mardi 24 mai 2016

La malheureuse héritière ( Part II )



Bonjour chers lecteurs et lectrices.
Je remercie DIEU tout puissant, mon créateur et maitre pour la vie qu’il m’a donné. Je ne vais pas être hypocrite, elle ne m’a pas toujours plu, mais quand à des moments pareils où une sagesse hors du commun ampli mon être, je constate avec joie que c’est ce qu’il y a de mieux pour moi.
Hier, j’ai eu un an de plus, mon créateur a trouvé bon de me laisser toujours en vie. 
Je ne l’ai pas vécu ,mais il y a 21ans de cela, ma très chère mère a souffert pour me mettre au monde comme toute autre femme porteuse d'un bebe . Je suis le fruit de 10 mois de grossesse donc imaginez –vous un peu quel stress, quelle peur cela devait-être pour ma mère encore que c’était sa première grossesse.
Aux dires de ma mère, je n’eus pas une enfance facile. J’eus du mal à parler, j’étais seul à jouer  et à cela s’ajoutait le fait que j’avais des crises répétées d’asthme. J’étais un enfant calme, pour ne pas dire très calme. Je n’aimais pas pleurer en criant, je préférais pleurer intérieurement, d’ailleurs cela n’a pas changé. Ma mère m’a dit que seules les larmes qui coulaient le long de mon visage pouvaient lui faire comprendre que je pleurais et à la vue de cela, elle avait le cœur rempli de chagrin.
Que le temps passe si vite, me voilà maintenant avec des objectifs à atteindre, des parents à rendre fiers, des frères et sœurs à qui je dois être un exemple.
Aujourd’hui, il y a des choses que je regrette n’avoir pas fait, il y a des choses que je ne peux plus faire.Mais ce que je dois faire, c’est regarder vers l’avant.
Quand j’étais petit, pour moi nos quatre murs suffisaient amplement, je nous croyais riches, à l’abri du besoin. Peu après, les amis d’école, m’ont fait comprendre le contraire. Ces amis matérialistes, dont le peu que leurs parents leur offraient ne suffisaient. J’entends encore raisonner  leurs dires favoris dans ma tête : «  Ega le WOA si ADE ». Je me demande encore le pourquoi l’école m’a donné de tels amis. Eux, ils ont détruit mon monde, ils m’ont forcé à voir le monde autrement. Pourquoi devrait-on être juger par rapport aux nombres de zéro que l’on a dans son compte  en banque et minimiser la valeur humaine ? Soit c’est la vie, ma grand –mère disait : «  Ma kpo Ekekem ke Gboai La Kou » (Je vais tout voir avant de mourir) sourire.
Je me rappelle encore, c’était au cours primaire où après avoir fait le cours sur les explorateurs dont notamment Magellan qui a fait le tour du monde, je décidai que moi aussi j’allais être célèbre. J’ai trouvé  formidable, le fait que par ce seul exploit on puisse parler de Magellan dans notre cours d’histoire. Cet objectif, je vais l’atteindre, je vais être célèbre, et mon exploit fera objet de cours aux futures générations d’élèves. In the name of jesus.
Du reste merci maman, merci papou pour la vie et l’éducation que vous avez su me donné, je ne vous décevrai pas. Merci à tous ceux là qui ont joué un grand rôle dans ma vie bon comme mauvais, cela m’aura forgé.
Joyeux anniversaire à moi et joyeux anniversaire à tous ceux qui sont nés le 23 mai.


Recevez la suite...
 
Il faut dire que je ne vis pas le temps passé, tellement nous étions, la tante Tina et moi emportée par l’émotion. Nous passâmes le temps à nous raconter la vie de ma mère.
Quand je sortis de la maison de Tante Tina, Crédo était toujours là mais endormi. Le pauvre, je l’avais laissé là tout seul, comme je pouvais être cruelle.
Endormi, il était tout mignon, mais je n’avais pas le temps à le laisser profiter de son sommeil
-Julia : allez ! Monsieur, réveillez-vous !
*il se leva aussitôt avec l’air de quelqu’un qui voyait le monde pour la première fois. Il tourna la tête de gauche à droite puis vers moi
-Crédo : Tu es là depuis ?
-Julia : Bon, on passe au boulot
*En chemin, je me mis à rire
-Crédo : Qu’est ce qui te fait rire ?
-Julia : Je trouve marrant, la façon dont je te malmène. Toi, un Yovovi
-Crédo : Rire, c’est l’amour Julia, c’est l’amour. Il change un homme et même un yovovi
-Julia : Rire, si tu ne sais pas dire yovovi, ne le dit pas
**Peu de temps après, nous nous arrêtâmes devant le siège de RCI Togo (Réhabilitation culturelle Internationale).
°Dans l’immeuble
-Boss : Ah ! Miss Julia, les funérailles de votre  mère ?
-Julia : Nous avons fait du mieux que nous pouvons.
-Boss : Encore une fois mes condoléances. Content de vous revoir parmi nous.
Le Boss partait quand il revint sur ses pas
-Boss : Dites-moi Miss Julia, pour le dossier que je vous aie donné, vous en êtes ou ?
-Julia : Nous y travaillons, monsieur
-Boss : Je compte sur vous, à mon retour, il faut que cela soit bouclé. Je pars pour 1mois à Brasilia
-Julia : Tout sera fini avant votre retour. Bon voyage monsieur
°Dans le bureau de Julia
-Julia : Crédo, convoque mon équipe. Réunion dans 30minutes
°Dans la salle de réunion
-Julia : J’ai constaté que pendant mon absence, vous aviez fait de grands avancements. Je vous félicite donc pour le travail abattu. M. Crédo ?
-Crédo : Oui, miss Julia
- Julia : ça vous va, si on allait visiter le site pour savoir comment le restaurer ?
-Crédo : Il n’ya pas de problème, nous n’attendions que votre retour pour effectuer la visite
-Julia : Il y a une question que je me pose depuis après avoir lu le dossier. Comment un village aussi prospère peut –il d’un coup se retrouver dans un état pareil ?
Un membre de l’équipe prit la parole
-Célia : Miss Julia, au cours de nos investigations, nous avons appris que c’est celui qui veille sur le fétiche qui a causé la destruction du village
-Julia : Comment ça ? Expliquez-moi mieux
-Crédo : Il a détruit le village par amour pour une fille. C’est fou tout ce qu’un homme peut faire par amour Miss Julia
-Célia : C’est tout ce que les habitants du village voisin ont pu nous dire. Ils doivent en savoir plus mais ils n’osent rien nous dire davantage.
-Crédo : Même en son état actuel, le village est toujours craint
-Célia : Ce qui est curieux, c’est qu’on n’a pas retrouvé un seul habitant dudit village. Nous avons passé des annonces à la radio, télé mais rien et ceci avec la promesse d’une forte récompense.
-Julia : Comment ça s’appelle le village ? Vous n’avez pas mentionné le nom dans le dossier, seule chose que je déplore dans votre travail
-Célia : Désolé Miss Julia. Au départ, on nous disait que c’était un village sans nom, du moins que n’importe qui ne pouvait prononcer ce nom. Mais peu après, nous avons découvert, une vieille pancarte sur laquelle figure le nom du village. Croyez moi, Miss Julia si je vous dis que ce nom ne se figure dans aucun des registres de l’administration territoriale.
-Julia : Intéressant, et qu’est ce qui est écrit sur la fameuse pancarte ?
-Célia : A…
*Juste à ce moment, le téléphone sonna
-C’est pour vous Miss Julia
-Julia : Un instant je vous prie
*Julia de retour
-Julia : Bon, apprêtez-vous, demain matin très tôt nous irons sur le site.
*Le lendemain sur la route
-Crédo : C’est quoi tu as au coup ?
-Julia : Un cadeau de ma mère, enfin d’une grand-mère
-Crédo : C’est jolie, si tu en trouves un autre comme ça, achète le moi.
-Julia : C’est entendu ! Mais sache que ce n’est pas tout qu’on vend
*Après deux heures de route
-Julia : Arrêtes-toi s’il te plait
-Crédo : Qu’est ce qui ne va pas ?
- Julia : J’ai la tournille et mon cœur bat très vite.
*Les autres voitures qui les suivaient s’arrêtèrent aussi. C’était un convoi de cinq voitures. Célia sortit de l’une d’entre elles.
-Célia : Qu’est ce qui ne va pas, Miss Julia ?
*Julia était sortie de la voiture
-Julia : ça va ! Juste un malaise
-Célia : Tenez, de l’eau
-Julia : Merci…Bon crédo, on reprend la route
-Crédo : T’es sûre que ça va ?
*Sans pour autant le montrer,plus ils s’approchaient du village, plus le mal de Julia devenait plus douloureux.A un moment, n’en pouvant plus, elle émit un grand cri. Ce cri emmena Crédo à s’arrêter brusquement.
-Crédo : Ah ! Non c’est bon comme ça. Allons à l’hôpital
*Célia, une fois encore sortit de sa voiture
-Célia : ça ne va toujours pas ?
-Crédo : On abandonne la visite pour une prochaine fois
-Célia : C’est entendu M. Crédo.
*Julia était toute en sueur, on aurait cru qu’elle avait fait un marathon de 50km tellement elle avait de la peine à reprendre son souffle
**Sur le chemin de retour, plus ils s’éloignaient, moins avait mal Julia
-Crédo : ça va mieux ?
-Julia : ça va !
-Crédo : Je te conduis à l’hôpital
-Julia : Non ! Ça va je t’assure
Peu après, Crédo sort de la voiture et va parler aux autres membres de l’équipe, après cela ces derniers se séparèrent
-Crédo : Je leur aie donné leur journée, allons à l’hôpital
*De sortie du bureau du médecin
-Crédo : Alors, le médecin a dit quoi ?
-Julia : Que je vais très bien
-Crédo : Ah ! Bon, tu ne lui as pas raconté ce qui t’était arrivé ?
-Julia : Je lui aie tout dit, il m’a prescrit des calmants .Selon lui, mon esprit travaille un peu trop ces temps-ci.
-Crédo : Ah ! Toi et tes histoires…Viens, on va déjeuner
*Au restaurant
-Crédo : Tu m’as vraiment fait peur dans la voiture
-Julia : Ah ! Bon, il n’y avait pas de quoi
Crédo : Et pourquoi ? Tu sais bien que je tiens à toi
*A ses mots, Crédo déposa ses mains sur celle de Julia, mais cette dernière retira sa main aussitôt
-Julia : Mon joli petit Crédo, tu aimes trop tirer profit des situations. Je te l’ai dit, je ne veux pas d’un petit blanc comme époux.
-Crédo : Et pourquoi ? Je ne suis pas bien pour toi ?
-Julia : Ce n’est pas ça, juste que…
-Crédo : Juste que quoi ?
-Julia : Juste qu’un blanc ne peut pas me satisfaire
Et ils se mirent tous à rire
Peu après, ils se séparèrent
*A la maison, Julia appela son équipe, leur annonçant qu’ils partiraient le matin de bon heure
*Sur la route
-Crédo : Alors, bien réveillée ?
-Julia : oui ! En pleine forme
-Crédo : Tu n’as pas rêvé de moi ?
-Julia : Rire
-Crédo : Pourquoi tu enlèves ton amulette ?
-Julia : Je ne sais pas, j’ai eu envie c’est tout
*Julia déposa l’amulette sur l’Air bag, c’était une amulette sous forme de collier
**Après une heure de route, la voiture de Crédo s’éteignit sans raison
-Julia : C’est quoi le problème ?
-Crédo : Je ne sais pas
Après quelques minutes de vaines tentatives, la voiture redémarra. Mais quelques temps après, de la fumée sortait du radiateur, ce qui amena Crédo à arrêter la voiture.
-Crédo : Merde ! Mon radiateur est foutu
-Julia : Comment cela se fait ?
- Crédo : J’en sais rien, dire que c’est une voiture neuve
-Julia : On aurait du prendre la voiture de service, au lieu de ça, monsieur à préférer prendre sa voiture personnelle pour l’exhiber fièrement. Voilà les conséquences.
*Célia comme à son habitude vint voir ce qui n’allait pas
-Julia : Célia, on monte chez vous
-Crédo : Je ne peux pas laisser ma voiture là !
-Célia : Vous avez un câble ?  Nous allons la remorquer.
-Crédo : Foutu village, il n’ya même pas de service de remorquage dans les environs.
-Julia : Allez, ça va ! Dépêches-toi et on y va , au lieu de pleurnicher pour ta bien aimée voiture.
*Dans la voiture de Célia
-Julia : Crédo reprends toi, ce n’est pas la fin du monde
Et à Julia de lui souffler dans les oreilles : «  C’est pour ces genres de comportements que je refuse de me mettre avec toi °rire° »
A ses mots, crédo se ressaisit aussitôt
-Célia : Nous sommes presque arrivés, il nous reste moins d’une heure de route
**Survint alors un autre désagrément, le câble qui tirait la voiture de Crédo se rompit. Fort heureusement, un autre membre de l’équipe lui passa son câble, ce qui leur permit de poursuivre leur chemin.
-Julia : C’est peut être moi qui me fait des idées mais c’est comme si quelque chose ne veut  pas qu’on atteigne notre destination
-Crédo : Hm, Julia et ses…
*Crédo n’eut pas le temps de terminer que le second câble se rompit
Crédo : Oh ! Non mais je rêve
-Julia : Tu disais, rire
-Crédo : Bravo alors là bravo...

Qu'est ce qui peut bien être la cause de tous ces désagréments? 
Ne manquez pas la suite, rendez-vous mardi prochain...d'ici là portez-vous bien



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire