Madame !

*Quelques secondes après
-Crédo : Allo ! Julia d’amour
-Julia: Hey! Yovovi GbeGblin. Ne me cause pas de problèmes avec tes filles de l’hôtel. Elles vont commencer à me regarder bizarrement
-Crédo : Ne t’inquiètes pas, elle te voit déjà bizarrement ou tu n’as pas remarqué ?
-Julia : J t’ai appelé en vain sur ton portable mais ça répondait inaccessible
-Crédo : Ah ! Je l’ai éteint et mis en charge. Quoi, Je te manque à ce point ?
-Julia : Bon ! Bref… Oh ! Merde j’ai oublié le pourquoi  je t’appelle
-Crédo : (Rire) Quand je te disque tu m’aimes…T’as reçu la robe ?
- Julia : Tsiip … Ah ! Voilà, c’est pourquoi la robe ?
-Crédo : Pour la soirée dont je t’ai parlé à la porte
-Julia : Ah ! Désolé mais je n’irai nulle part avec toi
- Crédo : Et pourquoi ?
- Julia : Parce que tu ne sais pas comment inviter une dame

*Puis elle raccrocha
-Crédo : Allo ! Allo !
-Crédo : Dites –moi la ligne subit toujours des réglages
-Réception : Non ! Monsieur, laissez –moi la rappeler
-Crédo Non ! Ne vous dérangez pas, elle doit l’avoir fait exprès. Dites moi, Yovovi Gbegble ça veut dire quoi ?
-Réception : Vous voulez dire Yovovi GbeGblin ?
-Crédo : Oui ! C’est bien ça.
-Réception : Petit blanc gâté
-Crédo : Rire …merci
-Réception : De rien Monsieur (Rire)

*Crédo quitta la réception quand il revint quelques secondes plus tard
-Réception : Monsieur ! Que puis-je faire pou vous ?
-Crédo : Eum… Rien de professionnel. Je voudrais des conseils
-Réception : Oui ! Monsieur, je vous écoute.
-Crédo : Comment invitez une fille, bon façon romantique,  qu’elle se voit honoré, respecté...Bon enfin je ne sais pas…Vous voyez un peu là où je veux en venir ?
-Réception : Non ! Monsieur, je ne vous suis pas.
-Crédo : Bon okay ! Laissez tomber

*Crédo quitta la réception pour une seconde fois puis  y revint peu après
-Crédo : Commandez un bouquet de rose et de lys  et apportez le à la chambre de Miss Julia !
-Réception : On ajoute quoi comme mot ?
-Crédo : Je t’attends ans le Hall ce soir à 18h (Crédo)
-Réception : Que pensez- vous de ceci :
« A celle qui me rend ce weekend inoubliable
La soirée s’annonce formidable
Toi à mes cotés ce soir, elle ne me sera qu’agréable
Ceci reste un vœu, une prière que toi seule pourra exaucer » Crédo
-Crédo : Oui ! Excellent… Merci beaucoup

*Puis il quitta la réception

Voulez vous savoir si  Julia ira ou pas à cette soirée ? Voulez-vous savoir ce que réserve cette soirée à Julia comme à Crédo ? Et bien ne manquez pas la prochaine publication. On se retrouve mardi, d’ici là que Dieu nous garde.

                                                                                A Suivre…


mardi 14 juin 2016

La malheureuse héritière ( Part V )



Bonjour chers lecteurs et lectrices.

Petit à petit, nous nous acheminons vers le point 0. Cette histoire je l’ai commencé en 2014. De temps à autre je me donne des pauses en raison d’un manque de temps ou d’inspiration. Comprenez par là, que cela fait un moment que je n’ai pas écrit . J’espère en tout cas arriver à poursuivre, pour toujours la partager avec vous. Mais si d’aventure, il arrivait que je ne poursuive pas, il faudra bien malheureusement mettre une pause. Le temps de remettre la machine à écrire en marche pour le plus grand bonheur de nous tous.

Rouler dans une grosse caisse ne veut pas dire être à l'abri des soucis. On peut circuler en  Berline sans pour autant en être propriétaire. J'ai vu des gens me prendre pour un mec aisé juste parce que j'ai Haojue ( Moto). Comprenons que les apparences sont trompeuses. La vie ,elle est dure pour tout le monde mais il y en a qui continue d'avancer, de pousser, de se battre pour percer. Faisons tous autant pour faire évoluer notre pays, au lieu de nous apitoyer sur notre sort et de nous mettre à envier les autres, à mal parler d'eux.
Il y a une chanson  qu'on chante souvent à l'église :" Ame le Miassi...Ame Le Miassi...Eye Gne Yesus Kristo..." ( Nous avons une personne à appeler en cas de besoin, cette personne c'est jésus christ)
Continuons de nous battre et prions et nous y arriverons, In the name of Jesus

Recevez la suite…

*Peu de temps après dans le bureau de Julia
Crédo rentra sans frapper et vit Julia entrain de ranger ses affaires
-Crédo : Que fais-tu ?
Julia ne lui répondit pas et continua comme si aucune question ne lui avait été posée.
Alors Crédo s’approcha d’elle et la prit par les bras
-Crédo : Répond- moi Julia
-Julia : Jusqu’à preuve du contraire je suis ton boss et ici c’est mon bureau, so lâche moi les bras et retourne de l’autre côté du bureau avant que je m’énerve
Face à la rigueur qui se dessina dans la voix de Julia, Crédo la lâcha et sortit du bureau.

*Quelques secondes après, il refit son entrée
-Julia : C’est devenu une habitude pour toi de rentrer dans mon bureau sans frapper ?
-Crédo : Julia, que fais-tu ?
-Julia : Si c’est pour me poser cette question idiote que t’es renté sans frapper, tu peux ressortir
-Crédo : Pourquoi es-tu donc sur la défensive ?
-Julia : Je t’ai dit de ne pas me poser de questions idiotes
 A ces mots, elle tomba dans son fauteuil et se mit en pleur

Crédo, qui s’était assis, quitta sa chaise pour venir la consoler
-Crédo : Dis-moi, qu’est ce qui ne va pas ?

*De cette question, Julia perdit son calme et lui cria dessus

-Julia : Je t’ai dit de ne pas me poser ces questions idiotes.
Tu ne vas pas me dire que tu n’es pas au courant que je suis la risée de tout l’immeuble, que tout le monde ne fait que parler de moi, qu’on pense que je suis possédée, une attardée et que sais je encore ?
Puis, elle se calma et continua
Je sais que tu veux bien faire mais s’il te plait t’en fais trop. Et puis c’est un peu de ta faute tout ça, je ne voulais plus rentrer après les funérailles de ma mère mais tu m’as poussé et voilà ! Comme quoi, tu ne penses qu’à toi. Si tu m’aimes vraiment, sors d’ici et laisse moi arranger mes affaires, laisse moi à mon sort. De toutes les façons tu n’y comprends rien toi…T’es qu’un foutu blanc

*Bien choqué par les mots de Julia, Crédo sortit une seconde fois dudit bureau

Et là, il fit un truc de ouf…Il se mit à crier
-Crédo : Que les ragots qui circulent autour de Miss Julia cessent en cet instant même, où je me verrai dans l’obligation de veiller personnellement à ce que vous soyez demi de vos fonctions. Vous savez que j’en suis capable, vous savez qui je suis. Vous êtes là pour travailler et non pour raconter du n’importe quoi. J’ai parlé

Tous ceux qui étaient aux alentours ne perdirent pas un mot de ce que Crédo avait dit et ils le prirent tous au sérieux. Tout le monde le savait bien, Crédo c’était le fils du grand donateur de la boite et ne pouvait le prendre à la légère qui veut.

*Après ces mots, il ouvrit la porte du bureau de Julia et fit rentrer sa tête
-Crédo : Miss Julia, Je peux rentrer
-Julia : Rire ! Rentre et ferme vite la porte, les gens nous regarde
-Crédo : Qu’ils nous regardent ! Alors comment tu m’as trouvé ?
-Julia : Idiot comme toujours !
-Crédo : Je le prends pour un compliment
-Julia : C’était gentil de ta part, merci
-Crédo : Alors, tu veux vraiment partir ?
-Julia : Oui ! C’est décidé et tu n’y pourras rien
-Crédo : Là-dessus, je n’en doute pas
-Julia : Désolé pour tout à l’heure, tu n’y es pour rien dans toute cette histoire
-Crédo : Oh ! Oui, j’en suis pour beaucoup mais ne t’inquiètes pas, c’est déjà oublié.

*Puis il eut un moment de silence dans la pièce, puis…

-Julia : Je sens que tu veux me demander quelque chose
-Crédo : Oui… Je
-Julia : Ne te dérange pas, c’est non !
- Crédo : Laisse-moi au moins le temps de formuler…
-Julia : C’est non, on se connait
-Crédo : Allez, s’il te plait. Passe ce weekend avec moi à Kpalimé
-Julia : Toi, vraiment

*Julia se remit à ranger ses affaires quand Célia tapa à la porte du bureau
-Julia : Oui ! Entrez Miss Célia.
-Célia : Miss Julia, excusez moi de vous déranger
-Crédo : Tu n’es point excusée ma chère, tu es venue au mauvais moment.
-Julia : Rire! Célia, vous n’avez pas à vous excuser. Alors qu’y a-t-il ?
-Célia : J’ai une bonne nouvelle
-Julia : Laquelle ?
-Célia : Un jeune homme vient de répondre à l’annonce, il dit être d’ATIDEKAVE KOPE

*A cette annonce, Crédo jusque là pas très emballé par l’entrée subite de Célia dans le bureau, sursauta de sa chaise
-Crédo : Il est où ?
-Célia : Au téléphone
-Julia : Crédo, va lui parler. Mon téléphone a des problèmes, je ne peux recevoir l’appel ici.
-Crédo : A vos ordres chef ! Allez vite Célia, on y va.

*Crédo tout excité sort du bureau suivi de Célia, puis revint quelques secondes après
-Crédo : Je viens te prendre demain matin à 8h, sois prête (C’était un vendredi)
*Puis il referma la porte

**Le lendemain à 8h précise Crédo vint garer sa voiture devant le domicile de Julia
Crédo sonna
-Julia : C’est qui ?
-Crédo : Je suis là !
- Julia : Ce n’est pas vrai !
Elle lui ouvrit la porte…
-Crédo : Bien sûr que c’est vrai, tu n’es pas encore prête ?
-Julia : Je ne vais nulle part

*Crédo ne dit plus un mot et la suivit jusqu’au couloir donnant au salon
-Crédo : C’est pourquoi ces valises ?
-Julia : Ne joue pas à celui qui n’est au courant de rien
-Crédo : Tu es sérieuse ?
-Julia : Tu le vois bien. 

*Crédo se laissa tomber dans le seul  fauteuil qui meublait le couloir
Après un court instant
-Crédo : N’empêche, viens passer ce weekend avec moi en signe d’adieu
-Julia : Non !

*Julia laissa Crédo seul dans le couloir et alla prendre place au salon devant la télé

Quelques secondes plus tard, elle revint vers Crédo dans le couloir
-Julia : Tu as raison, faisons ce weekend d’adieu

Crédo sursauta du fauteuil et cria : « Yes »
-Crédo : Miss Julia, vous n’allez pas le regretter
Après 30 minutes, ils étaient tous deux dans la voiture en route pour Kpalimé.

                                                                                A suivre…

  Ce weekend sera-t-il inoubliable ? Ce weekend sera-t-il le dernier pour Julia au Togo ?
Que va-t-il bien se passer ? Que réserve Crédo à Julia ?
Ne ratez surtout pas la suite marquant la fin du chapitre : « La malheureuse héritière »

mardi 7 juin 2016

La malheureuse héritière ( Part IV )

Bonjour chers lecteurs et lectrices.

Nombreux sont ceux qui se plaignent tout le temps de la vie. Riche ou pauvre, aucune classe n’est épargnée. Mais combien sont ceux qui décident d’en finir ? Je ne sais pas ce qu’en disent les statistiques, toutefois je pense qu’il y en a très peu.
A dire vrai, nous avons plus peur de la mort (l’inconnu) que des peines de la vie courante. Il y a un proverbe en Ewé qui dit AGO Mayi Gnowou KlaLAN ? En d’autres termes  1 vaut mieux que 0. C'est mieux de manger un nourriture sans viande que de rester affamé.
La vie, elle n’arrêtera pas de nous faire chier, mais quoi de mieux que de lui rendre la pareille en nous battant. Rien ne coûte d’essayer ;)

Recevez la suite

*Toute l’équipe accourut aussitôt vers Julia après son cri
-Crédo : Qu’y a t-il encore ?
Julia tomba les genoux à terre, les fesses sur les mollets
-Julia : Je n’aurais pas dû revenir !
-Crédo : Que veux-tu dire ?
-Célia : Miss Julia qu’y a-t-il ?
-Julia : Je n’ai pas suivi les conseils de ma mère (des larmes coulaient le long de son visage).Depuis sa tombe, elle doit m’en vouloir comme pas possible. Quelle fille indigne je suis ? Quel sort m’ait-il réservé maintenant ?
-Crédo : Julia, calme toi et explique nous ce qui ne va pas. Il y a toujours solution à tout
-Julia : Ma mère, quelques jours avant mon départ pour le Togo, m’avait fait noter le nom d’un village, le nom de mon village paternel et m’a demandé…
- Célia : Excusez-moi, miss Julia ! Voulez vous dire que vous êtes de ce village ? si c’est le cas, c’est une bonne nouvelle pour nous
Les mots de Célia, enfoncèrent davantage Julia dans sa terreur, les larmes coulaient maintenant abondamment
-Crédo : Célia, veuillez nous laisser. Apprêtez-vous nous partons dans une minute
-Julia : Crédo que vais-je faire ?
-Crédo : Julia allez ! Reprends-toi
-Julia : Ma mère m’avait fortement recommandé de ne jamais mettre les pieds ici ! Je suis foutue
-Crédo : Julia, peut être que tu donnes trop d’importance à tout ça…
-Julia : Tu refuses donc toujours de croire, ta raison de blanc a besoin de quoi encore pour croire ?
C’est devant toi la vieille dame a disparu, devant toi que le fétiche s’est mis à étinceler ; que te faut-il de plus ?
*Là Crédo s’était agenouillé à ses cotés pour la réconforter
-Crédo : J’ai vu tout cela. Le plus important n’est pas si je crois ou pas. Tout cela nous montre que ce village est un site qu’il faut à tout prix protéger. N’est ce pas cela notre travail ? Du reste, tu ne crains rien tant que je suis là à tes cotés
-Julia : Tu as peut être raison, mais…
-Crédo : Il n’ y a pas de mais. Je ne sais pas comment l’expliquer mais je pense que le village a été déserté pour je ne sais quoi et parce que toi une fille dudit village, tu as foulé son sol, cela a réveillé le fétiche
-Julia : C’est donc ça ta théorie ! Et la vieille ?
-Crédo : Oublie cette vieille
-Julia : Et les pannes de voitures ? Et mes malaises de la dernière fois ?
-Crédo : Allez ! Viens, on rentre

* A ce moment, Célia vint les avertir que l’équipe était prête à partir


**Sur le chemin du retour, quand ils revinrent au niveau où ils avaient  laissé la voiture de Crédo
-L’agent : Vous tombez bien ! Je vais vous montrer quelque chose…
Comme je n’avais rien à faire, je décidai de voir plus prêt le problème de la voiture. Vous allez être étonné mais le carburateur n’a rien. J’ai également retrouvé cet oiseau mort, ce qui est bizarre, car je ne vois pas comment il a fait pour se retrouver là.
-Crédo : ça peut rouler maintenant ?
-L’agent : Oui ! Mais j’ai remarqué…
-Crédo : Il n’y a pas de mais qui tienne, prenez le volant et on y va !


*De retour à Lomé
Juste après leur retour, Crédo fit appel à l’agent et lui demanda de plus amples explications
-L’agent : J’ai eu de la peine à le croire. En fait quand j’ai résolu le problème, j’ai voulu renter à Lomé pour montrer cela à un mécanicien pour qu’il voit si mon diagnostique était juste. J’ai roulé une trentaine de minutes ne constatant plus aucun problème au niveau de la voiture, j’ai jugé bon de revenir sur mes pas et vous rejoindre mais à peine étais je arrivé au niveau où la voiture s’était arrêtée pour la dernière fois qu’elle s’éteignit  une énième fois. Je n’y ai rien compris mais quand j’ai voulu reprendre la route pour la ville  elle a reprit.
-Crédo : Hm ! Je vois, mais ne le répète à personne. Encore moins à Miss Julia, cette histoire risquerait de la troubler davantage
-L’agent : C’est entendu, M. Crédo

*Crédo lui tendit un billet de 10000f CFA et lui donna le reste de la journée

Après que l’agent le quitta, Crédo revint à sa voiture, s’assit à l’arrière de la voiture côté non chauffeur.
-Crédo: Qu'est ce qui peut être bien la cause de ces pannes sans...

Il ferma les yeux un court instant puis sursauta

-Crédo: Tout est clair! Crédo t'es un génie

Il se pencha vers le devant de la voiture côté non chauffeur. Sur le Air bag était posée l'amulette de Julia.
Il l'a prit dans sa main et se dit:
-Crédo: J'ai de la peine a y croire mais...Oui! c'est ce petit collier qui est la cause de tous ces désagréments.Le premier jour Julia l'avait à son cou raison pour laquelle elle l'avait ses malaises.
Aujourd'hui il était sur mon Air bag raison pour laquelle la voiture refusait d'avancer.
C'est fou mais j'ai comme l'impression que cette amulette voulait empêcher Julia d'attendre son village.Dans quelle histoire Julia s'est fourrée?

Puis il se dit:

 «  M. Flamboyant bienvenu en Afrique… J’ai de la peine à y croire mais dame Afrique est pleine de mystère. Le pire c’est que ma Julia en ait victime… Quel sort donc est réservé à Julia ? Que va-t-elle vivre ? Quoi qu'il en soit je ferai de mon possible pour la protéger. Parole d’un Flamboyant »


                                                                                A suivre...