Bonjour chers lecteurs et lectrices. Cela fait 3mois
maintenant que nous avons commencé cette aventure. Aventure qui ne saurait continuer sans vous, connus
comme inconnus. Recevez donc tous nos remerciements.
Comme à mon habitude et ceci au grand mécontentement de
certaines de nos lectrices (coucou à toi BENE), je me permets de vous faire
part de mon coup de cœur de la semaine.
Avant d’aller plus loin, je fais un coucou spécial à « édie
édie depuis le Canada », merci pour tout.
Je m’en vais vous raconter ma journée du samedi. Il faut
dire que c’était un samedi comme tous les autres, sauf que j’avais finalement
un petit rencard avec Sandy. Vous devez vous rappeler, je vous ai parlé d’elle,
il n’y a pas si longtemps. Ce fameux rencard à lui tout seul rendait spécial mon
samedi.
Tout avait si bien commencé, je me réveillai à 6h et
quelques et m’apprêtai très vite pour aller diriger la réunion du Groupe des
Servants de Messe. Groupe que je dirige depuis quelques mois( Coucou à Léo depuis le sénégal ). Apres cette
réunion, j’avais une autre à 9h donc je revins à la maison prendre ma moto.
Malheureusement pour moi, mon père l’avait prise. J’appelai ce dernier qui me
promit son retour dans peu de temps.
Mon père, le connaissant et comme j’aurais du le deviné
n’est revenu que dans l’âpres- midi. Il s’excusa et me demanda à nouveau la
permission de prendre ma moto pour la visite d’un chantier.
S’il fallait revivre cette scène c’est clair que je ne lui aurais
pas donné la permission. Ainsi donc, je lui donnai la permission de prendre ma
moto avec condition de vite revenir car j’avais rencard à 19h.
Il faut dire que je ne suis pas de nature à être ponctuel.
Mais sachant l’honneur que Sandy m’avait fait d’accepter mon invitation, déjà à
17h je repassais mon habit. J’appelai mon père qui me promit son retour dans les
plus brefs délais.
A 18h 15 j’étais prêt, attendant patiemment mon père. Mais
comme vous devez l’avoir deviné, il n’est pas venu à l’heure. J’avais dit à
Sandy que je passerais à 18h 30. Il sonnait 19h01 sur ma montre et je ne savais
plus là ou me mettre, je rentrai à la maison et me mis à hurler comme pas
possible. J’étais furieux contre mon père, il venait de gâcher mon rencard, un
rencard que j’avais eu de la peine à conclure.
Il fallait que je m’excuse auprès de Sandy, mais que
fallait-il écrire ? Quelle excuse lui donner ? Je finis donc par lui
écrire ces quelques mots : « Salut Sandy… désolé pour le retard…j’ai
un blême avec le daron…Mais je te fais très vite le retour…am so sorry »
A 19h15 comme ça, il était de retour, le monsieur qui venait
de gâcher mon rencard. Je ne sais pour quelle raison, mais à sa vue, ma colère disparut.
Il était bien abattu, ça se voyait qu’il avait eu une rude journée. Je n’avais
donc pas ce droit de lui faire ma crise de colère et puis il faut le dire ma
moto est en son nom, je ne suis en somme qu’un usufruitier et lui le nu-propriétaire.
Il était je crois 19h 20 ou 30 quand je me garai dans le
quartier de Sandy. Je connaissais bien son quartier mais pas sa maison, même
actuellement cette maison demeure un
mystère pour moi.
J’appelai donc Sandy, lui demandant si elle était toujours
d’attaque à m’accompagner. Elle me répondit : « oh ! J’ai
oublié ». Sur le coup je ne fis pas attention à sa réponse. Je mourais
d’envie de la revoir, du coup je lui demandai si elle était à la maison. Elle
me répondit oui, moi lui donnant ma position,elle me demanda de patienter.
Que ce fut longue cette attente, seul au bord de cette route
avec pour compagnon monsieur whatsapp.
Pire il n’y avait pas grand monde connecté. J’aidai quelques passants à trouver
leur route, fit quelques cents pas. Sandy me refit signe qu’aux environ de 20h.
Elle me demanda si je l’attendais toujours, je répondis par l’affirmative et
puis ce fut une autre longue attente.
Au bout d’un moment, je commençai à détester la gente féminine. Je compris
finalement que Sandy me faisait poiroter. Elle me rendait la monnaie de ma
pièce. Je lui avais posé un lapin. Là, je compris que sa :
« oh ! J’ai oublié » n’était que mytho. J’avais peut être touché
son ego et elle me le faisait payer assez bien.
Je décidai donc à partir, mais optimiste que je suis, je ne
quittai pas le quartier. Je fis un, voir deux tour du quartier. C’est à mon
dernier tour que je vis Sandy au loin accompagnée d’une amie.
Elle se mit donc à
m’appeler, que fallait-il faire ? Partir ou aller à leur rencontre ?
Après quelques secondes d’hésitation j’allai à leur rencontre. Au départ ce ne
fut pas trop ouf. Quand les filles sont à deux, vous savez quel décor ça donne
et puis à cela s’ajoutait le fait que Sandy m’intimidait malgré moi. N’empêche je m’excusai en lui expliquant ce qui m’était
arrivé. Il faut dire que ces explications calmèrent l’atmosphère. Peu après, sa
copine prit congé de nous.
On n’a pas à me le dire, à juste la voir et l’écouter, je
sais qu’on ne fait pas parti du même monde. Mais Ano Kpoé Ko DoA dzidzonam, je pourrais le
faire pendant des heures. Si seulement j’étais un Jules César, je ferais de cette Cléopâtre, ma reine.
Au bord de cette route, beaucoup dirons que nous n’avions
rien fait de ouf mais pour moi brindille, ces quelques heures valaient de l’or.
D'ailleurs le message que je lui envoyai peu après en témoigne : « …
elle aurait pu être pire, mais tu l’as rendue spéciale cette soirée… »
Recevez la suite de votre histoire
Je m’endormis après une dizaine de chapelet. Je me réveillai
dans une chambre noire après un horrible cauchemar. Je ne pus crier ou appeler
à l’aide car je n’arrivais pas à dissocier mon cauchemar de la réalité. Tout
était comme dans mon cauchemar :……
Toute seule dans une chambre noire, me réveillant sur une
natte et avec pour seule vêtement sur le corps, un pagne noué au dessus de la
poitrine par derrière. Le pagne était noué si fort que j’arrivais à peine à
respirer. Ma tête était également couverte d’un pagne. Aucune lumière ne
rentrait dans la pièce, du coup je ne
savais s’il faisait jour ou nuit…
Quand je me réveillai, c’était la même chose que je vis
autour de moi, ma réalité et mon rêve
était identique. Pire, je ne pouvais rien y changé. Mon fidèle compagnon Madame
Peur me submergea…
Dans mon cauchemar, quand je me réveillai, constatant l’état
dans lequel j’étais, je couru vers la seule porte de la pièce. Je n’eux pas de
mal à la défoncer. A l’entrée, se trouvaient deux vieilles femmes assises aux
cotés de la porte que je venais d’ouvrir. Elle était toute calme, regardaient
dans le vide avec un air sérieux et soucieux. Elles tournèrent leu regard vers moi
et l’une d’elle de me dire : « Ma fille, tu ferais mieux de
retourner dans la pièce, tu es plus en sécurité là qu à n’importe quel autre
endroit. » Apres quelques secondes de silence, elle reprit : «
Tu seras bientôt sauvée. Notre fils a fait le meilleur choix »
A peine eu-t-elle terminé sa phrase que je me dirigeai à
toute jambe vers l’attroupement. Celui-là que je pus voir au loin depuis
l’entrée de la pièce de laquelle je venais de sortir.
Mes jambes ne m'obéissaient pas , j’avais de la peine à
courir et plus je faisais un pas, plus je sentais ma respiration plus lente. Le
pagne que j’avais sur le corps me serrait tellement , le pire c’est que mes
mains n’arrivaient pas à atteindre le nœud qui était fait par derrière. Quand
je constatai la couleur du pagne, ma peur ne fut que plus grande et je me hâtai bien
que mal vers l’attroupement.
*Dans la tradition togolaise, à la mort de l’époux, la femme
restée vivante devait suivre un rite de veuvage.Elle devait être en pagne noir ,
être fermée dans une pièce noire et être gardée par de vieilles femmes qui
étaient pour la plupart du temps aussi veuves.Le pagne devait être noué aussi
fort afin que si le défunt époux vient à vouloir avoir des relations intimes
avec sa femme restée vivante, que lui ou cette dernière n’arrivent point à
défaire le nœud.
Avec toutes les difficultés du monde, je réussis à atteindre
l’attroupement.C’était tout le village qui était rassemblé devant le grand
arbre. En ce lieu se déroulait d’habitude
les grandes réunions, les grands événements du village.Guy m’avait une fois
parlé de cet arbre.
C'était un grand arbre.Le coté qui faisait face à l'entrée du village était là ou se tenaient les réunions, les fêtes. Au coté qui faisait directement face à la foret qui se trouvait derrière le village,se trouvait un minuscule petit fétiche isolé dans le creux de l'arbre. Il est si petit , si insignifiant mais si craint des habitants du village et de ceux des villages voisins.
Aux dires de Guy, à cause de ce fétiche, depuis des décennies, le village n' a jamais connu de guerre, de famine, en fait aucun malheur.
**Ce fétiche, du nom de "AZEVI" n'avait pas de gardien, encore moins un interprète ou un féticheur.Il avait juste , si on peut le dire ainsi, un prestataire.Ce dernier au besoin sortait de la foret pour venir diriger les cérémonies liées à AZEVI. Jamais aucun villageois ne l'a rencontré dans la foret, que ce soit quand ils vont chercher de l'eau ou du bois encore moins quand les enfants y vont pour s'amuser.
La seule personne qui l'a croisé était le grand père de Guy et c'est depuis le jour de cette rencontre qu'il a quitté le village avec sa famille.
L e prestataire, c'était un être de petit taille, les cheveux tressés lui couvraient le visage et lui descendaient jusqu'au pied.Il avait un pagne rouge noué autour de la taille. Bien qu'il avait les pieds nus et très sales, son pagne était toujours propres. Quand il marchait, il avait toujours de la poussière autour de lui.. Il avait l'air d'un petit enfant, on ne voyait que ses pieds toujours sales et ses mains toujours propres.Tout le reste de son corps était caché, il ne parlait jamais.Il exécutait sa mission puis repartait.Il incarnait la force de AZEVI
* Tout le village était rassemblé du coté de l'arbre ou se passaient les réunions et voyait au loin ce qui se passait...
Je n'eux pas trop de problèmes à leur demander de me céder la place, ils s'écartèrent à ma vue, un peu comme si j'avais la lèpre.
Que vis-je? Vous me demanderez, et bien vous le saurez le mardi prochain 0_O
pROCHAINEMENT: je pus voir Guy, de l'autre coté de l'arbre. Il se tenait devant le prestataire( il faisait peur même avec cette taille). Guy n'avait qu'un pagne blanc autour de la taille. Je criai son nom et lui de se tourner vers moi et de me lancer son sourire. Ce sourire qui m'avait fait tombé sous son charme.Je me mis à courir vers lui, quand sous l'ordre du chef, des gardes me saisirent, me stoppant ainsi dans mon élan.
A suivre...
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