mardi 7 juin 2016

La malheureuse héritière ( Part IV )

Bonjour chers lecteurs et lectrices.

Nombreux sont ceux qui se plaignent tout le temps de la vie. Riche ou pauvre, aucune classe n’est épargnée. Mais combien sont ceux qui décident d’en finir ? Je ne sais pas ce qu’en disent les statistiques, toutefois je pense qu’il y en a très peu.
A dire vrai, nous avons plus peur de la mort (l’inconnu) que des peines de la vie courante. Il y a un proverbe en Ewé qui dit AGO Mayi Gnowou KlaLAN ? En d’autres termes  1 vaut mieux que 0. C'est mieux de manger un nourriture sans viande que de rester affamé.
La vie, elle n’arrêtera pas de nous faire chier, mais quoi de mieux que de lui rendre la pareille en nous battant. Rien ne coûte d’essayer ;)

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*Toute l’équipe accourut aussitôt vers Julia après son cri
-Crédo : Qu’y a t-il encore ?
Julia tomba les genoux à terre, les fesses sur les mollets
-Julia : Je n’aurais pas dû revenir !
-Crédo : Que veux-tu dire ?
-Célia : Miss Julia qu’y a-t-il ?
-Julia : Je n’ai pas suivi les conseils de ma mère (des larmes coulaient le long de son visage).Depuis sa tombe, elle doit m’en vouloir comme pas possible. Quelle fille indigne je suis ? Quel sort m’ait-il réservé maintenant ?
-Crédo : Julia, calme toi et explique nous ce qui ne va pas. Il y a toujours solution à tout
-Julia : Ma mère, quelques jours avant mon départ pour le Togo, m’avait fait noter le nom d’un village, le nom de mon village paternel et m’a demandé…
- Célia : Excusez-moi, miss Julia ! Voulez vous dire que vous êtes de ce village ? si c’est le cas, c’est une bonne nouvelle pour nous
Les mots de Célia, enfoncèrent davantage Julia dans sa terreur, les larmes coulaient maintenant abondamment
-Crédo : Célia, veuillez nous laisser. Apprêtez-vous nous partons dans une minute
-Julia : Crédo que vais-je faire ?
-Crédo : Julia allez ! Reprends-toi
-Julia : Ma mère m’avait fortement recommandé de ne jamais mettre les pieds ici ! Je suis foutue
-Crédo : Julia, peut être que tu donnes trop d’importance à tout ça…
-Julia : Tu refuses donc toujours de croire, ta raison de blanc a besoin de quoi encore pour croire ?
C’est devant toi la vieille dame a disparu, devant toi que le fétiche s’est mis à étinceler ; que te faut-il de plus ?
*Là Crédo s’était agenouillé à ses cotés pour la réconforter
-Crédo : J’ai vu tout cela. Le plus important n’est pas si je crois ou pas. Tout cela nous montre que ce village est un site qu’il faut à tout prix protéger. N’est ce pas cela notre travail ? Du reste, tu ne crains rien tant que je suis là à tes cotés
-Julia : Tu as peut être raison, mais…
-Crédo : Il n’ y a pas de mais. Je ne sais pas comment l’expliquer mais je pense que le village a été déserté pour je ne sais quoi et parce que toi une fille dudit village, tu as foulé son sol, cela a réveillé le fétiche
-Julia : C’est donc ça ta théorie ! Et la vieille ?
-Crédo : Oublie cette vieille
-Julia : Et les pannes de voitures ? Et mes malaises de la dernière fois ?
-Crédo : Allez ! Viens, on rentre

* A ce moment, Célia vint les avertir que l’équipe était prête à partir


**Sur le chemin du retour, quand ils revinrent au niveau où ils avaient  laissé la voiture de Crédo
-L’agent : Vous tombez bien ! Je vais vous montrer quelque chose…
Comme je n’avais rien à faire, je décidai de voir plus prêt le problème de la voiture. Vous allez être étonné mais le carburateur n’a rien. J’ai également retrouvé cet oiseau mort, ce qui est bizarre, car je ne vois pas comment il a fait pour se retrouver là.
-Crédo : ça peut rouler maintenant ?
-L’agent : Oui ! Mais j’ai remarqué…
-Crédo : Il n’y a pas de mais qui tienne, prenez le volant et on y va !


*De retour à Lomé
Juste après leur retour, Crédo fit appel à l’agent et lui demanda de plus amples explications
-L’agent : J’ai eu de la peine à le croire. En fait quand j’ai résolu le problème, j’ai voulu renter à Lomé pour montrer cela à un mécanicien pour qu’il voit si mon diagnostique était juste. J’ai roulé une trentaine de minutes ne constatant plus aucun problème au niveau de la voiture, j’ai jugé bon de revenir sur mes pas et vous rejoindre mais à peine étais je arrivé au niveau où la voiture s’était arrêtée pour la dernière fois qu’elle s’éteignit  une énième fois. Je n’y ai rien compris mais quand j’ai voulu reprendre la route pour la ville  elle a reprit.
-Crédo : Hm ! Je vois, mais ne le répète à personne. Encore moins à Miss Julia, cette histoire risquerait de la troubler davantage
-L’agent : C’est entendu, M. Crédo

*Crédo lui tendit un billet de 10000f CFA et lui donna le reste de la journée

Après que l’agent le quitta, Crédo revint à sa voiture, s’assit à l’arrière de la voiture côté non chauffeur.
-Crédo: Qu'est ce qui peut être bien la cause de ces pannes sans...

Il ferma les yeux un court instant puis sursauta

-Crédo: Tout est clair! Crédo t'es un génie

Il se pencha vers le devant de la voiture côté non chauffeur. Sur le Air bag était posée l'amulette de Julia.
Il l'a prit dans sa main et se dit:
-Crédo: J'ai de la peine a y croire mais...Oui! c'est ce petit collier qui est la cause de tous ces désagréments.Le premier jour Julia l'avait à son cou raison pour laquelle elle l'avait ses malaises.
Aujourd'hui il était sur mon Air bag raison pour laquelle la voiture refusait d'avancer.
C'est fou mais j'ai comme l'impression que cette amulette voulait empêcher Julia d'attendre son village.Dans quelle histoire Julia s'est fourrée?

Puis il se dit:

 «  M. Flamboyant bienvenu en Afrique… J’ai de la peine à y croire mais dame Afrique est pleine de mystère. Le pire c’est que ma Julia en ait victime… Quel sort donc est réservé à Julia ? Que va-t-elle vivre ? Quoi qu'il en soit je ferai de mon possible pour la protéger. Parole d’un Flamboyant »


                                                                                A suivre...
 

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