Bonjour chers lecteurs et lectrices.
Petit à petit, nous nous acheminons vers le point 0. Cette
histoire je l’ai commencé en 2014. De temps à autre je me donne des pauses en
raison d’un manque de temps ou d’inspiration. Comprenez par là, que cela fait
un moment que je n’ai pas écrit . J’espère en tout cas arriver à poursuivre,
pour toujours la partager avec vous. Mais si d’aventure, il arrivait que je ne
poursuive pas, il faudra bien malheureusement mettre une pause. Le temps de
remettre la machine à écrire en marche pour le plus grand bonheur de nous tous.
Rouler dans une grosse caisse ne veut pas dire être à l'abri des soucis. On peut circuler en Berline sans pour autant en être propriétaire. J'ai vu des gens me prendre pour un mec aisé juste parce que j'ai Haojue ( Moto). Comprenons que les apparences sont trompeuses. La vie ,elle est dure pour tout le monde mais il y en a qui continue d'avancer, de pousser, de se battre pour percer. Faisons tous autant pour faire évoluer notre pays, au lieu de nous apitoyer sur notre sort et de nous mettre à envier les autres, à mal parler d'eux.
Il y a une chanson qu'on chante souvent à l'église :" Ame le Miassi...Ame Le Miassi...Eye Gne Yesus Kristo..." ( Nous avons une personne à appeler en cas de besoin, cette personne c'est jésus christ)
Continuons de nous battre et prions et nous y arriverons, In the name of Jesus
Recevez la suite…
*Peu de temps après dans le bureau de Julia
Crédo rentra sans frapper et vit Julia entrain de ranger ses
affaires
-Crédo : Que fais-tu ?
Julia ne lui répondit pas et continua comme si aucune
question ne lui avait été posée.
Alors Crédo s’approcha d’elle et la prit par les bras
-Crédo : Répond- moi Julia
-Julia : Jusqu’à preuve du contraire je suis ton boss
et ici c’est mon bureau, so lâche moi les bras et retourne de l’autre côté du
bureau avant que je m’énerve
Face à la rigueur qui se dessina dans la voix de Julia,
Crédo la lâcha et sortit du bureau.
*Quelques secondes après, il refit son entrée
-Julia : C’est devenu une habitude pour toi de rentrer
dans mon bureau sans frapper ?
-Crédo : Julia, que fais-tu ?
-Julia : Si c’est pour me poser cette question idiote
que t’es renté sans frapper, tu peux ressortir
-Crédo : Pourquoi es-tu donc sur la défensive ?
-Julia : Je t’ai dit de ne pas me poser de questions
idiotes
A ces mots, elle tomba dans son fauteuil et se mit en pleur
Crédo, qui s’était assis, quitta sa chaise pour venir la
consoler
-Crédo : Dis-moi, qu’est ce qui ne va pas ?
*De cette question, Julia perdit son calme et lui cria
dessus
-Julia : Je t’ai dit de ne pas me poser ces questions
idiotes.
Tu ne vas pas me dire que tu n’es pas au courant que je suis
la risée de tout l’immeuble, que tout le monde ne fait que parler de moi, qu’on
pense que je suis possédée, une attardée et que sais je encore ?
Puis, elle se calma et continua
Je sais que tu veux bien faire mais s’il te plait t’en fais
trop. Et puis c’est un peu de ta faute tout ça, je ne voulais plus rentrer
après les funérailles de ma mère mais tu m’as poussé et voilà ! Comme
quoi, tu ne penses qu’à toi. Si tu m’aimes vraiment, sors d’ici et laisse moi
arranger mes affaires, laisse moi à mon sort. De toutes les façons tu n’y
comprends rien toi…T’es qu’un foutu blanc
*Bien choqué par les mots de Julia, Crédo sortit une seconde
fois dudit bureau
Et là, il fit un truc de ouf…Il se mit à crier
-Crédo : Que les ragots qui circulent autour de Miss
Julia cessent en cet instant même, où je me verrai dans l’obligation de veiller
personnellement à ce que vous soyez demi de vos fonctions. Vous savez que j’en
suis capable, vous savez qui je suis. Vous êtes là pour travailler et non pour
raconter du n’importe quoi. J’ai parlé
Tous ceux qui étaient aux alentours ne perdirent pas un mot
de ce que Crédo avait dit et ils le prirent tous au sérieux. Tout le monde le
savait bien, Crédo c’était le fils du grand donateur de la boite et ne pouvait
le prendre à la légère qui veut.
*Après ces mots, il ouvrit la porte du bureau de Julia et fit
rentrer sa tête
-Crédo : Miss Julia, Je peux rentrer
-Julia : Rire ! Rentre et ferme vite la porte, les
gens nous regarde
-Crédo : Qu’ils nous regardent ! Alors comment tu
m’as trouvé ?
-Julia : Idiot comme toujours !
-Crédo : Je le prends pour un compliment
-Julia : C’était gentil de ta part, merci
-Crédo : Alors, tu veux vraiment partir ?
-Julia : Oui ! C’est décidé et tu n’y pourras rien
-Crédo : Là-dessus, je n’en doute pas
-Julia : Désolé pour tout à l’heure, tu n’y es pour
rien dans toute cette histoire
-Crédo : Oh ! Oui, j’en suis pour beaucoup mais ne
t’inquiètes pas, c’est déjà oublié.
*Puis il eut un moment de silence dans la pièce, puis…
-Julia : Je sens que tu veux me demander quelque chose
-Crédo : Oui… Je
-Julia : Ne te dérange pas, c’est non !
- Crédo : Laisse-moi au moins le temps de formuler…
-Julia : C’est non, on se connait
-Crédo : Allez, s’il te plait. Passe ce weekend avec
moi à Kpalimé
-Julia : Toi, vraiment
*Julia se remit à ranger ses affaires quand Célia tapa à la
porte du bureau
-Julia : Oui ! Entrez Miss Célia.
-Célia : Miss Julia, excusez moi de vous déranger
-Crédo : Tu n’es point excusée ma chère, tu es venue au
mauvais moment.
-Julia : Rire! Célia, vous n’avez pas à vous excuser.
Alors qu’y a-t-il ?
-Célia : J’ai une bonne nouvelle
-Julia : Laquelle ?
-Célia : Un jeune homme vient de répondre à l’annonce,
il dit être d’ATIDEKAVE KOPE
*A cette annonce, Crédo jusque là pas très emballé par
l’entrée subite de Célia dans le bureau, sursauta de sa chaise
-Crédo : Il est où ?
-Célia : Au téléphone
-Julia : Crédo, va lui parler. Mon téléphone a des
problèmes, je ne peux recevoir l’appel ici.
-Crédo : A vos ordres chef ! Allez vite Célia, on
y va.
*Crédo tout excité sort du bureau suivi de Célia, puis
revint quelques secondes après
-Crédo : Je viens te prendre demain matin à 8h, sois
prête (C’était un vendredi)
*Puis il referma la porte
**Le lendemain à 8h précise Crédo vint garer sa voiture
devant le domicile de Julia
Crédo sonna
-Julia : C’est qui ?
-Crédo : Je suis là !
- Julia : Ce n’est pas vrai !
Elle lui ouvrit la porte…
-Crédo : Bien sûr que c’est vrai, tu n’es pas encore
prête ?
-Julia : Je ne vais nulle part
*Crédo ne dit plus un mot et la suivit jusqu’au couloir
donnant au salon
-Crédo : C’est pourquoi ces valises ?
-Julia : Ne joue pas à celui qui n’est au courant de
rien
-Crédo : Tu es sérieuse ?
-Julia : Tu le vois bien.
*Crédo se laissa tomber dans le seul fauteuil qui meublait le couloir
Après un court instant
-Crédo : N’empêche, viens passer ce weekend avec moi en
signe d’adieu
-Julia : Non !
*Julia laissa Crédo seul dans le couloir et alla prendre
place au salon devant la télé
Quelques secondes plus tard, elle revint vers Crédo dans le
couloir
-Julia : Tu as raison, faisons ce weekend d’adieu
Crédo sursauta du fauteuil et
cria : « Yes »
-Crédo : Miss Julia, vous n’allez pas le regretter
Après 30 minutes, ils étaient tous deux dans la voiture en
route pour Kpalimé.
A suivre…
Ce weekend sera-t-il
inoubliable ? Ce weekend sera-t-il le dernier pour Julia au Togo ?
Que va-t-il bien se passer ? Que réserve Crédo à
Julia ?
Ne ratez surtout pas la suite marquant la fin du
chapitre : « La malheureuse héritière »
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