mardi 31 mai 2016

Confession à maman

A beaucoup j'ai donne mon aide.
A beaucoup j'ai donne de mon etre.
A beaucoup j'ai fait des choses insenses.
A beaucoup mon amour j'ai prouve.
Malheureusement une a une elles se sont eloignees sans raisons.
De mes deprimes incessantes elles ont ete la cause.
Et aucun regret ne s'est jamais transcris dans leurs yeux.
Au contraire ma peine de les voir s'eloigner rendait leur vie au mieux.
...
Mais a toi, combien de fois t'ai je dis je t'aime?
Combien de fois ai je fais des sacrifices pour toi?
Combien de fois t'ai je delaisse au profit de ces miss?
Etait-ce juste pour des vacances,m'eloigne de toi t'etais insupportable.
Pendant mes nuits noires t'es la.
pendant les nuits ou dehors je suis,eveillee tu es a prier pour que rien ne m'arrive.
Quand la vie me parait dur et que l'envie me vient de me desarmer,avec des mots simples mais puissants tu viens me fortifier .
Inconsciemment, dehors je recherche une comme toi.
Inconsciemment, je te neglige au profit des briseuses de coeur.
Excuse moi de tout coeur meme si je sais que je vais recommencer.
Merci pour tout meme si je sais que cela ne suffit pas.
Je...t'...a..i..m..e...Maman.
D'apres kevin peter de Souza alias Brindille (extrait de ("Confession à maman")

La malheureuse héritière ( part III )

Bonjour chers lecteurs et lectrices.

« La plupart de nos erreurs, nous les faisons par amour… » Est-ce que cette affirmation est juste ?
Je la laisse à votre réflexion, en espérant que vous nous enverrez dans les jours à venir votre point de vue sur cette affirmation J

Recevez la suite
-Crédo : Personne d’autre n’a de câble à me passer ? Je vous en payerai un autre de retour
*D’une voix calme mais emprunt d’autorité, Julia demanda…
-Julia : Il nous reste encore combien de chemin ?
-Célia : Nous sommes presque arrivés, 5000m c’est trop dire
-Julia : Célia, demande à un agent de rester près de la voiture de M. Crédo, nous avons perdu bien assez de temps comme ça
* Quand, Julia agissait ainsi en sa qualité de chef d’équipe, Crédo n’avait plus son mot à dire sinon qu’exécuter
-Julia : Crédo, on y va
*Crédo monta dans la voiture sans broncher, mais tout juste après que la voiture ait démarré, il se mit à broncher
-Crédo : C’est l’état des routes la cause de mon malheur, de toutes les façons la boite va me payer les frais de réparation sinon je demanderai à mon père de couper ses subventions
-Julia : M. Crédo s’il vous plait un peu de professionnalisme et arrêtez de vous plaindre. Nous aurions pu prendre la voiture de service mais vous avez refusé. La boite ne vous payera rien et j’y veillerai personnellement. Comprenez que le fait d’être le fils de M. Flamboyant ne vous donne pas tous les droits.
-Célia : Nous sommes arrivés
-Julia : Enfin ! Ce n’est pas trop tôt
*Au moment de descendre de la voiture
-Crédo : Miss Julia, une minute s’il vous plait
-Julia : Je n’ai pas le temps à consacrer vos enfantillages M. Crédo
-Crédo : Laissez- nous Célia ! Désolé pour tout à l’heure
-Julia :   (Rire moqueur) C’est si facile d’être désolé. C’est bien pour ces caprices que moi Julia De Fanti  je ne me mettrai jamais avec toi
- Crédo : Vraiment désolé, je me suis emporté et puis la voiture elle m’a coûté une fortune
-Julia : Bon, on en reparle après. Nous avons un village à visiter.
*A peine descendue de la voiture, qu’une vieille femme marcha à sa rencontre. Quand cette dernière fut en face de Julia, elle la serra dans les bras, un peu comme si Julia était une vieille connaissance qu’elle n’a pas revu depuis très longtemps.
Julia avait perdu pendant les quelques secondes que dura l’étreinte toute capacité de bouger.
Les autres membres de l’équipe voyant cela accoururent pour séparer la vieille de leu chef. Dans le feu de l’action la vieille tomba à terre
-La vieille : Ma fille ! Contente je suis de te voir enfin. Mais tu n’aurais pas du venir ici. J’ai tout fait pour que tu ne viennes, mais ton frère a eu le dernier mot. Ne te sépare plus de l’amulette.Courage ma fille, je suis avec toi.
*Après ces mots, elle longea le mur d’une vieille case située juste à l‘entrée du village puis rentra dans un corner
-Crédo : Mais poursuivez-là !
*Cette poursuite fut vaine car la vieille femme avait disparu
-Crédo : Célia, n’aviez-vous pas dit qu’il n’y a plus une seule mouche dans ce village ?
-Célia : Monsieur, je suis tout autant surpris que vous
*Pendant tout ce temps, Julia était restée debout, figée comme une statuette. Elle avait comme perdu sa langue et son regard était vide.
-Célia : Miss Julia ! Ça va ?
*Sans répondre, elle se dirigea vers le seul grand arbre dudit village.
Plus elle s’approchait de l’arbre, plus une lumière rouge luisait davantage de l’arbre
*Les autres membres de l’équipe inquiets la suivirent
Devant l’arbre, la lumière devint très forte. Cette dernière, jusque là séparée en deux, s’unifia. Cette union donna une lumière encore plus forte. Suite à cette scène Julia s’écroula
-Crédo : Emmenez là à la voiture
-Crédo : Edgard, tu as tout filmé j’espère…
-Edgard : Je n’ai rien raté
*Les agents eux aussi toujours pas remis de la scène ne s’exécutèrent pas, ce qui poussa Crédo à lui même porter Julia en lançant de vilains mots aux autres membres de l’équipe, fallait le voir, il était tout rouge.
**Peu de temps après, Julia reprit ses esprits
-Célia : Miss Julia, prenez un peu d’eau
-Julia : Merci ! Où est passé Crédo
-Célia : Il prend des photos
-Julia : Dites-moi, c’est quoi cette lumière rouge ?
-Célia : Miss Julia, je n’en ai aucune idée. Elle n’était pas là lors de notre première visite. A la place il y avait un vieux fétiche rempli de toiles d’araignée.
-Julia : S’il vous plait appelé le reste de l’équipe. Nous rentrons !
-Célia : C’est entendu, nous avons presque fini.
*Julia, resta près de la voiture, à l’entrée du village. Une pancarte attira son attention. Cette dernière était recouverte de lianes empêchant de lire l’inscription. Curieuse qu’elle était, Julia fit de son possible pour déchiffrer ce qui y était écrit. A voir la forme de la pancarte, c’était sans aucun doute le nom du village qui devait s’y figurer.
Jusqu’au fond du village, tous les membres de l’équipe purent percevoir le grand cri de Julia…
*Julia avait les deux mains à la tête, une façon de montrer qu’elle était foutue.
 Sur la pancarte,  était écrit le nom du village... le nom de son village paternel... le nom du village de Guy... le nom du village que Karolina  lui avait fait promettre de ne jamais y mettre les pieds…
Sur la pancarte, on pouvait lire l’inscription : « ATIDEKAVEKOPE »


Que va-t-il arriver à Julia, quel triste sort lui ait réservé, vous le saurez le mardi prochain…




mardi 24 mai 2016

La malheureuse héritière ( Part II )



Bonjour chers lecteurs et lectrices.
Je remercie DIEU tout puissant, mon créateur et maitre pour la vie qu’il m’a donné. Je ne vais pas être hypocrite, elle ne m’a pas toujours plu, mais quand à des moments pareils où une sagesse hors du commun ampli mon être, je constate avec joie que c’est ce qu’il y a de mieux pour moi.
Hier, j’ai eu un an de plus, mon créateur a trouvé bon de me laisser toujours en vie. 
Je ne l’ai pas vécu ,mais il y a 21ans de cela, ma très chère mère a souffert pour me mettre au monde comme toute autre femme porteuse d'un bebe . Je suis le fruit de 10 mois de grossesse donc imaginez –vous un peu quel stress, quelle peur cela devait-être pour ma mère encore que c’était sa première grossesse.
Aux dires de ma mère, je n’eus pas une enfance facile. J’eus du mal à parler, j’étais seul à jouer  et à cela s’ajoutait le fait que j’avais des crises répétées d’asthme. J’étais un enfant calme, pour ne pas dire très calme. Je n’aimais pas pleurer en criant, je préférais pleurer intérieurement, d’ailleurs cela n’a pas changé. Ma mère m’a dit que seules les larmes qui coulaient le long de mon visage pouvaient lui faire comprendre que je pleurais et à la vue de cela, elle avait le cœur rempli de chagrin.
Que le temps passe si vite, me voilà maintenant avec des objectifs à atteindre, des parents à rendre fiers, des frères et sœurs à qui je dois être un exemple.
Aujourd’hui, il y a des choses que je regrette n’avoir pas fait, il y a des choses que je ne peux plus faire.Mais ce que je dois faire, c’est regarder vers l’avant.
Quand j’étais petit, pour moi nos quatre murs suffisaient amplement, je nous croyais riches, à l’abri du besoin. Peu après, les amis d’école, m’ont fait comprendre le contraire. Ces amis matérialistes, dont le peu que leurs parents leur offraient ne suffisaient. J’entends encore raisonner  leurs dires favoris dans ma tête : «  Ega le WOA si ADE ». Je me demande encore le pourquoi l’école m’a donné de tels amis. Eux, ils ont détruit mon monde, ils m’ont forcé à voir le monde autrement. Pourquoi devrait-on être juger par rapport aux nombres de zéro que l’on a dans son compte  en banque et minimiser la valeur humaine ? Soit c’est la vie, ma grand –mère disait : «  Ma kpo Ekekem ke Gboai La Kou » (Je vais tout voir avant de mourir) sourire.
Je me rappelle encore, c’était au cours primaire où après avoir fait le cours sur les explorateurs dont notamment Magellan qui a fait le tour du monde, je décidai que moi aussi j’allais être célèbre. J’ai trouvé  formidable, le fait que par ce seul exploit on puisse parler de Magellan dans notre cours d’histoire. Cet objectif, je vais l’atteindre, je vais être célèbre, et mon exploit fera objet de cours aux futures générations d’élèves. In the name of jesus.
Du reste merci maman, merci papou pour la vie et l’éducation que vous avez su me donné, je ne vous décevrai pas. Merci à tous ceux là qui ont joué un grand rôle dans ma vie bon comme mauvais, cela m’aura forgé.
Joyeux anniversaire à moi et joyeux anniversaire à tous ceux qui sont nés le 23 mai.


Recevez la suite...
 
Il faut dire que je ne vis pas le temps passé, tellement nous étions, la tante Tina et moi emportée par l’émotion. Nous passâmes le temps à nous raconter la vie de ma mère.
Quand je sortis de la maison de Tante Tina, Crédo était toujours là mais endormi. Le pauvre, je l’avais laissé là tout seul, comme je pouvais être cruelle.
Endormi, il était tout mignon, mais je n’avais pas le temps à le laisser profiter de son sommeil
-Julia : allez ! Monsieur, réveillez-vous !
*il se leva aussitôt avec l’air de quelqu’un qui voyait le monde pour la première fois. Il tourna la tête de gauche à droite puis vers moi
-Crédo : Tu es là depuis ?
-Julia : Bon, on passe au boulot
*En chemin, je me mis à rire
-Crédo : Qu’est ce qui te fait rire ?
-Julia : Je trouve marrant, la façon dont je te malmène. Toi, un Yovovi
-Crédo : Rire, c’est l’amour Julia, c’est l’amour. Il change un homme et même un yovovi
-Julia : Rire, si tu ne sais pas dire yovovi, ne le dit pas
**Peu de temps après, nous nous arrêtâmes devant le siège de RCI Togo (Réhabilitation culturelle Internationale).
°Dans l’immeuble
-Boss : Ah ! Miss Julia, les funérailles de votre  mère ?
-Julia : Nous avons fait du mieux que nous pouvons.
-Boss : Encore une fois mes condoléances. Content de vous revoir parmi nous.
Le Boss partait quand il revint sur ses pas
-Boss : Dites-moi Miss Julia, pour le dossier que je vous aie donné, vous en êtes ou ?
-Julia : Nous y travaillons, monsieur
-Boss : Je compte sur vous, à mon retour, il faut que cela soit bouclé. Je pars pour 1mois à Brasilia
-Julia : Tout sera fini avant votre retour. Bon voyage monsieur
°Dans le bureau de Julia
-Julia : Crédo, convoque mon équipe. Réunion dans 30minutes
°Dans la salle de réunion
-Julia : J’ai constaté que pendant mon absence, vous aviez fait de grands avancements. Je vous félicite donc pour le travail abattu. M. Crédo ?
-Crédo : Oui, miss Julia
- Julia : ça vous va, si on allait visiter le site pour savoir comment le restaurer ?
-Crédo : Il n’ya pas de problème, nous n’attendions que votre retour pour effectuer la visite
-Julia : Il y a une question que je me pose depuis après avoir lu le dossier. Comment un village aussi prospère peut –il d’un coup se retrouver dans un état pareil ?
Un membre de l’équipe prit la parole
-Célia : Miss Julia, au cours de nos investigations, nous avons appris que c’est celui qui veille sur le fétiche qui a causé la destruction du village
-Julia : Comment ça ? Expliquez-moi mieux
-Crédo : Il a détruit le village par amour pour une fille. C’est fou tout ce qu’un homme peut faire par amour Miss Julia
-Célia : C’est tout ce que les habitants du village voisin ont pu nous dire. Ils doivent en savoir plus mais ils n’osent rien nous dire davantage.
-Crédo : Même en son état actuel, le village est toujours craint
-Célia : Ce qui est curieux, c’est qu’on n’a pas retrouvé un seul habitant dudit village. Nous avons passé des annonces à la radio, télé mais rien et ceci avec la promesse d’une forte récompense.
-Julia : Comment ça s’appelle le village ? Vous n’avez pas mentionné le nom dans le dossier, seule chose que je déplore dans votre travail
-Célia : Désolé Miss Julia. Au départ, on nous disait que c’était un village sans nom, du moins que n’importe qui ne pouvait prononcer ce nom. Mais peu après, nous avons découvert, une vieille pancarte sur laquelle figure le nom du village. Croyez moi, Miss Julia si je vous dis que ce nom ne se figure dans aucun des registres de l’administration territoriale.
-Julia : Intéressant, et qu’est ce qui est écrit sur la fameuse pancarte ?
-Célia : A…
*Juste à ce moment, le téléphone sonna
-C’est pour vous Miss Julia
-Julia : Un instant je vous prie
*Julia de retour
-Julia : Bon, apprêtez-vous, demain matin très tôt nous irons sur le site.
*Le lendemain sur la route
-Crédo : C’est quoi tu as au coup ?
-Julia : Un cadeau de ma mère, enfin d’une grand-mère
-Crédo : C’est jolie, si tu en trouves un autre comme ça, achète le moi.
-Julia : C’est entendu ! Mais sache que ce n’est pas tout qu’on vend
*Après deux heures de route
-Julia : Arrêtes-toi s’il te plait
-Crédo : Qu’est ce qui ne va pas ?
- Julia : J’ai la tournille et mon cœur bat très vite.
*Les autres voitures qui les suivaient s’arrêtèrent aussi. C’était un convoi de cinq voitures. Célia sortit de l’une d’entre elles.
-Célia : Qu’est ce qui ne va pas, Miss Julia ?
*Julia était sortie de la voiture
-Julia : ça va ! Juste un malaise
-Célia : Tenez, de l’eau
-Julia : Merci…Bon crédo, on reprend la route
-Crédo : T’es sûre que ça va ?
*Sans pour autant le montrer,plus ils s’approchaient du village, plus le mal de Julia devenait plus douloureux.A un moment, n’en pouvant plus, elle émit un grand cri. Ce cri emmena Crédo à s’arrêter brusquement.
-Crédo : Ah ! Non c’est bon comme ça. Allons à l’hôpital
*Célia, une fois encore sortit de sa voiture
-Célia : ça ne va toujours pas ?
-Crédo : On abandonne la visite pour une prochaine fois
-Célia : C’est entendu M. Crédo.
*Julia était toute en sueur, on aurait cru qu’elle avait fait un marathon de 50km tellement elle avait de la peine à reprendre son souffle
**Sur le chemin de retour, plus ils s’éloignaient, moins avait mal Julia
-Crédo : ça va mieux ?
-Julia : ça va !
-Crédo : Je te conduis à l’hôpital
-Julia : Non ! Ça va je t’assure
Peu après, Crédo sort de la voiture et va parler aux autres membres de l’équipe, après cela ces derniers se séparèrent
-Crédo : Je leur aie donné leur journée, allons à l’hôpital
*De sortie du bureau du médecin
-Crédo : Alors, le médecin a dit quoi ?
-Julia : Que je vais très bien
-Crédo : Ah ! Bon, tu ne lui as pas raconté ce qui t’était arrivé ?
-Julia : Je lui aie tout dit, il m’a prescrit des calmants .Selon lui, mon esprit travaille un peu trop ces temps-ci.
-Crédo : Ah ! Toi et tes histoires…Viens, on va déjeuner
*Au restaurant
-Crédo : Tu m’as vraiment fait peur dans la voiture
-Julia : Ah ! Bon, il n’y avait pas de quoi
Crédo : Et pourquoi ? Tu sais bien que je tiens à toi
*A ses mots, Crédo déposa ses mains sur celle de Julia, mais cette dernière retira sa main aussitôt
-Julia : Mon joli petit Crédo, tu aimes trop tirer profit des situations. Je te l’ai dit, je ne veux pas d’un petit blanc comme époux.
-Crédo : Et pourquoi ? Je ne suis pas bien pour toi ?
-Julia : Ce n’est pas ça, juste que…
-Crédo : Juste que quoi ?
-Julia : Juste qu’un blanc ne peut pas me satisfaire
Et ils se mirent tous à rire
Peu après, ils se séparèrent
*A la maison, Julia appela son équipe, leur annonçant qu’ils partiraient le matin de bon heure
*Sur la route
-Crédo : Alors, bien réveillée ?
-Julia : oui ! En pleine forme
-Crédo : Tu n’as pas rêvé de moi ?
-Julia : Rire
-Crédo : Pourquoi tu enlèves ton amulette ?
-Julia : Je ne sais pas, j’ai eu envie c’est tout
*Julia déposa l’amulette sur l’Air bag, c’était une amulette sous forme de collier
**Après une heure de route, la voiture de Crédo s’éteignit sans raison
-Julia : C’est quoi le problème ?
-Crédo : Je ne sais pas
Après quelques minutes de vaines tentatives, la voiture redémarra. Mais quelques temps après, de la fumée sortait du radiateur, ce qui amena Crédo à arrêter la voiture.
-Crédo : Merde ! Mon radiateur est foutu
-Julia : Comment cela se fait ?
- Crédo : J’en sais rien, dire que c’est une voiture neuve
-Julia : On aurait du prendre la voiture de service, au lieu de ça, monsieur à préférer prendre sa voiture personnelle pour l’exhiber fièrement. Voilà les conséquences.
*Célia comme à son habitude vint voir ce qui n’allait pas
-Julia : Célia, on monte chez vous
-Crédo : Je ne peux pas laisser ma voiture là !
-Célia : Vous avez un câble ?  Nous allons la remorquer.
-Crédo : Foutu village, il n’ya même pas de service de remorquage dans les environs.
-Julia : Allez, ça va ! Dépêches-toi et on y va , au lieu de pleurnicher pour ta bien aimée voiture.
*Dans la voiture de Célia
-Julia : Crédo reprends toi, ce n’est pas la fin du monde
Et à Julia de lui souffler dans les oreilles : «  C’est pour ces genres de comportements que je refuse de me mettre avec toi °rire° »
A ses mots, crédo se ressaisit aussitôt
-Célia : Nous sommes presque arrivés, il nous reste moins d’une heure de route
**Survint alors un autre désagrément, le câble qui tirait la voiture de Crédo se rompit. Fort heureusement, un autre membre de l’équipe lui passa son câble, ce qui leur permit de poursuivre leur chemin.
-Julia : C’est peut être moi qui me fait des idées mais c’est comme si quelque chose ne veut  pas qu’on atteigne notre destination
-Crédo : Hm, Julia et ses…
*Crédo n’eut pas le temps de terminer que le second câble se rompit
Crédo : Oh ! Non mais je rêve
-Julia : Tu disais, rire
-Crédo : Bravo alors là bravo...

Qu'est ce qui peut bien être la cause de tous ces désagréments? 
Ne manquez pas la suite, rendez-vous mardi prochain...d'ici là portez-vous bien



mardi 17 mai 2016

Terrible Amour -- La malheureuse héritière ( Part I)

Bonjour chers lecteurs et lectrices.
Des clicks de rap il y en a actuellement beaucoup à Lomé. Ce qui est drôle après la sortie d’un single, la plupart s’autoproclame star. Hm ! Je me rappelle dans le temps après le Bepc, mes amis et moi avions monté un click aussi. C’était du délire, je me demande ce qu’on serait devenu actuellement si on avait continué. Nous avions à un moment évolué et cela se traduisait à travers le changement du nom de notre click. Nous avions commencé avec Black son, puis D-moniak team et nous avons terminé avec Supreme Boys. Notre meilleur voix était Ovigue Sackey alias  Lil Over, notre Dj était nul autre que Laurier D’Almeida alias Lauvino, il deviendra plus tard Dr Lau. Quand à moi, j’étais la tête en l’air du groupe, je faisais n’importe quoi et changeait tout le temps de nom, des noms qui étaient aussi ridicule les uns que les autres. Au départ c était Zech well, après Mr Pet, puis 2pak.
Dans tous les cas, on se marrait bien du moins jusqu’à un certains moments.
Il y a une chose que je me demande, pourquoi  nos « stars » des divers clicks de rap ne participent pas au 228Tfactor, une façon de nous montrer qu’ils ont vraiment du talent (rire) peut être qu’ils ont peur de se faire laminer par Da Dédé et donc de perdre leur petite notoriété auprès de leur public.
En tout cas chers lecteurs et lectrices, je vous exhorte à voter massivement pour Thibaut, un candidat au 228Tfactor, tapez tf19 au 5555. Il est bon, et en votant pour lui vous participez à l’essor d’un futur ambassadeur du Togo.
Je me la raconte trop c’est vrai, mais désolé c’est ma spécialité, je suis de ces écrivains qui écrivent pour se raconter et pour divertir, je pense humblement que par mes petites expériences je vous en apprends un peu plus. Sur ce, je vais vous parler de ma journée du dimanche avant la suite de l’histoire.
Dimanche c’était la pentecôte, dimanche c’était fête  à quelques kilomètre de la frontière de hilla condji (frontière Togo-Bénin). Les natifs de Grand-Popo doivent savoir déjà de quoi je veux parler. Il s’agit bien évidemment de Nonvitcha. Une fête qui se tient chaque 5ans, cette année, ils fêtaient le 95éme anniversaire. Ce fut la première fois que je participai à cette grande rencontre. Les gens venaient d’un peu partout, du Ghana, du Togo, du Nigéria et de l’intérieur du Benin. J’ai su cela à travers les plaques d’immatriculation (rire).
 Je n’avais pas le temps de voir, il y avait trop de choses à voir. Je notai la grande affluence, il y avait du monde. La seule voie deux sens étaient bondée.
Je remercie au passage mon cousin Guido qui me fit vivre cette journée exceptionnelle. Nous fumes accompagnée de deux de nos charmantes cousines Coretha et Sandra.
Bien que nous n’avions rien prévu à manger, sur les lieux nous trouvâmes de quoi remplir nos ventres.
Je remercie au passage nos gentils oncles, Tonton Dominique, Akouté , Akouetey, Julien et Raymond qui nous réservèrent un accueil des plus chaleureux alors même qu’on ne les avait pas prévenu de notre venue.
Nous remplîmes nos ventres avec les spécialités de la région, sauce au poisson et sauce de Gboma accompagnée avec du riz et du gari…Hm c’était très appétissant, il faut dire que je me suis trop goinfré, peu après j’avais du mal à marcher (rire)
Cette fête de Nonvitcha tirait son origine d’où ?
Conformément à ce que j’ai appris, Grand popo étant une ville pas très loin de la frontière, plusieurs familles au fil des ans venaient s’y installer et comme nous pouvons le deviner là où il y a des hommes, il y a des mésententes. Voyant donc cela, les habitants ont donc décidé de créer un conseil, ce dernier est jusqu’à ce jour chargé de régler les différents entre les familles. S’il y a problème entre deux familles, il fallait que jusqu’à l’échéance de 5ans, le problème soit résolue, du moins le samedi à la veille de la fête de pentecôte.
Il faut noter que c’est une fête qui a lieu chaque 5ans et qui est à l’image de yaka yokin à Aného, évala à Kara, sauf qu’au dire de mon cousin, il y a bien plus d’affluence à Nonvitcha et bien plus d’opérations commerciales qu’à évala.
Je vous ait un peu soulé, mais bon voilà un peu ce que j’ai vécu le dimanche. En y pensant, je n’ai pas une vie aussi ennuyeuse hein, contrairement à ce que pense mon ami laurier. Il devrait penser à plus faire ma compagnie (rire)
Je fais un coucou spécial à édie- édie, hillaire et tous ses amies, mona léa, solange, Raïssa, Elsie rosette ma sœur adorée,  ma cousine Nado, Germi chou, Bene, Paméla, Précilia, Loretta, ma cousine Sandra, Theresa, Sika, Essivi,  ma cousine Larissa, Audrey ANTHONY, Damien Djondo et tous ses amies, Sandy, Lysiane à  tous mes lecteurs et lectrices qui sont restés jusque là inconnus.

                                                                      La malheureuse héritière
*Au cimetière devant la tombe de sa mère
-Julia : Maman je me demande si c’est de ma faute. Est-ce de ma faute si t’es morte ? En tout cas désolé maman ! Pour honorer ta mémoire, je vais démissionner et revenir au Gabon. Je trouverai bien quelque chose à faire ici.
**Deux jours après l’enterrement, Crédo, un collègue de travail de Julia appelle depuis Lomé
-Crédo : Julia, comment tu vas ?
-Julia : ça peut aller, je tiens le coup
- Tu reviens quand ?
-Crédo, franchement je ne compte plus revenir et ceci pour tout ce que tu sais
-Oui, mais Julia tout ça, ce ne sont que des histoires à l’africaine
-Ne dis pas ça crédo, Toi t’es un blanc et tu ne sais rien aux mystères de l’Afrique
-Bon okay, je ne vais pas te contrarier, donc tu vas démissionner ?
- Oui ! Je suis même entrain de saisir ma lettre de démission
-Est-ce la meilleure solution ? Démissionner de ce bon poste, si bien payer sans compter les avantages.
- Je sais ! Mais ma décision est prise, j’espère juste que le Boss e comprendra
-J’en doute fort, quel motif vas-tu lui donner ? Nous les blancs ne comprenons pas très bien os histoires. Excuses- moi mais ce n’est que du grand n’importe quoi. Il va très mal le prendre
- Hm ! Excuse-moi Crédo mais je dois te laisser
- Okay, je t’appelle plus tard en espérant que tu auras changé d’avis
*Deux jours après, Crédo rappelle Julia
-Crédo : Je viens de recevoir une lettre pour le boss, c’est ta lettre de démission n’est-ce pas ?
-Oui ! Je priais fort pour que cela ne tombe pas entre tes mains
- C’était à prévoir, en ton absence, comme on le dit ici «  c’est moi la chose »
-Tu ferais mieux, d’aller le déposer  auprès de sa secrétaire
- Julia ! S’il te plait, reviens sur ta décision, fais le pour moi
- Rire ! Et pourquoi pour toi ?
- Tu sais bien que je tiens à toi, ce boulot sans toi…
-Crédo, arrête ça, je t’ai dit que pour moi t’es un bon ami et c’est tout.
- Le bon  changera un jour en petit
-Rire !
- ça risque plus en tout cas, puisque je ne serai plus à coté de toi
- Ce n’est pas trouvé un boulot au Gabon qui serait un problème pour moi
-Alors viens me rejoindre, si tu m’aimes tant
-Je vois bien que tu es décidé. N’empêche ne pourrais-tu pas revenir finir l’affaire qu’on a reçu bien avant ton départ ?
-Je vais y penser…
**Une semaine après, à l’aéroport Gnassingbé Eyadema
-Crédo : Content de te revoir, tu as pris la bonne décision
-Julia : Ne te méprend pas, on finit le travail et je démissionne
-Crédo : C’est comme vous voudrez, miss Julia
-Julia : Qu’as-tu fait de ma lettre ?
- Crédo : Euh ! Sans le faire exprès, je l’ai mis dans la déchiqueteuse.
-Julia : C’est ça ! Je te crois sur parole. Je dois passer chez ma tante
-Crédo : Hm ! Ta tante Tina, au moins j’ai son soutient, elle m’appelle tout le temps Beau fils
**Devant la maison de Tina
-Julia : Attend moi ici, je dois parler seule à seule avec ma tante
Crédo : Laisse-moi au moins la saluer
-Julia : Okay, mais tu reviens juste après
*Au salon
-Tina : Bon arrivée ma fille
-Julia : Bonjour ma tante
-Tina : Je vois que tu es accompagnée de ton petit chéri
-Crédo : Bonjour madame !
-Tina : Fais vite pour faire un joli métis à ma fille hein, elle est joie et si tu te dépêches pas…
-Crédo : Madame, je fais le mieux que je peux, si vous pouvez m’aider
(Rire)
-Tina : Je vais t’aider mon fils
-Crédo : Bon ! Au revoir madame
-Tina : Tu ne restes pas un peu ?
- Crédo : J’ai laissé des trucs dans la voiture
-Tina : Hm ! C’est Julia qui t’as demandé de partir non ? Attend Kossiwa va t’amener un peu de Atchonmon (Amuse-gueule)
*Peu après
-Tina : Ma fille, comment tu vas ? Ça été ?
Julia se mit en pleur et Tina la suivit.
Tina était une vieille femme maintenant, à cause du diabète, elle s’était fait amputé’ un pied. Elle Passait ses journées dans la chaise roulantes et dans le lit. Le Salon était tout pour Tina, elle recevait les visites là, mangeait là, passait ces journées là et même dormait là pendant la journée. Elle n’avait que pour aide et secours Kossiwa, une jeune dame dans la trentaine. Tina avait deux enfants, une fille et un garçon. La fille vivait en Angleterre, le garçon vivait à Kara pour raison de boulot. Ce dernier avait demandé à sa mère de venir vivre auprès de lui mais elle refusa, ayant trop de la peine à quitter la maison qu’elle et son feu mari Jacob avait construite. Néanmoins son fils lui rendait visite avec sa femme et ses deux enfants un weekend sur deux et l’appelait très souvent.
-Julia : Ça été vraiment difficile
-Tina ; Je le sais ma fille, si ce n’est pas mon état de santé je t’aurais accompagné. Je me rappelle la toute dernière fois qu’on s’est vu. Après ça, le boulot ne m’a pas laissé le temps d’aller la voir. On ne faisait que s’appelé. Après ma retraite, j’aurais pu aller la voir mais ce fichu maladie ne m’a pas laissé le choix. Regarde ma fille comment elle m’a cloué dans cette fichue chaise.
-Julia : Ma tante ne pleurez pas.
-Tina : Ma fille, je ne sais si ta mère te l’a raconté, mais elle a souffert surtout dans ce pays. Et je sais qu’il ya des choses qu’elle ne m’a pas dit.
-Julia : Oui, elle a préféré vous laissez en dehors de ça…Hm... Je me rappelle encore de ce qu’elle était venue faire la dernière fois qu’elle mit pied dans ce pays
-Karolina : Ma fille, peu après mon retour en ville, je démissionnai et retournai chez mes parents au Gabon. Les adieux avec Tina furent douloureux.
Au Gabon, je ne racontai rien à mes parents sinon que j’étais enceinte d’un homme qui avait malheureusement perdu la vie dans un accident de voiture. Ce qui était bizarre, c’est que le médecin qui me suivait disait que j’attendais une file et que ce n’était pas des jumeaux, mais au jour de l’accouchement, l’incroyable se produisit.
Je mis au monde une fille c'est-à-dire toi et peu de temps après un garçon. Les médecins ne comprirent rien, moi-même j’étais arrivé à un moment à croire que tout était fini, mais la venue au monde de ce garçon me fit comprendre le contraire.
Mes parents, étaient très contents de ces naissances, moi je l’étais moins. Je leur expliqué que le garçon devait retourner à la famille de son père come le voulait leur tradition. Ils eurent du mal à me comprendre et refusèrent que je vienne à Lomé avec vous deux. Tu restas donc auprès d’eux au Gabon et je retournai à Lomé avec Gilles, ton frère.
Dans le village de Guy, rien n’avait changé. J’étais arrivée à l’entrée quand le prestataire apparut comme à son habitude devant moi, je ne pus placer un mot.
-Le prestataire : Pas la peine de rentrer dans le village, donnes moi l’enfant. Tu as eu de la chance de ne pas avoir amené la fille, sinon…
Tu as été forte jusqu’au bout et tu nous as tenu tête. Parce que tu as mis au monde une fille et un garçon, tu as coupé le lien, plus jamais ta descendance ne mettra au monde des Venavi Noukpekpe, mais…
Puis il disparut comme il était venu, ce fut dure cette séparation avec mon fils et au fond de moi, je le savais que tôt ou tard je le payerai.
-Julia : Elle me raconta la dernière fois qu’elle t’avais vu
-Tina : Hm ! Elle me l’aura bien caché, mais au fond de moi je savais qu’elle était là non pour les affaires mais pour cette horrible histoire qui lui avait fait perdre son amour et qui l’avait poussé à retourner au Gabon. Elle ne m’a jamais parlé de ton frère
-Julia : Elle m’a raconté aussi qu’à l’aéroport, elle revu la tante de mon père, sa voisine, qui lui donna une amulette pour moi. C’est même ça que je porte au cou.
-Julia : Pourquoi ne m’as-tu pas raconté tout cela depuis ?
-Karolina : Comprend ma file que c’était difficile pour moi.
-Julia : Maintenant ; que veux-tu ? Que je refuse cet emploi ?
-Karolina : Franchement oui ! Mais si tu penses que ton avenir se trouve là, vas-y. Après tout, c’est ton pays.
-Julia : Contente, que tu me comprennes.
-Karolina : Mais promets moi, que tu ne mettras jamais les pieds dans ce village…
-Julia : Comment s’appelle le village ?
-Karolina : Prends une feuille et note le bien, retiens le dans ta tête : Atidekave Kope
-Julia : Bizarre comme nom et ça veut dire ?
-Karolina : C’est une façon de dire un arbre à deux faces.
-Karolina : Julia, je t’aime
-Julia : Je t’aime aussi maman
**Quelques semaines après le départ de Julia pour le Togo
*Au Gabon, Karolina fit un rêve et dans son rêve, elle vit le prestataire qui lui dit : «  Elle n’aurait pas dû fouler son sol natal…elle n’aurait pas duû… »
**Cri de Karolina : Julia…
Karolina mourut après ce rêve d’une crise cardiaque, à l’âge de 68ans
                           Une histoire originale de Kévin Peter de SOUZA alias Brindille


                                                                            A SUIVRE

Terrible Amour -- La malheureuse héritière ( Part I)

Bonjour chers lecteurs et lectrices.
Des clicks de rap il y en a actuellement beaucoup à Lomé. Ce qui est drôle après la sortie d’un single, la plupart s’autoproclame star. Hm ! Je me rappelle dans le temps après le Bepc, mes amis et moi avions monté un click aussi. C’était du délire, je me demande ce qu’on serait devenu actuellement si on avait continué. Nous avions à un moment évolué et cela se traduisait à travers le changement du nom de notre click. Nous avions commencé avec Black son, puis D-moniak team et nous avons terminé avec Supreme Boys. Notre meilleur voix était Ovigue Sackey alias  Lil Over, notre Dj était nul autre que Laurier D’Almeida alias Lauvino, il deviendra plus tard Dr Lau. Quand à moi, j’étais la tête en l’air du groupe, je faisais n’importe quoi et changeait tout le temps de nom, des noms qui étaient aussi ridicule les uns que les autres. Au départ c était Zech well, après Mr Pet, puis 2pak.
Dans tous les cas, on se marrait bien du moins jusqu’à un certains moments.
Il y a une chose que je me demande, pourquoi  nos « stars » des divers clicks de rap ne participent pas au 228Tfactor, une façon de nous montrer qu’ils ont vraiment du talent (rire) peut être qu’ils ont peur de se faire laminer par Da Dédé et donc de perdre leur petite notoriété auprès de leur public.
En tout cas chers lecteurs et lectrices, je vous exhorte à voter massivement pour Thibaut, un candidat au 228Tfactor, tapez tf19 au 5555. Il est bon, et en votant pour lui vous participez à l’essor d’un futur ambassadeur du Togo.
Je me la raconte trop c’est vrai, mais désolé c’est ma spécialité, je suis de ces écrivains qui écrivent pour se raconter et pour divertir, je pense humblement que par mes petites expériences je vous en apprends un peu plus. Sur ce, je vais vous parler de ma journée du dimanche avant la suite de l’histoire.
Dimanche c’était la pentecôte, dimanche c’était fête  à quelques kilomètre de la frontière de hilla condji (frontière Togo-Bénin). Les natifs de Grand-Popo doivent savoir déjà de quoi je veux parler. Il s’agit bien évidemment de Nonvitcha. Une fête qui se tient chaque 5ans, cette année, ils fêtaient le 95éme anniversaire. Ce fut la première fois que je participai à cette grande rencontre. Les gens venaient d’un peu partout, du Ghana, du Togo, du Nigéria et de l’intérieur du Benin. J’ai su cela à travers les plaques d’immatriculation (rire).
 Je n’avais pas le temps de voir, il y avait trop de choses à voir. Je notai la grande affluence, il y avait du monde. La seule voie deux sens étaient bondée.
Je remercie au passage mon cousin Guido qui me fit vivre cette journée exceptionnelle. Nous fumes accompagnée de deux de nos charmantes cousines Coretha et Sandra.
Bien que nous n’avions rien prévu à manger, sur les lieux nous trouvâmes de quoi remplir nos ventres.
Je remercie au passage nos gentils oncles, Tonton Dominique, Akouté , Akouetey, Julien et Raymond qui nous réservèrent un accueil des plus chaleureux alors même qu’on ne les avait pas prévenu de notre venue.
Nous remplîmes nos ventres avec les spécialités de la région, sauce au poisson et sauce de Gboma accompagnée avec du riz et du gari…Hm c’était très appétissant, il faut dire que je me suis trop goinfré, peu après j’avais du mal à marcher (rire)
Cette fête de Nonvitcha tirait son origine d’où ?
Conformément à ce que j’ai appris, Grand popo étant une ville pas très loin de la frontière, plusieurs familles au fil des ans venaient s’y installer et comme nous pouvons le deviner là où il y a des hommes, il y a des mésententes. Voyant donc cela, les habitants ont donc décidé de créer un conseil, ce dernier est jusqu’à ce jour chargé de régler les différents entre les familles. S’il y a problème entre deux familles, il fallait que jusqu’à l’échéance de 5ans, le problème soit résolue, du moins le samedi à la veille de la fête de pentecôte.
Il faut noter que c’est une fête qui a lieu chaque 5ans et qui est à l’image de yaka yokin à Aného, évala à Kara, sauf qu’au dire de mon cousin, il y a bien plus d’affluence à Nonvitcha et bien plus d’opérations commerciales qu’à évala.
Je vous ait un peu soulé, mais bon voilà un peu ce que j’ai vécu le dimanche. En y pensant, je n’ai pas une vie aussi ennuyeuse hein, contrairement à ce que pense mon ami laurier. Il devrait penser à plus faire ma compagnie (rire)
Je fais un coucou spécial à édie- édie, hillaire et tous ses amies, mona léa, solange, Raïssa, Elsie rosette ma sœur adorée,  ma cousine Nado, Germi chou, Bene, Paméla, Précilia, Loretta, ma cousine Sandra, Theresa, Sika, Essivi,  ma cousine Larissa, Audrey ANTHONY, Damien Djondo et tous ses amies, Sandy, Lysiane à  tous mes lecteurs et lectrices qui sont restés jusque là inconnus.

                                                                      La malheureuse héritière
*Au cimetière devant la tombe de sa mère
-Julia : Maman je me demande si c’est de ma faute. Est-ce de ma faute si t’es morte ? En tout cas désolé maman ! Pour honorer ta mémoire, je vais démissionner et revenir au Gabon. Je trouverai bien quelque chose à faire ici.
**Deux jours après l’enterrement, Crédo, un collègue de travail de Julia appelle depuis Lomé
-Crédo : Julia, comment tu vas ?
-Julia : ça peut aller, je tiens le coup
- Tu reviens quand ?
-Crédo, franchement je ne compte plus revenir et ceci pour tout ce que tu sais
-Oui, mais Julia tout ça, ce ne sont que des histoires à l’africaine
-Ne dis pas ça crédo, Toi t’es un blanc et tu ne sais rien aux mystères de l’Afrique
-Bon okay, je ne vais pas te contrarier, donc tu vas démissionner ?
- Oui ! Je suis même entrain de saisir ma lettre de démission
-Est-ce la meilleure solution ? Démissionner de ce bon poste, si bien payer sans compter les avantages.
- Je sais ! Mais ma décision est prise, j’espère juste que le Boss e comprendra
-J’en doute fort, quel motif vas-tu lui donner ? Nous les blancs ne comprenons pas très bien os histoires. Excuses- moi mais ce n’est que du grand n’importe quoi. Il va très mal le prendre
- Hm ! Excuse-moi Crédo mais je dois te laisser
- Okay, je t’appelle plus tard en espérant que tu auras changé d’avis
*Deux jours après, Crédo rappelle Julia
-Crédo : Je viens de recevoir une lettre pour le boss, c’est ta lettre de démission n’est-ce pas ?
-Oui ! Je priais fort pour que cela ne tombe pas entre tes mains
- C’était à prévoir, en ton absence, comme on le dit ici «  c’est moi la chose »
-Tu ferais mieux, d’aller le déposer  auprès de sa secrétaire
- Julia ! S’il te plait, reviens sur ta décision, fais le pour moi
- Rire ! Et pourquoi pour toi ?
- Tu sais bien que je tiens à toi, ce boulot sans toi…
-Crédo, arrête ça, je t’ai dit que pour moi t’es un bon ami et c’est tout.
- Le bon  changera un jour en petit
-Rire !
- ça risque plus en tout cas, puisque je ne serai plus à coté de toi
- Ce n’est pas trouvé un boulot au Gabon qui serait un problème pour moi
-Alors viens me rejoindre, si tu m’aimes tant
-Je vois bien que tu es décidé. N’empêche ne pourrais-tu pas revenir finir l’affaire qu’on a reçu bien avant ton départ ?
-Je vais y penser…
**Une semaine après, à l’aéroport Gnassingbé Eyadema
-Crédo : Content de te revoir, tu as pris la bonne décision
-Julia : Ne te méprend pas, on finit le travail et je démissionne
-Crédo : C’est comme vous voudrez, miss Julia
-Julia : Qu’as-tu fait de ma lettre ?
- Crédo : Euh ! Sans le faire exprès, je l’ai mis dans la déchiqueteuse.
-Julia : C’est ça ! Je te crois sur parole. Je dois passer chez ma tante
-Crédo : Hm ! Ta tante Tina, au moins j’ai son soutient, elle m’appelle tout le temps Beau fils
**Devant la maison de Tina
-Julia : Attend moi ici, je dois parler seule à seule avec ma tante
Crédo : Laisse-moi au moins la saluer
-Julia : Okay, mais tu reviens juste après
*Au salon
-Tina : Bon arrivée ma fille
-Julia : Bonjour ma tante
-Tina : Je vois que tu es accompagnée de ton petit chéri
-Crédo : Bonjour madame !
-Tina : Fais vite pour faire un joli métis à ma fille hein, elle est joie et si tu te dépêches pas…
-Crédo : Madame, je fais le mieux que je peux, si vous pouvez m’aider
(Rire)
-Tina : Je vais t’aider mon fils
-Crédo : Bon ! Au revoir madame
-Tina : Tu ne restes pas un peu ?
- Crédo : J’ai laissé des trucs dans la voiture
-Tina : Hm ! C’est Julia qui t’as demandé de partir non ? Attend Kossiwa va t’amener un peu de Atchonmon (Amuse-gueule)
*Peu après
-Tina : Ma fille, comment tu vas ? Ça été ?
Julia se mit en pleur et Tina la suivit.
Tina était une vieille femme maintenant, à cause du diabète, elle s’était fait amputé’ un pied. Elle Passait ses journées dans la chaise roulantes et dans le lit. Le Salon était tout pour Tina, elle recevait les visites là, mangeait là, passait ces journées là et même dormait là pendant la journée. Elle n’avait que pour aide et secours Kossiwa, une jeune dame dans la trentaine. Tina avait deux enfants, une fille et un garçon. La fille vivait en Angleterre, le garçon vivait à Kara pour raison de boulot. Ce dernier avait demandé à sa mère de venir vivre auprès de lui mais elle refusa, ayant trop de la peine à quitter la maison qu’elle et son feu mari Jacob avait construite. Néanmoins son fils lui rendait visite avec sa femme et ses deux enfants un weekend sur deux et l’appelait très souvent.
-Julia : Ça été vraiment difficile
-Tina ; Je le sais ma fille, si ce n’est pas mon état de santé je t’aurais accompagné. Je me rappelle la toute dernière fois qu’on s’est vu. Après ça, le boulot ne m’a pas laissé le temps d’aller la voir. On ne faisait que s’appelé. Après ma retraite, j’aurais pu aller la voir mais ce fichu maladie ne m’a pas laissé le choix. Regarde ma fille comment elle m’a cloué dans cette fichue chaise.
-Julia : Ma tante ne pleurez pas.
-Tina : Ma fille, je ne sais si ta mère te l’a raconté, mais elle a souffert surtout dans ce pays. Et je sais qu’il ya des choses qu’elle ne m’a pas dit.
-Julia : Oui, elle a préféré vous laissez en dehors de ça…Hm... Je me rappelle encore de ce qu’elle était venue faire la dernière fois qu’elle mit pied dans ce pays
-Karolina : Ma fille, peu après mon retour en ville, je démissionnai et retournai chez mes parents au Gabon. Les adieux avec Tina furent douloureux.
Au Gabon, je ne racontai rien à mes parents sinon que j’étais enceinte d’un homme qui avait malheureusement perdu la vie dans un accident de voiture. Ce qui était bizarre, c’est que le médecin qui me suivait disait que j’attendais une file et que ce n’était pas des jumeaux, mais au jour de l’accouchement, l’incroyable se produisit.
Je mis au monde une fille c'est-à-dire toi et peu de temps après un garçon. Les médecins ne comprirent rien, moi-même j’étais arrivé à un moment à croire que tout était fini, mais la venue au monde de ce garçon me fit comprendre le contraire.
Mes parents, étaient très contents de ces naissances, moi je l’étais moins. Je leur expliqué que le garçon devait retourner à la famille de son père come le voulait leur tradition. Ils eurent du mal à me comprendre et refusèrent que je vienne à Lomé avec vous deux. Tu restas donc auprès d’eux au Gabon et je retournai à Lomé avec Gilles, ton frère.
Dans le village de Guy, rien n’avait changé. J’étais arrivée à l’entrée quand le prestataire apparut comme à son habitude devant moi, je ne pus placer un mot.
-Le prestataire : Pas la peine de rentrer dans le village, donnes moi l’enfant. Tu as eu de la chance de ne pas avoir amené la fille, sinon…
Tu as été forte jusqu’au bout et tu nous as tenu tête. Parce que tu as mis au monde une fille et un garçon, tu as coupé le lien, plus jamais ta descendance ne mettra au monde des Venavi Noukpekpe, mais…
Puis il disparut comme il était venu, ce fut dure cette séparation avec mon fils et au fond de moi, je le savais que tôt ou tard je le payerai.
-Julia : Elle me raconta la dernière fois qu’elle t’avais vu
-Tina : Hm ! Elle me l’aura bien caché, mais au fond de moi je savais qu’elle était là non pour les affaires mais pour cette horrible histoire qui lui avait fait perdre son amour et qui l’avait poussé à retourner au Gabon. Elle ne m’a jamais parlé de ton frère
-Julia : Elle m’a raconté aussi qu’à l’aéroport, elle revu la tante de mon père, sa voisine, qui lui donna une amulette pour moi. C’est même ça que je porte au cou.
-Julia : Pourquoi ne m’as-tu pas raconté tout cela depuis ?
-Karolina : Comprend ma file que c’était difficile pour moi.
-Julia : Maintenant ; que veux-tu ? Que je refuse cet emploi ?
-Karolina : Franchement oui ! Mais si tu penses que ton avenir se trouve là, vas-y. Après tout, c’est ton pays.
-Julia : Contente, que tu me comprennes.
-Karolina : Mais promets moi, que tu ne mettras jamais les pieds dans ce village…
-Julia : Comment s’appelle le village ?
-Karolina : Prends une feuille et note le bien, retiens le dans ta tête : Atidekave Kope
-Julia : Bizarre comme nom et ça veut dire ?
-Karolina : C’est une façon de dire un arbre à deux faces.
-Karolina : Julia, je t’aime
-Julia : Je t’aime aussi maman
**Quelques semaines après le départ de Julia pour le Togo
*Au Gabon, Karolina fit un rêve et dans son rêve, elle vit le prestataire qui lui dit : «  Elle n’aurait pas dû fouler son sol natal…elle n’aurait pas duû… »
**Cri de Karolina : Julia…
Karolina mourut après ce rêve d’une crise cardiaque, à l’âge de 68ans
                           Une histoire originale de Kévin Peter de SOUZA alias Brindille


                                                                            A SUIVRE

mardi 10 mai 2016

Révélation ( part V )

Bonjour chers lecteurs et lectrices.
Ma grand-mère  avait habitude de dire : «  Mou wo Nou Deo » (ça ne fait rien)
Quand elle était en vie, nous ne prenions pas vraiment ses mots au sérieux. Après  qu’elle est morte, nous avons saisi la force de ses mots. C’est ceux qu’on aime le plus qui nous font plus de mal.
Arrivé à oublier  le mal qu’on nous a fait, dire : «  ça ne fait rien » et aller de l’avant c’est vraiment  un acte hors du commun. C’est le grand héritage que ma grand-mère nous a laissé et  je nous le  souhaite à tous, ne point garder rancune envers nos proches et aller de l’avant.
 Recevez la suite…


Je pris bien évidemment peur. Tout ce que je pus est de me mettre à réciter le « Je vous salue marie »
Il était là le prestataire, debout sur ce qu’il en restait de notre feu.
Si je ne le connaissais pas en tant que prestataire, j’aurais dit que c’était un enfant perdu.
Pendant quelques minutes, il ne bougea pas et ne dit mot. Son mutisme rendait l’atmosphère plus qu’invivable, c’était loin de ce que je vivais avec Guy, j’avais de la peine à respirer. Néanmoins, je continuai ma prière. Que pouvais-je faire d’autre ?   
Peu après, Guillaume se leva
Guillaume : Togbé Mié DO gbé Lo… (Grand père, nous vous saluons)…Que comptez-vous faire de nous ? Du moins de Karo et son amie ?
Suite à cette question de Guillaume, le prestataire prit enfin la parole
Le prestataire : (il prit une grande inspiration, un peu comme une personne bien désolé de ce qui se passait)…Dans notre lignée, nous sommes toujours choisis parmi les jumeaux. Nous sommes communément appelés les Venavi Noukpekpe et nous nous révélons toujours à une personne de la famille de laquelle nous sortirons. C’est ainsi que j’ai du me révéler à ton grand père. Je ne sais le pourquoi, mais il l’a mal pris et à quitter le village. En quittant, il est parti avec votre père qui devait mettre au monde plus tard des jumeaux, desquels sortirait mon successeur.
A cause de votre grand père, j’ai du entamer ton mandat. Oui ! Entre ton frère et toi, c’est toi le Venavi Noukpekpe.
Pire, votre père à renier nos traditions et par la même occasion à refuser de vous faire les cérémonies réservés aux enfants jumeaux.
Ils m’ont privé de mon successeur et donc de ma retraite. Je ne peux donc retourner me reposer auprès des dieux.
Il faut le dire, tout ceci est de la faute de votre grand père. Du reste, tout ce qui vous ait arrivé n’a été causé que par les dieux et par Azévi, entrainant cette innocente fille.
Guillaume : Que faire maintenant ?
Le prestataire : Ne me pose pas des questions auxquelles tu as déjà réponse. Ce qui est fait est fait. Tu es mort, moi je me retrouve sans successeur. Ton frère, ne peux faire ta mission. Tu dois retourner aux royaumes des morts et ton frère à Azévi. 
Karolina : (Avec tatonnement) Quand est –il de moi ?
Le prestataire : Désolé ma fille, mais tu devras effacer le crime commis par leur grand père, il me faut un successeur !
Tu vas donc retourner dans le monde réel, me laisser terminer la cérémonie. Ne viens plus m’en empêche et suis jusqu’ à terme la cérémonie de veuvage.
Karolina : Et après ?
Le prestataire : Après, rentre chez toi. Mais une chose, très importante… Quand les jumeaux viendront au monde, ramène-les au village pour les consacrer. Azévi choisira parmi eux, son prestataire, son Azévi Noukpekpe.
Karolina : Quand est –il de mon amie ?
Le prestataire : Ne me dérange plus avec tes prières durant la cérémonie, sinon  elle en payera le prix.
*Je le vis s’éloigner peu après avec Guillaume, puis l’instant d’après, je me réveillai dans la pièce noire…
Est-ce que je venais de rêver deux fois ?    
Je n’en savais rien, mais une chose était sûr, je n’avais plus la force de bouger ou de faire quoi que ce soit.
*Alors je me mis donc à réciter le chapelet…Là, j’entendis dans ma tête les mots du prestataire : «  Ne me déranges plus avec tes prières durant la cérémonie, sinon elle en payera le prix. »  
Suite à l’écoute de cette voix, je me mis à crier le nom de Tina. Celle-ci rentra aussitôt dans la pièce.
-Tina : Oui ! Karo, je suis là.
-Karo : Tu n’as rien, Dieu merci. Tina, ils vont tuer Guy
-Tina : Oui, Karo…Vraiment désolé mais c’est pour ton bien
*J’étais soulagée de revoir Tina saine et sauve, mais j’avais le cœur brisé. J’allais perdre mon Guy à cause d’une erreur de  leur grand père, à cause d’une tradition de fou et je n’y pouvais rien, ils avaient gagné.
Je  me remémorai  toute l’histoire depuis le début, des larmes coulèrent le long de mon visage et ceci en abondance. Je devais me faire à l’idée que j’avais perdu mon Guy.
C’était un amour, toujours aux petits soins, il savait tout ce dont j’avais besoin. Il n’était pas complexé du fait qu’au boulot hiérarchiquement, je lui étais supérieure. Il s’en foutait en fait.
Avec lui, je ne manquais de rien, j’étais une femme comblée dans tous les sens du terme.
Avec lui, tout était d’une simplicité surprenante. Son charme et tout ce qu’il y a autour venait de sa simplicité.
Il a su me faire rêver,
Il a su me rendre meilleure,
Il a su m’enlever de cette vie monotone que je m’étais construite depuis mon arrivée au Togo.
Sans mentir, il était ce qui m’ait arrivé de mieux et de pire dans la vie.
Des défauts, Guy en avait mais c’est ce qui le rendait meilleur. Il m’interdisait de ranger ses affaires (rire) C’était le roi du désordre, il disait souvent : « Il y a de l’ordre dans mon désordre alors ne pas arranger ».Il avait raison parce que les fois où j’arrangeais ses affaires, il avait plus de mal à se retrouver. Il ne pouvait s’empêcher de flatter une fille, même quand j’étais à coté, pour se défendre il disait : «  Je ne peux m’empêcher de faire sourire une fille, c’est plus fort que moi…mais …mais je ne peux vivre sans toi miss Karolina et s’il le fallait, je mourais pour toi » Quand il me disait cela je souriais en même temps je lui reprochais le fait qu’il parlait de la mort.
 Aujourd’hui, je vois bien que ce n’étais pas des paroles en l’air, il était sincère.
Oh Guy ! Mon Guy à moi toute seule,
Qui va me faire rire ?
Qui va me faire pleurer ?
Qui va me faire mourir de jalousie ?
Qui va me rendre folle ?
 Que va-t-elle être ma vie sans toi ?
Que vais-je faire toute seule ?
Oh Guy ! Mon Guy à moi toute seule, je t’aime
**Bien évidemment Tina n’avait pas connaissance de l’évasion dans la forêt et tout le reste.
Je suivis la cérémonie de veuvage, puis je quittai le village avec Tina. J’avais suivi une cérémonie de veuvage alors que je n’étais pas mariée à Guy.

Julia : Pourquoi, maman de retour dans la ville tu ne t’es pas plaint devant les autorités ?
Karolina : (RIRE), allaient-ils me croire ?
Ma fille, c’est une horrible histoire que j’ai vécu. C’est pourquoi l’idée que tu ailles vivre là-bas me fait peur…
                                                    A suivre


                                                     

mercredi 4 mai 2016

Exclusivité _révélation IV

Bonjour chers lecteurs et lectrices. Une fois n’est pas coutume, nous reconnaissons vous avoir pendant ces quelques semaines trop laissés à votre faim de connaitre la suite de l’histoire. Nous reconnaissons aussi qu’elles sont de plus en plus courtes. Raison pour laquelle en cette fête de l’ascension de notre seigneur Jésus-Christ, nous vous offrons cette exclusivité.
Mon père, pour faire rire la galerie a dit une fois : «  si tu es filles et qu’un mec t’invite dans un Bar, il faut refuser. Sinon, saches que ce sont les boissons de ta dot que tu bois. Tout ce qu’il te fera après c’est de te mettre enceinte et ceci sans t’avoir doté. (Les exemples sont là) »
                                                                Exclusivité
Je pus voir Guy de l’autre coté de l’arbre. Il était debout devant le prestataire (il faisait peur même avec cette taille). Guy n’avait juste qu’un pagne blanc autour de la taille. Je criai son nom et lui de se tourner vers moi et de me lancer son sourire. Sourire qui m’avait fait tomber sous son charme. Je me mis donc à courir  vers lui quand sous l’ordre du chef, des gardes me saisir, me stoppant ainsi dans mon élan.
J’aperçus Tina dans la foule, elle voulut me rejoindre mais fut stoppée net par la tante de Guy.
*Ce qui me surprit était que cette pagaille que je causais, n’interrompit d’aucune manière le prestataire. Il était à 5m de moi. Il alla se placer devant Guy et ouvrit d’un geste brusque un monde souterrain très vaste et profond. Je pouvais entendre les cris qui provenaient du monde que le prestataire venait d’ouvrir.
C’était des cris lugubres et insoutenables. Pour une chrétienne comme moi, ce monde m’a semblé être l’enfer
Au moment où se passaient ces choses, le soleil était au zénith mais le brouillard sinistre et glacial qui sortait du monde souterrain finit par couvrir tout le village. Je n’arrivais plus à distinguer une seule silhouette de la foule qui était derrière moi encore moi celle des deux gardes qui me tenaient par les mains.
Le brouillard en plus d’être glacial était paralysant. Tout ce que je pus entendre était : «  Karo je t’aime ». Suite à cela, je m’écroulai par terre, je fondis comme de la cire des mains des gardes. C’était la voix de Guy.
Qu’avait-il donc fait ? Je présageais déjà le pire et je sentis mon cœur se briser au fond de moi.
Guy, Guy s’était laissé tomber…Il s’est laissé tomber pour me sauver…Pour sauver notre enfant…Le fruit de notre amour
**Après quelques temps, le brouillard disparut .Du reste, il n’y avait ni prestataire, ni foule. Ils étaient tous partis. J’étais toute seule par terre sous le chaud soleil. Mon pagne n’avait plus la même couleur, il était à présent blanc mais taché de sang…
La vu e de ce sang me réveilla.
Tout se passait comme dans mon rêve jusqu’à ce que la seule porte de la pièce s’ouvre. C’était Tina.
Voir Tina, me soulagea un peu, car dans mon rêve, elle n’entrait pas dans la pièce.
-Tina : Karolina, il faut qu’on parte, les choses ne se déroulent pas comme prévues
*Je ne pus lui répondre, mais elle continua de parler tout en m’aidant à me relever
-Tina : Il était prévu que Guy se sacrifie. Sacrifice qui aurait pour but de te libérer toi et l’enfant. Malheureusement, Guillaume a reprit le contrôle du corps de Guy l’amenant donc à s’enfuir.
*Quand j’écoutai le mot «  fuir » je souris, ce qui troubla Tina
-Tina : Ah ! Karo, ce n’est pas le moment de sourire parce que c’est toi qu’ils veulent sacrifier maintenant. Reprends tes esprits et on y va. Parait qu’un tort a été causé au fétiche de ce village, du coup il faut que quelqu’un soit sacrifié sinon malheur, famine et désolation s’abattront sur tous les habitants et ressortissants de ce village.
* Nous sortîmes de la pièce, au devant de celle-ci, il n’y avait pas de vieilles femmes comme dans mon rêve. Mais au loin sous l’arbre, je pouvais voir de la lumière. C’était le conseil du village, réunit d’urgence pour juger surement du sort qui me devrait être réservé.
Je fis signe à Tina pour lui montrer que mon pagne me serrait très fort.
Tina me desserra et nous primes le chemin tout droit vers l’entrée du village. Malheureusement pour nous, l’entrée était très bien gardée. Nous n’eûmes plus autre choix que de devoir traverser la forêt. Forêt, qui nous était inconnue. Forêt  que même les villageois n’osaient traverser la nuit.
Je secouais la tête à Tina, lui criant : «  non !non ! », mais elle autre me tirait, ce qui attira l’attention des villageois.
Et la course poursuite commença…
Lorsque par je ne sais quel miracle, nous rentrâmes dans la forêt, les villageois ne nous suivirent pas. Certains des villageois crièrent ces mots après nous : «  la foret et ses mystères se chargeront de vous »
Elle était bien sinistre cette forêt et à Tina de me dire
-Tina : Karo, va-t-on pouvoir s’en sortir ?
Je ne pus rien lui répondre car jusque là, ma faculté de parler m’avait abandonné.
*Nous étions deux filles dans une forêt inconnue. Aucune de nous n’avait mérité ce qui nous arrivait encore moins Tina. Dans ma tête, je me disais que je ferais tout pour qu’elle s’en sorte. Elle avait beaucoup fait pour moi et si quelque chose lui arrivait, je ne pourrais me le pardonner.
Nous marchâmes une demi-heure… Puis, nous vîmes  allumer à quelques mètres  de nous, un feu de bois.
Qui pouvait bien allumer un feu de bois à un endroit pareil et à pareil moment ?
-Tina : Karo ! On fait quoi maintenant ? Qui a fait ça ?
*Sur la montre de Tina, il sonnait 23h…En fait nous étions arrivé au village vers 18h et quelques. Fatiguée, j’étais entrée dans un sommeil profond avec l’aide bien entendu des décoctions qu’on m’avait fait boire dès notre arrivée.
Je laissai la main de Tina  et m’avançai vers le feu. Il n’y avait personne aux alentours, je tournai mon regard vers Tina que j’avais laissé un peu derrière. Elle  n’arrêtait pas de me demander de revenir vers elle.
Peu après, elle arrêta de m’appeler et quand je me retourner une énième fois pour regarder dans sa direction, elle n’était plus là. Tina avait disparut.
Je criai à tue-tête : Tinaaaaa ! Je sais que s’il y avait le moindre esprit ou tout autre chose du genre qui dormait jusqu’ à ce moment, mon cri les aurait sûrement réveillé.
Je tombai par terre et me mis à pleurer.
*C’est à ce moment que j’entendis une voix, une voix qui m’était familière, c’était celle de Guy
-Karolina : Guy, c’est toi ?
Guillaume : Non ! Ce n’est  pas Guy, désolé moi c’est Guillaume …un peu comme dans cette chanson qu’on apprend au cour primaire…je m’en rappelle encore
(Chanson)   Bonjour Guillaume, as-tu bien déjeuné ?
Mais oui madame, j’ai mangé du pâté, du pâté d’alouette
Guillaume Guillaume…Quand chacun partira, Guillaume restera.
(Rire) dans le temps ça me faisait rire et j’étais fier d’écouter mon nom dans une chanson. Mais bizarrement j’ai jamais compris la chanson, ça n’a pas de sens vous trouvez-pas  Miss Karolina ?
Karolina : Où est Guy ? Où est Tina ?
Guillaume : Apparemment, ma chanson ne vous intéresse pas. Ou vous n’avez pas fait le Cour Préparatoire ? Moi j’ai bien fait mon cour préparatoire, c’était à EPP Zogbégan avec  Monsieur Zankpé. Ce monsieur m’a rendu la vie bien dure. Je me demande ce qu’il est devenu, il n’est pas mort en tout cas parce que je ne l’ai pas vu de l’autre coté (rire)…Monsieur Zankpé
Apres quelques secondes de silence, il me répondit
Guillaume : Guy, il va bien, je dirais même très bien. Mais pour Tina…
Karolina : Elle a eu quoi Tina ? Que lui as-tu fait ?
Guillaume : Moi ? Je n’ai rien fait. On m’a peint devant toi comme si c’était moi le méchant. Ce n’est pas moi le méchant et je ne l’ai jamais été. J’aime mon frère tout comme toi.
Karolina : Elle est où alors Tina ?
Guillaume : Sûrement avec  le prestataire, le maître de ces lieux
Karolina : Je dois la délivrer 
Guillaume : La délivrer de quoi ? Où? Et comment ? Ne me fais pas rire. Le prestataire en ces lieux est partout et nulle part
Karolina : Je ne vais quand même pas me résigner. C’est de ma faute si ma meilleure amie est dans cette situation. Non à cause de toi, de ta stupide idée de ne pas laisser en paix ton frère.
Guillaume : Hm ! Tina j’ai aimé la fois où…
Karolina : Sale pervers
*Je le laissai donc et me mis en marche pour je ne sais où
Guillaume : Bon ! Je vais t’aider, je connais mieux cette forêt que toi et n’oublie pas que je suis mort. Cela a des avantages !
Karolina : Et c’est à quelle condition ?
Guillaume : Que tu me laisses prendre du bon temps avec toi…
Karolina : Ce n’est pas vrai ? Qu’étais- tu vivant ? Je me débrouillerai toute seule
*A peine lui tournai-je  le dos qu’il dénoua mon pagne, me laissant toute nue comme un vers
Guillaume : Hm !
Karolina : Donnes-moi mon pagne !
Guillaume : Je dois te dire la vérité, je ne regrette aucunement tout ce que j’ai fait après ma mort. S’il fallait le refaire, je le referai. Je me suis senti vivant qu’une fois mort. Oh ! Toutes ces femmes. Bon, maintenant du sérieux, ce pagne noir ne te va pas. Prends ceci.
*Il lança vers moi, le sac que Tina m’avait préparé pour le voyage. Je m’habillai en quelques secondes. Il faisait si froid dans cette forêt !
Guillaume : Viens, te réchauffer prés du feu. Le prestataire lui-même viendra à nous. Je ne crois pas qu’il puisse faire du mal à ton amie. Au fond, il n’est pas méchant. Sinon je pense qu’il aurait fait du mal à mon grand père.
Karolina : Si tu dis que tu n’es pas le méchant et que le prestataire ne l’ai pas aussi. Qui est le méchant alors ?
Guillaume : (rire) Miss karolina, mourir ne m’a pas seulement permis de faire les choses que je n’ai pas pu faire vivant mais cela m’a aussi permis de devenir plus sage. La nature ait ainsi faite. Quand un tort est commis, il faut qu’une personne en paye le prix. C’est comme ça ; Je n’y peux rien encore moins le prestataire. Même le Dieu créateur n’a rien pu y faire, la preuve il a du laissé mourir son fils(Jésus-Christ) sur une croix pour les péchés des hommes. Ne penses-tu pas que  Dieu créateur aurait tout simplement pu ignorer les torts causés par les hommes ? Il ne le pourrait, c’est ainsi que la nature est fait. Il faut toujours que quelqu’un paye les pots cassés.
*Face à ses explications, je ne trouvai rien à redire. Cela me rappela un passage du livre d’Alejandro Bullon titré : Connaitre Jésus, c’est tout !!! Que j’avais lu...C’était l’histoire d’un petit garçon qui chaque fois escaladait le mur du voisin pour cueillir des mangues. Un jour sa mère l’appela et lui dit : «  la prochaine fois que tu monteras encore sur le mur pour cueillir des mangues, je te donnerai des coups », quelques temps après l’enfant récidiva, alors la mère prit un bâton pour le frapper. L’enfant pleura et supplia sa mère, cette dernière ayant pitié de son fils lui dit : « C’est bon, mon fils je ne vais plus te frapper, mais comme j’ai dit que la prochaine fois que tu récidiveras, tu recevras des coups, prends le bâton et frappes moi, je vais prendre les coups à ta place, un tort a été commis et il faut que quelqu’un en paye le prix, c’est comme ça la vie ! »
Je m’assis devant le feu et attendis avec peur la venue prochaine du prestataire.
Sans le vouloir, je m’endormis sur un tronc d’arbre coupé, installé juste à coté du feu.
Aux environs de 2h, un grand vent glacial souffla, éteignant au passage le feu devant lequel je me réchauffais. Si la forêt était déjà  d’un calme anormale, au passage de ce vent, le silence devint plus qu’anormal. C’était un silence invivable, inimaginable. Il était de nature à vous couper le souffle, à vous faire pisser dessus, à vous faire perdre la tête, ce n’était pas un silence, c’était un vide.
…Et à Guillaume de me dire : « …Karo ! Il est là. » 
                                                     A suivre…

                                                        Une histoire originale de Kévin Peter de Souza  alias brindille